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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je viens de terminer ce magnifique roman. Et je ne sais absolument pas ce que je vais en dire, tant je crains de ne pas rendre justice à un récit aussi beau.

Henry Bauchau nous raconte le périple d'Oedipe, qui quitte Thèbes et part, comme le titre du roman l'indique, sur les routes De Grèce. Antigone, qui ne veut pas le voir partir et craint qu'il ne puisse se débrouiller seul (Oedipe s'est déjà crevé les yeux) le suit, malgré la réticence d'Oedipe.
Père et fille vont rencontrer de nombreuses embûches en chemin. Ils mendient pour manger et boire. Ils dorment parfois à la belle étoile. Au début, ils sont confrontés à l'hostilité de certaines personnes, qui reconnaissent Oedipe et ne veulent rien avoir à faire avec lui... le courage d'Antigone fait alors des merveilles : cette toute jeune fille de 14 ans n'hésite pas à mendier elle-même pour pourvoir aux besoins de ce père qu'elle admire tant.
Oedipe et Antigone rencontrent ensuite Clios. Ce dernier est qualifié de "bandit" mais, après une bagarre dont Oedipe sort victorieux, Clios décide d'accompagner les deux marcheurs. A partir de ce moment, le récit se transforme sensiblement. La route d'Oedipe est moins rude, car Clios veille à le guider et le soigne lorsqu'il se blesse. Antigone, qui admire Clios, est également encouragée par sa présence. Les relations entre Oedipe et sa fille semblent également facilitées par la présence de Clios. Peu à peu, les habitants des campagnes semblent tolérer ces étranges voyageurs, qui ne doivent plus mendier et s'humilier afin de recevoir un peu de pain.
Peu à peu, on en apprend plus sur chacun des personnages. Oedipe et Antigone se révèlent. Clios et Constance racontent l'histoire de leurs vies à Oedipe. Des souvenirs et des rêves reviennent à Oedipe, qui les partage avec certaines personnes. Et les personnages, sans devenir totalement attachants (Oedipe et Antigone étant bien trop impressionnants pour devenir familiers), semblent toutefois devenir plus humains et plus accessibles.

Oedipe sur la route est un véritable récit initiatique. On y retrouve des personnages en errance, en quête d'un sens à leur vie. Mais c'est aussi un roman qui m'a donné l'impression de célébrer de nombreuses formes d'art : sculpture, peinture, musique, chant, danse... Chaque personnage a un talent particulier que Bauchau nous révèle. Et ce talent devient, pour certains, la voie du salut : c'est par le chant et la sculpture qu'Oedipe retrouve un peu de sens à son existence.

Henry Bauchau a également beaucoup de talent pour "faire parler" ses personnages. A plusieurs reprises, la voix des personnages eux-mêmes est presque perceptible, tant le récit est bien écrit et permet d'oublier l'auteur qui sert d'intermédiaire entre le lecteur et les personnages. le récit de Clios, en particulier, est totalement dépaysant !

Si je ne devais choisir qu'un personnage à retenir, ce serait Antigone. Malgré son jeune âge, elle fait preuve d'un grand courage et d'une grande résistance face aux épreuves rencontrées sur le route. Je ne connaissais cette héroïne que par la pièce de théâtre de Jean Anouilh et, déjà là, je la trouvais formidable. Henry Bauchau m'a permis de l'apprécier encore plus. Oedipe est intéressant lui aussi : alors qu'on en a souvent instinctivement une image négative vu son histoire (et vu la façon dont les professeurs nous racontent son mythe...), Bauchau parvient à le rendre admirable. Malgré son infirmité, il reste un grand roi, un homme puissant, qui a l'habitude de commander des troupes et de contrôler tout ce qui l'entoure. Son errance sur la route n'en est que plus douloureuse, mais on comprend petit à petit que ce voyage est nécessaire : afin de se (re)trouver, Oedipe doit d'abord se perdre...
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Le décès d'un auteur est souvent, un peu tristement il faut le dire, l'occasion d'entendre parler et de faire parler de lui ; voire parfois même de le découvrir pour la première fois. Ce fut notre cas avec Henry Bauchau, écrivain belge, qui s'est éteint en septembre dernier, à l'âge de 99 ans. Poète, dramaturge, romancier, psychanalyste, Bauchau aura traversé le siècle en ayant plusieurs vies.

Né en Belgique, enfant pendant la première guerre mondiale, il est mobilisé lors de la seconde et s'enfuit ensuite pour Londres. Passionné par le monde des livres, il s'installe à Paris à la fin des années 1940 pour monter une petite maison d'édition. Se lançant dans une psychanalyse, il ouvrira lui-même un cabinet à Paris dans les années 1970. La psychanalyse aura deux influences majeures sur la vie de Bauchau : elle lui « révèle » sa vocation d'écrivain, puis se marque ensuite dans le corps de son oeuvre. C'est en effet de psychanalyse dont il va être en partie question dans cet article, puisque nous vous présentons Oedipe sur la route, premier volet de la trilogie consacrée par notre auteur à la ré-écriture de mythe (suivront Diotime et les lions, et Antigone).

