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4,04

sur 617 notes
On prend les mêmes et on commence pour de bon (avec le 1e opus, donc) cette série qui met en scène le médecin urgentiste Chris Kovak et le commissaire Armando Batista.
On ne peut pas dire que ces deux-là collaborent main dans la main quand les disparitions et les cadavres se multiplient autour d'eux, mais ils font du bon boulot, mine de rien, chacun de leur côté. Et on avance - à défaut d'arriver complètement, car oui, il faut le savoir, même à l'issue du 2e tome, on ne saura toujours pas qui... *

Mêmes protagonistes, à quelques-uns près - il faut bien que certains meurent, sinon, où est le suspense ?
Et même cadre : Paris et son gigantesque sous-sol labyrinthique (égouts, catacombes, métro...).

Comme avec 'La nuit de l'Ogre', j'ai apprécié les anecdotes sur l'Histoire parisienne - fascinantes !
Bernard Werber apparaît en fin d'ouvrage dans les remerciements, et la façon dont Patrick Bauwen enrichit son récit de petites infos scientifiques, historiques, socio-politiques, rappelle en effet l'auteur des 'Fourmis'. Le style d'intrigue fait également penser à Harlan Coben.
J'ai aimé également le rythme pêchu et le côté page-turner entretenu par l'alternance de cadres et de personnages entre les chapitres, et par quelques rebondissements surprenants.
Mais là encore j'ai pu déplorer des scènes trop spectaculaires et des invraisemblances.
L'ensemble est très cinégénique, cela dit !

* Un an à attendre, j'imagine ? D'ici là, j'aurai beaucoup oublié.
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Voila le genre de livre que j'aime énormément, commencé hier soir à 19 heures et j'ai terminé ma lecture le lendemain après-midi. Une lecture qui se lit tellement rapidement malgré ses 428 pages.

Tout commence lorsque le médecin Chris Novak est victime d'une agression dans le métro lors d'une panne dans celui-ci, lors de l'enquête il va retrouver la femme qui était présente dans la rame avec lui et celle-ci va nouer contact avec Chris Novak.

Chris va prendre une balle lors de cette agression et être soigner par son beau frère qui travaille dans le milieu médical, lorsque Chris va revoir les images de son agression il va avoir un choc car Djinn son ex-femme décédée depuis plusieurs années est présente sur la vidéo de cette nuit.

Une lecture rythmée qui nous entraine dans le métro parisien, les catacombes etc... Pas de temps mort, des rebondissement sans cesse présents, des chapitres courts, tout est fait pour rendre cette lecture addictive.

J'ai la suite La nuit de l'ogre dans ma pile à lire et je ne vais pas tarder à le lire.
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J'aime les auteurs qui savent se renouveler, et ne proposent pas sans cesse la même tambouille. Patrick Bauwen est de ceux-là. Avec le jour du chien, on est loin de la mangrove de Floride où se déroulait son précédent roman à l'ambiance kingienne (Les fantômes d'Eden).

Son nouveau thriller en a (du chien). Un récit sacrément rusé qui plonge le lecteur bien profond dans les sous-sols parisiens – et dans le doute. Parce qu'il faut avoir un sacré flair pour déceler les innombrables fausses pistes, chausse-trappes et autres surprises que l'auteur a disséminé un peu partout dans son intrigue. Amateurs de coups de théâtre, vous allez être servis dans une gamelle en argent.

Le personnage principal est médecin, comme l'auteur. Ça renforce la crédibilité du bonhomme. D'ailleurs, quand on parle du loup, lui aussi est étonnant. Au sein de cette intrigue qui mélange les types de narration (en mode « je » ou « il », selon le besoin), Kovak est un protagoniste auquel on s'attache très vite, du fait de son passé mais surtout de sa répartie.

Parce que l'autre point fort de ce récit, c'est la belle verve dont fait preuve Bauwen dans des dialogues vifs et enlevés. Certains passages sont, à ce titre, proprement jouissifs et mordants.

Même s'il n'est « que » médecin, ce Kovak n'est pas du genre chien-chien à sa mémère. Pas le style à se laisse faire, mais plutôt cerbère pour protéger ce qui compte encore pour lui (il faut dire qu'il a tant perdu…), et à garder un chien de sa chienne si on lui cherche des noises. La confrontation avec le Mal en est d'autant plus rude.

