Le jour du chien

Un thriller haletant, terriblement efficace pour vous tenir en haleine de la première à la dernière page, sans toutefois vous donner une peur à faire des cauchemars. Le tueur est un psychopathe qui vit dans les sous-sols de Paris (métro, catacombes) et voue un culte à Notre-Dame des sept douleurs. De quoi passer un fort agréable moment de lecture, mais les grands amateurs du genre regretteront peut-être un manque d'originalité.

Je ne sais plus qui sur Babelio m'avait conseillé Patrick Bauwen (désolé, vraiment...), mais c'était un excellent conseil ! Je découvre cet auteur avec « Le jour du chien », qui m'a procuré quelques heures de lecture fort agréables. le suspense m'a rarement pris à ce point, dès les premières pages. Je ne dirais pas que le suspense est intense, car il ne donne pas de grandes frayeurs ni de fortes décharges d'adrénaline (et c'est bien ainsi, pour ce qui me concerne). Mais ce qui est plutôt remarquable, c'est que le suspense est constant, sans jamais faiblir.

Le gentil héros est médecin urgentiste, tout comme Patrick Bauwen lui-même. Sa femme, Djeen, était une infographiste surdouée et atteinte du syndrome d'Asperger. Elle a été poussée sous le métro quelques années auparavant par « le Chien », un tueur qui a été identifié et condamné. le Chien vit dans les bas-fonds de Paris. Au moment où l'histoire commence, le tueur reprend du service et notre gentil médecin croit voir sa femme vivante… Vous en dire plus serait en dire trop !

Si vous recherchez une bonne intrigue prenante mais qui ne vous retourne pas le coeur, je vous conseillerais « Le jour du chien » sans hésiter ! Je garde d'ailleurs l'auteur sur ma pile, espérant qu'il m'offrira plus tard un autre plaisir de lecture de la même qualité. de plus, le style est assez fluide et le lecteur ne se trouve pas perdu au milieu d'un nombre trop grand de personnages. J'ai été surpris d'avoir terminé ma lecture si rapidement.

Toutefois, à froid, je me dis que ce livre manque d'originalité. Je ne suis pas un grand connaisseur en matière de thrillers, mais le texte me donne l'impression d'être d'une facture relativement classique. Certes, cette histoire-là est très probablement originale. Mais chacun des personnages, pris séparément, et même certains des épisodes, sont finalement des stéréotypes qui risquent de donner aux grands amateurs de thrillers un sentiment de déjà vus.

Lire est parfois dangereux.
Quand on a envie d'aller visiter les lieux des décors du bouquin.
Je me ferai bien une petite sortie avec les cataphiles.
Dix-huit ans que je crèche ici, à Paris, et j'ai jamais pris le temps d'aller fouiner en bas. Tellement obnubilée par les lumières d'en-haut. le spectacle, les balades, les bateaux-mouche, la Tour Eiffel. Elle se croit sans doute intéressante, celle-ci, à écarter les jambes à la vue du monde entier ?
C'est décidé. Ce week-end, j'irai batifoler dans les entrailles de la capitale. Les catacombes m'attendent, je le sens. Je me sens enfin prête à faire craquer les ossements centenaires sous mes bottes crasseuses. La faute à ce bouquin. L'odeur du Chien est plus forte que tout. Et puis, je les vois tous les matins toutes ces portes suspicieuses dans les couloirs du métro. Je me demande ce qu'il y a derrière. Où elles mènent. Un vrai dédale vers l'Enfer. Et l'odeur du métal, si proche de celle du sang. Et tous ces badauds, métro boulot dodo. Qui râlent parce qu'ils ont loupé leur correspondance. Savent-ils au moins que le Chien est là. Qu'il vous observe. Moi, je le sais. Je le sais maintenant.

Bauwen m'a bien eue, entre ce médecin dont la femme s'est fait jetée sous le métro, ce psychopathe arrêté et à l'asile, ces flics qui semblent bien dubitatifs face à la vidéo postée sur Megascope de cette même femme, revenant d'entre les morts. Rien que son prénom est un roman à elle seule. Djeen.
Djinn. L'esprit, le fantôme.
Et le Chien, qui rôde ...

Bauwen, je le relirai ton bouquin. "Pour la douleur, Fais-le". Oh oui, je vais le faire.
Tu m'as bien roulée dans la farine.
Au diable vauvert, j'ai le sourire aux lèvres, et toi, quatre étoiles.
Grand Bauwen.