L'histoire commence à Thèbes dans l'Antiquité grecque : Oedipe n'est pas encore parti, mais le lien filial l'unissant à Jocaste, son épouse a déjà été révélé ; elle s'est déjà suicidée, et lui s'est déjà crevé les yeux. Il demeure à Thèbes, muré dans son silence, tandis que se trame la terrible bataille de succession entre ses deux fils Polynice et Étéocle, et Créon le frère de Jocaste, leur oncle. Puis Oedipe quitte Thèbes pour les routes De Grèce, en quête à la fois d'expiation et de sens ; très vite les gens des contrées voisines entendent la nouvelle, et il devient Oedipe le proscrit, dont personne n'ose s'approcher. Mais il ne voyage pas seul : sa fille Antigone l'a suivi, contre son gré, mais elle est là. Les premiers temps sont difficiles : rejeté partout où il se rend, le couple que forment père et fille avance dans ce qui ressemble à une errance. Oedipe, aveugle, marche en se laissant guider par une forme d'inspiration, il trébuche, s'épuise, et refuse de se laisser guider par Antigone, laquelle se voit condamnée à le suivre et à mendier pour lui. Puis leur chemin croise celui de Clios le bandit : après qu'Oedipe l'eut défait, il devient leur compagnon de voyage et de misère, non par devoir de vaincu, mais par besoin. Car Clios lui aussi est en errance, et il ne veut plus errer seul. Il voit en Oedipe une forme de figure tutélaire et il s'engage volontairement à suivre, à protéger et à servir le père et sa fille. Nos trois héros poursuivent alors une traversée initiatique à travers la Grèce, et peu à peu tout se transforme : les relations entre les protagonistes, toutes en nuances, ainsi que leurs relations avec les personnes qu'ils rencontrent. le couple proscrit se métamorphose en un trio de voyageurs porteurs d'aide et d'espoir pour ceux qui croisent leur chemin et partage un morceau de leur vie. Car même aveugle et chassé, Oedipe n'en demeure pas moins un homme à la stature immense, à l'autorité bien ancrée, à la sagesse qui se développe à mesure qu'il s'adapte à son absence de vue ; quant à Antigone, même sale et amaigrie, elle n'en demeure pas moins une femme courageuse et dévouée. Et nous les suivons sur les routes, nous sentant nous-mêmes parties prenantes au voyage. L'ouvrage, s'il est consacré il est vrai à Oedipe, place le lecteur plutôt « dans la peau » d'Antigone, et nous suivons avec elle cet homme, ce père, ce petit frère, cet amant rêvé, à travers son tragique destin.

Contrairement à d'autres réécritures de mythes, la trilogie thébaine de Bauchau ne donne pas dans l'anachronisme : l'histoire est placée dans son temps, celui de la Grèce antique et mythologique, cette Grèce qui est la Grèce des dieux, celle des Cités en guerre les unes contre les autres, celle des piques et des lances et de la survie, celle de la conquête ; mais cette Grèce mythologique est aussi la Grèce des oracles et des guérisseurs, celle des chants prophétiques et poétiques, celle de la danse, du mystère, et de l'acceptation du fait que quelque chose de plus grand dépasse les êtres humains.

Nous suivons donc nos héros à travers ce décor, dans un récit dont la trame générale est entrecoupée des récits personnels de certains personnages, et qui aident à comprendre la profondeur à la fois des personnages eux-mêmes et des relations qui se tissent entre eux. le récit de la vie Clios, dans lequel celui-ci parle à la première personne, est à cet égard notre favori.

Nous tenons ici à rassurer les lecteurs potentiels : nul besoin d'être soi-même un expert de la mythologie grecque pour suivre et apprécier cet Oedipe sur la route. Bauchau fait les rappels historiques nécessaires, et par ailleurs l'histoire se contient en elle-même, indépendamment des références.