Oui, à chaque nouveau roman de l'écrivain, c'est le jour et la nuit. Mais en bon médecin, il sait maintenir les constantes. Cette écriture vive et ces dialogues enlevés, cette volonté de créer une ambiance où le lecteur se sent confiné, cette énergie à ne jamais laisser retomber la tension et cette inventivité dans l'intrigue.

En matière de thriller, le jour du chien ne déroge pas aux codes du genre mais Patrick Bauwen sait jongler avec eux en faisant preuve d'un réel talent et avec suffisamment de personnalité pour lui permettre de marquer (et de distraire) les esprits.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Alors qu'il rentre chez lui, Christian Kovak, médecin urgentiste, est agressé dans le métro. L'attaque filmée par un portable est diffusée sur internet. Quand il se réveille à l'hôpital, il découvre avec stupeur que sa femme Djeen, assassinée trois ans plus tôt par un psychopathe, apparait sur cette vidéo. Chris va découvrir que son épouse n'était peut-être pas celle qu'il croyait et que depuis la diffusion du film, plusieurs personnes sont à sa poursuite. Cette quête de la vérité va l'entraîner dans un Paris souterrain totalement dantesque.

de Patrick Bauwen, j'avais adoré l'originalité de "Monster" et de "L'oeil de Caine". le côté "bluette" de "Seul à savoir" m'avait depuis un peu déçue. Alors que "Le jour du Chien" recueille pas mal de critiques positives et que son image sur Babelio arbore fièrement le bandeau "Prix du Polar 2017", je constate que je suis totalement passée à côté. Avec un début qui me faisait penser à "Ne le dis à personne" d'Harlan Coben, l'histoire avait plutôt bien démarrée mais rapidement j'ai ressenti comme un vide. Je n'ai pas été du tout convaincue par la dualité des personnages, le gangster en employé de la RATP, la femme autiste en séductrice. En plus, je n'aime pas les polars qui se la joue "sentimental".
Si je compare avec les thrillers d'un Jean-Christophe Grangé ou d'un Franck Thilliez, il me semble que cela manque cruellement de profondeur. Pour moi, Patrick Bauwen s'est dispersé à travers plein de petits sujets annexes (magouilles politiques, dérives des réseaux sociaux, lobbying des laboratoires pharmaceutiques,...) et a relié le tout par un jeu de manipulations multiples. le dénouement ne m'a absolument pas paru crédible.

Si j'ai quand même, grâce ce roman, découvert un Paris inconnu à travers ses activités nocturnes et souterraines, je ne donne qu'un 10/20 à cette lecture que je conseille plutôt à ceux qui aiment les polars sans prise de tête. Moi je ne suis pas prête à lire la suite que l'on pressent dans le dernier chapitre.
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Des sentiments contradictoires m'envahissent en refermant ce roman.
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, non, j'ai été emportée par la plume de l'auteur et par l'intrigue.. un vrai page turner.
Cependant, je ne peux pas dire non plus que j'ai adoré, la seconde partie et la fin m'ont rendu un peu perplexe.

Un je ne sais quoi de trop ou un petit manque de quelque chose.
Tout cela est bien vague me direz vous... vous voyez comme ce roman m'a rendue incertaine!

J'ai toutefois apprécié la personnalité conférée au docteur Kovak, il est selon moi le personnage le mieux travaillé, la mise en place de l'intrigue était très bien tournée, l'écriture est agréable et la découverte des sous-sols de Paris très intéressante.

Le dénouement m'a semblé un peu facile, un tantinet déjà vu, prévisible.
L'auteur à ajouté des éléments à l'histoire qui auraient pu être relégués aux oubliettes, ils ont affaibli le roman.