Chris Kovak est médecin, et marié à son amour de jeunesse. Jusqu'à ce que sa femme, Djeen, décède sous les roues du métro, poussée par un homme malade. Trois ans plus tard, Kovak essaye tant bien que mal de revivre à nouveau. Jusqu'au jour où, pour protéger une femme harcelée dans le métro, il se prend une balle dans l'épaule. La scène ayant été filmée, il ne peut s'empêcher – par curiosité malsaine – de regarder la vidéo sur Internet. Et là, que voit-il, assis quelques places derrière lui ? Djeen, sa femme supposément décédée...
Dans le même temps, nous avons également accès aux pensées du Chien, un homme se prenant pour un Inquisiteur ou un Guerrier Saint. Arpentant les rues pour répandre « sa » bonne parole.
Je connaissais déjà Patrick Bauwen, mais ça fait quelques années que je n'avais rien lu de lui, connaissant seulement L'oeil de Caine (2006) et Seul à savoir (2010). Donc, j'ai allègrement profité du Salon du Livre de Paris 2017 pour repartir avec son petit dernier sous le bras, et ainsi refaire la connaissance du monsieur !
Le jour du chien nous plonge dans une intrigue à priori classique : une personne morte, mystérieusement revenue d'entre les morts ; une poursuite de vengeance ; un tueur délirant bien décidé à apposer sa marque sur le monde ; un mari décidé à faire la lumière sur la mort de sa femme... Mais, malgré tout, Patrick Bauwen réussit parfaitement à entraîner son lecteur et à le tenir en haleine ! Il y a du rythme, des rebondissements, une intrigue bien tenue, et des événements qui s'enchaîne à merveille.
(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...

La noirceur et la profondeur du mal sont des sujets en vogue et les auteurs de polar /thriller rivalisent dans le toujours plus diabolique et le toujours plus gore, comme si descendre une marche de plus de l'escalier des Enfers était le but ultime pour attirer le lectorat.
D'un autre côté, ça marche... alors pourquoi se priver ?
Mais quel fossé immense entre « Le Jour du Chien » et « Le Silence des agneaux », pour n'en citer qu'un au hasard.
Le problème ne vient pas de l'écriture, car Patrick Bauwen écrit très bien. Il ne vient pas non plus de l'histoire, haletante, quoique parfois un peu tirée par les cheveux et parsemée de coïncidences qui tombent vraiment à point.
Ce qui m'a chagrinée, c'est le manque de surprises, le côté « bon élève » qui recrache correctement les règles de fabrication d'un bon polar. La copie est juste et répond exactement à ce qu'on attend d'elle. Elle ne dépare pas dans la production éditoriale et peut même être placée en haut de la pile.
Mais... que tout cela est académique !
Une révolution, un trait de génie est encore à trouver pour renouveler le genre et Bauwen peut y prétendre.
En attendant, lire « Le Jour du Chien » c'est comme se glisser dans des chaussettes confortables, sous un plaid douillet avec deux chatons qui ronronnent : tranquille-mimile.
Mais que ne donnerai-je pas pour des DocMartens, un jean à chaînes et un perfecto à clous !

Chris Kovak, médecin charmeur, s'est retrouvé veuf lorsque sa femme a été sauvagement assassinée trois ans plus tôt. Un soir, alors qu'il rentre chez lui, il assiste à une agression et prend une balle. La scène est filmée par un téléphone portable. Lorsqu'il se réveille à l'hôpital et qu'il voit la vidéo, il se rend compte que sa femme était là, bien vivante.
Diabolique !!
J'ai croisé Patrick Bauwen en 2007 avec l'oeil de Caine et je ne l'ai plus quitté. Depuis j'attends toujours avec impatience son nouvel opus. Certains s'essoufflent sur la distance, je vous rassure tout de suite Patrick maintient le cap, même mieux, je dirais qu'il se surpasse dans ce nouveau roman qui est un véritable page turner.
Tout commence comme une scène de la vie quotidienne ... Enfin presque ...
Tous les ingrédients y sont, juste dosés avec soin pour nous tenir en haleine.
On retrouve le style incisif de l'auteur, des phrases courtes, percutantes, droit au but.
L'utilisation de la première personne implique encore plus le lecteur, il est pour ainsi dire partie prenante. On lutte, cherche, enquête, prend la fuite avec lui, souffre et aime aussi.
Que vient faire son épouse défunte il y a 3 ans sur une vidéo ou lui même figure très récemment ? Qui s'acharne à le briser ? Peut-il faire confiance à ses amis ?
Et ce n'est là que la partie apparente de l'iceberg.
Une fois en main, inutile de penser à le poser !
A nouveau l'auteur nous entraîne au delà de nos limites !
Lien : https://collectifpolar.com/