Comme souligné précédemment, Bauchau ne fait pas d'anachronisme, certes ; mais il sera toutefois possible de percevoir des parallèles (impossible cependant en l'état de nos propres connaissances de savoir quel était véritablement le dessein de l'auteur) avec l'histoire de son temps et avec une certaine analyse des rapports de domination. En effet, ce qui se joue dans les conflits et conquêtes du passé plus récent que le passé antique, et également dans les tensions et relations entre pays et cultures de nos jours, et qui peut être apparenté à une forme d'impérialisme (que cet impérialisme trouve à s'exprimer par les armes ou par l'imposition d'une langue, dont on connaît les liens avec la culture et les façons de penser), se trouve dépeint dans les rapports entre peuples dans la Grèce antique sous la plume de Bauchau. Nous pouvons citer à titre d'exemple le récit de l'un des personnages à propos d'une guerre perdue par son peuple face aux Achéens (p.189 de l'Edition J'ai Lu) : « le péril était grand car les Achéens nous entouraient des images de leurs dieux, du récit de leurs conquêtes, et nous attaquaient jusque dans l'intimité de nos façons de vivre et de penser. (…) Ils ne nous menaçaient pas moins par le terrible usage qu'après avoir abandonné leurs dialectes ils faisaient de notre langue. Il y avait quelque chose de noble dans cet amour de nos vainqueurs pour le dernier et insaisissable trésor des vaincus. (…) Malheureusement, les Achéens ont toujours salué le combat comme le père de toutes choses. C'est cet esprit de domination et son impérieuse logique qu'ils ont introduit dans notre langue maternelle. »

Si nous vantons tant le style de l'écriture que l'histoire en elle-même, tous deux très poétiques, nous avons toutefois éprouvé par moment une sorte de lassitude ; autrement dit, ce qui attire et plaît chez Bauchau –sa poésie, la délicatesse de ses descriptions, la grâce des personnages- finit aussi par devenir un peu pesant : trop de danses, trop de phrases prophétiques, trop de lyrisme, trop d'importance donnée à ce qui devient une forme de sentimentalisme. Au bout d'un moment, on se sent un peu étouffé par cet univers ou tout bout de bois recèle un trésor poétique, ou tout pas de marche se fait arabesque. Loin de nous placer en critique de cet auteur que par ailleurs nous adorons, disons simplement que nous « déplorons » ce « trop » qui, parfois, rend laborieuse la lecture.

Enfin, concluons par une (tentative) de réflexion de portée plus générale. On retrouve dans cet Oedipe d'Henry Bauchau certains des thèmes phares des mythes que sont l'autorité, le lien familial, le devoir, la recherche intérieure et le pardon, la culpabilité, le sacrifice, la destinée des sociétés humaines, la quête du pouvoir – la folie aussi. Autant de thèmes chers également aux études psychanalytiques.

La lecture de cet ouvrage aura alors eu l'intérêt de relancer une question qui parfois travaille certains lecteurs, qu'ils soient ou non détracteurs de la psychanalyse : l'explication du mythe d'Oedipe par Freud et la mise en avant du fameux complexe sont-elles la découverte d'une nouvelle discipline et la mise au jour de mécanismes quasi universels du fonctionnement de l'être humain ? Ou bien s'agit-il avec Freud seulement, après Sophocle, Sénèque, Corneille, ou bien encore Voltaire, et avant Cocteau, Sartre, Anouilh ou bien encore Bauchau, d'une « simple » ré-écriture d'un mythe, d'une nouvelle « déclinaison » moderne du mythe, selon l'expression fameuse de Claude Lévi-Stauss, d'une « simple » oeuvre littéraire ?

Est-ce là la « destinée » nouvelle du mythe -depuis la marque laissée par Freud- que de s'inscrire au plus profond de nous-mêmes pour que chacun tâche d'y voir ce qu'il cherche à y voir ? À vous lecteurs de décider.
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À l'heure où internet rythme notre quotidien, Henry Bauchau nous propose ici un univers où l'on proclame des sentences aux quatre vents, où l'oralité, le chant, la peinture et la sculpture sont les meilleurs messagers, où la folie et l'héroïsme se mêlent, se confondent pour mieux faire émerger la conscience. Bienvenue dans un espace-temps où l'on sait écouter les pierres, éprouver les liens invisibles et entendre avec le coeur. Oedipe sur la route s'inscrit dans la lignée des plus grands romans d'apprentissage, du cheminement du corps dont surgit le voyage intérieur. On y découvre en même temps que les héros la saveur de l'abnégation, de l'acceptation, de l'amour et du partage que ce soit dans la créativité, le labeur ou les possessions. Des valeurs qui ont tendance à s'oublier dans un monde violent au rythme effréné par l'esprit conquérant des hommes de sang.
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Oedipe sur la route, un roman ?
Je dirais plutôt un poème...Un magnifique poème qui nous dévoile une histoire qui fait appel à notre intuition et qui ouvre des pans de notre coeur...
Un livre à lire et à offrir pour nous replonger dans une tragédie grecque renouvelée et stimulante.
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Dans sa trilogie Oedipe sur la route, Antigone, Diotime et les lions, Henri Bauchau (Habité par quelque dieu?) bouche les trous du mythe, les interstices. Il le fait notamment pour le voyage du fils de Laïos qui prend place entre Oedipe roi et Oedipe à Colone. Un voyage initiatique. Je l'ai lu il y a plus de dix ans et force m'est de constater aujourd'hui que je ne suis toujours pas revenu, toujours perché.
Une trilogie puissante, probablement à recommander à ceux qui sont déjà bien amarinés pour avoir fréquenté plusieurs versions de ces mythes.
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Que dire de ce livre... Que durant sa lecture chaque soir j'allais le rejoindre dans mon lit avec la sensation qu'Henry Bauchau me veillait avec bienveillance, que son Oedipe est notre père et notre frère à toutes, que la poésie de l'écriture de Monsieur Bauchau est d'une sensibilité bouleversante... Je lis toujours vite ; mais pas ce livre, j'aurais aimé qu'il ne finisse jamais.
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Le plaisir et le talent d'une lecture poétique d'un intense épisode de la mythologie

Recommandé avec un enthousiasme déterminé par mon collègue de librairie et ami Charybde 3, « Oedipe sur la route » est un chef d'oeuvre. Déjà grand amateur de Bauchau (et notamment de son « Régiment noir » et de son « Boulevard périphérique »), je ne connaissais jusqu'ici sa veine mythologique qu'à travers son théâtre : sa prose dans le domaine est exceptionnelle. Ce roman de 1990, qui sera suivi d'un « Diotime » et d'un « Antigone », s'appuie bien entendu largement sur les récits classiques du mythe, tout particulièrement l' « Oedipe à Colone » de Sophocle, mais n'hésite pas à les subvertir profondément pour en tirer un récit original et fort, retraçant les pas d'Oedipe aveugle, exilé, entre Thèbes et Colone, en compagnie de sa fille Antigone et d'amis improbables rencontrés sur le chemin...

« Ismène lui a donné une gourde qu'elle a attachée à sa ceinture, Antigone, un bâton. Il le soupèse de la main, reconnaît avec plaisir un contact familier. C'est le bois de sa lancé préférée. Il pense : « C'est le cadeau d'adieu de mes fils. » Il oublie qu'Antigone manie, comme les garçons, la pique et la lance et qu'elle connaît toutes ses armes. »

« Elle se demande s'il dort, elle entend qu'il dit à voix basse, comme s'il en éprouvait un peu de honte : « Antigone, je suis content que tu sois là. » Elle ressent aussi, à sa dimension, pense-t-elle, un sentiment de gloire. Elle entend son souffle régulier, il s'est endormi de son profond sommeil de marin. Pourquoi de marin ? de très loin remonte une parole très ancienne de sa mère : « Il ne faut pas oublier, ma chérie, que ton père est avant tout un marin. » Oui, Jocaste pouvait dire cela, mais comment est-ce que je puis le comprendre, moi, petite terrienne de Thèbes qui n'ai jamais été sur la mer ? »

« Ils marchent tous les trois chaque jour en direction de la mer, chaque soir Antigone les quitte pour mendier et chercher un abri pour la nuit. Quand elle est partie, Clios allume le feu, soigne Oedipe et, après le repas, reprend son récit où il l'a laissé la veille. Oedipe l'écoute sans l'interrompre, sans rien dire, avec une attention extrême. C'est grâce à cette attention que Clios trouve le courage de retourner vers ces lieux, les plus sombres, les plus lumineux, les plus engloutis de sa vie car, s'il y revenait seul, il n'y découvrirait plus que des ruines. »

Un texte d'une tranquille beauté, d'une incroyable mélancolie pourtant vivifiante. Un texte capable de faire venir aux yeux des larmes d'émotion, dans plusieurs registres, tout au long de ses 400 pages. Une immense réussite.
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Oedipe, le roi aimé de Thèbes, puis le roi banni de Thèbes, se crève les yeux quand il apprend son double sacrilège (parricide et inceste) et décide d'aller par les routes, errant comme un mendiant aveugle.
Sa fille Antigone l'accompagne.
Ce livre fabuleux nous raconte leur voyage.
C'est un voyage très symbolique Henry Bauchau ré- invente des légendes ou des personnages auxquels il donne corps. Je l'ai lu comme un conte et j'ai adoré !!
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Superbe épopée un souffle magistral !! Un road-moovie orchestrée par des personnages mythiques voire mythologiques. de chair et de sang néanmoins. Avec tant de sensibilité, de personnages foudroyants. Et quel style, j'ai été sonnée de virtuosité.
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Quelle découverte... l'écriture au présent de l'indicatif. Cela semble tout à fait anodin, mais ce procédé m'a saisi par les tripes dès la première ligne. Mes références d'alors étaient la SF et la Fantasy, où le passé simple est assez souvent utilisé. Moi qui suis assez hermétique à l'antiquité et à la mythologie, j'ai vibré pour Oedipe. Même si le style est parfois un peu lourd et le propos complexe.
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