Une très bonne lecture.... très rythmée et dans un environnement qui m'a passionnée : les souterrains, les catacombes, le sous-sol de Paris. Une intrigue rondement menée et une fin ouverte qui annonce quelque chose de bon pour la suite des choses. Mon premier Bauwen, et surement pas le dernier. J'ai trouvé la plume très agréable et simple à lire. Et en plus, j'ai appris des trucs que je ne connaissais pas de Paris... c'est tout bénef' pour moi ! ;)

Après avoir lu et aimé les premiers romans de Patrick Bauwen, j'étais un peu lassée, surtout que c'est un peu violent et sanglant pour mon goût.
Là encore violence et sang sont bien présents et c'est ce que j'ai le moins aimé dans ce roman. Mais les personnages, leurs différentes activités, m'ont séduite. L'histoire est bien écrite et se tient, chacun jouant son rôle : policiers, détectives amateurs, médecins, jeunes des cités, entrepreneurs ambitieux, fêtards de la nuit… Tout cela s'est bien imbriqué pour donner un très bon bouquin.
Mais là encore, je me suis prise au jeu du suspense et des rebondissements, présents jusqu'au bout, et l'histoire se tient, elle est bien racontée. Finalement, un excellent moment de lecture qui m'a donné envie de lire "la suite".

Certainement l'un des meilleurs romans de Patrick Bauwen !
La réapparition d'une femme décédée, jetée sur les rails du métro trois ans plutôt, un mari dévasté qui cherche à comprendre, un tueur en série des plus ignobles ; ajoutez à tous ces personnages une visite des profondeurs souterraines de Paris et vous obtiendrez un thriller à vous glacer le sang. Il sera difficile de le fermer en cours de route.
Encore une fois Patrick Bauwen nous régale par son écriture.
Des chapitres rapides qui se suivent à un rythme effréné. Des rebondissements incessants qui vous tiendront en haleine. Un enchaînement d'événements merveilleusement bien orchestré. Des personnages bien pensés, complexes et attachants et une intrigue « génialissime » qui vous mènera à une fin vous laissant, encore une fois, sans voix.
Vous l'aurez compris : un régal à côté duquel il ne faut pas passer.
Sortie prévue le 29/03/2017 : Oui ! oui ! Demain… jetez-vous dessus.
Bonne lecture
Bonus - Définition de Patrick BAUWEN : Fascinante personne qui dans son métier sauve des vies mais n'hésite pas à en tuer d'autres de façon plutôt horrible dans ces romans. Excellent paradoxe !!!

Lien : https://monevasionlitteraire..

Tout commence par une disparition, ou plutôt une réapparition. Djeen ne donnait plus signe de vie avant d'être repérée sur une vidéo filmée dans le métro. Et pour cause, son décès avait été constaté aussi bien par son frère que par son compagnon trois ans plus tôt, tout les deux médecins - chirurgiens.
Écrasé par le métro puisque poussé sur les rails par un tueur psychopathe, ce retour soudain ne passe pas inaperçu. Kovac (son ex-compagnon) va tenter de la retrouver avant un ennemi puissant et influant se faisant appeler " le chien".
Une histoire incroyable avec la découverte des catacombes parisienne, palpitante avec de multiples rebondissements comme on les aime.
Vivement la suite.

D'emblée le ton est donné ...Nous avons affaire à un psychopathe, et l'histoire promets d'être sacrément tordue. On va de surprise en surprise, et pris dans le feu de l'action les pages se tournent à toute vitesse.

Christian Kovak ne se remet pas de la mort de sa femme Djeen, poussée sous une rame de métro par un dangereux malade il y a 3 ans. Alors quand il la voit réapparaître sur une vidéo aprés tout ce temps, la douleur vire au cauchemar.
Et tous ceux qui connaissaient Djeen de prêt ou de loin sont entraînés dans une poursuite macabre . le danger rode, pire il rampe, se terrant dans le ventre de Paris, en des lieux cachés, oubliés, mais pas de tous. Non car le chien en a fait son territoire et il n'a pas dit son dernier mot.

Voilà donc le premier roman que je lis de Patrick Bauwen, et j'avoue que je me suis laissée prendre au piège d'une trame complexe qui révèle peu à peu ses secrets.
Et je me réjouis de lire les autres livres de l'auteur que j'ai en réserve.