Je pense que c'est un roman qui ravira les lecteurs à la recherche d'un thriller a l'écriture agréable et sans prise de tête.
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Christian Kovac, médecin urgentiste, est agressé dans le métro après avoir cherché à porter secours à une jeune femme. Bizarrement, l'agression est filmée, puis diffusée sur Internet. Encore plus intriguant : une femme qui ressemble en tout point à Djeen, l'ex-épouse de Kovac, apparaît à l'arrière-plan de la vidéo. C'est d'autant plus étrange que Djeen a été tuée trois ans plus tôt, poussée sous une rame de métro. le commissaire Batista qui avait enquêté sur le mort de Djeen, rouvre le dossier, plaçant le Docteur Kovac comme suspect - celui-ci ayant hérité d'une fortune. Mais l'affaire est complexe : un tueur en série brouille la donne…

Un polar agréable à lire, truffé d'anecdotes, dont l'intrigue réserve bien des surprises. Il est dommage que cette fois-ci l'auteur ait eu autant recours à des scènes d'actions. J'ai lu les deux premiers romans de cette série dans le désordre, et avais préféré sa suite ('La nuit de l'ogre').
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J'attendais le rebondissement final, parce qu'en effet, il manquait un truc ! Je finis ce thriller satisfaite, mais pas non plus sous le choc... Un peu lasse de ces mêmes personnages, qu'ils soient flics, médecins ou autre. le drame personnel, les failles, la plongée (temporaire) dans l'alcool ou la drogue...
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Thriller haletant et trépidant.

Paris et ses catacombes, un dédale de rues et salle souterraines.

Le Chien s'y cache, y rôde, y insuffle la folie.

Puis il y a Christian, un médecin qui a perdu sa femme.

Enfin il y a Bastista, le flic qui enquête sur les bizarreries qui se déroulent dans Paris actuellement.

J'ai adoré ce thriller. Il contient tous les éléments dont j'ai besoin pour m'évader et me laisser emporter par l'auteur.

A lire!

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Après m'être délectée de ma lecture toute récente de L'Oeil de Caine, j'ai eu envie de découvrir les autres romans de Patrick Bauwen. Je me suis donc procurée le jour du Chien, premier opus d'une trilogie qui se poursuit avec La nuit de l'Ogre et L'heure du Diable.

Chris Kovak, médecin urgentiste, peine à se remettre du décès de sa femme Djeen, poussée sous une rame de métro trois ans auparavant. Un soir, un incident l'oppose à deux voyous qui profitent d'une panne de courant dans le métro pour s'en prendre aux voyageurs. Chris est blessé. La scène, filmée par les agresseurs, est diffusée en direct sur internet. Lorsqu'à son tour Chris visionne cette séquence, quelle n'est pas sa surprise de découvrir Djeen en arrière-plan !
Une magnifique épouse qui revient d'entre les morts, un psychopathe évadé de l'hôpital psychiatrique, une jolie magistrate, un milliardaire peu scrupuleux,… Chris Kovak n'est pas au bout de ses surprises, et le lecteur non plus !
Une course-poursuite s'engage contre l'ennemi, dans les rues de Paris, mais surtout dans les bas-fonds de la capitale : squat indigent, couloirs de métro, locaux techniques désaffectés, égouts, catacombes,… où bien sûr évoluent des individus aux moeurs décadentes.
Mais qui est l'ennemi ? Qui donc est ce mystérieux Chien qui donne du fil à retordre aux gentils comme aux méchants ? Dans les mots-mêmes de Patrick Bauwen, le Chien est un défi lancé au lecteur. Pour être en mesure de l'identifier, il me faudra passer quelques nuits avec l'Ogre, puis attendre l'heure du Diable… j'en frémis d'avance !
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La lecture d'un Bauwen est pour moi la certitude de passer un bon moment avec une histoire qui va me captiver et me surprendre. le jour du chien ne m'a pas déçu.
Chris Kovacs est urgentiste, beau gosse, riche, dit comme ça c'est presque du « harlequin » … mais sa femme est morte assassinée trois ans auparavant par un pousseur dans le métro qui est, bien sûr, un serial killer. C'est vraiment cousu de fil blanc tout ça. Un soir au cours d'une agression dans le métro où il se fait tirer dessus, il croit reconnaître sa femme… Et là ça commence : qui est cette femme ? Sa femme est-elle vraiment morte ? Qui est le chien ?
Petit à petit, on découvre que l'histoire est un peu différente jusqu'à la conclusion et comme à chaque fois les certitudes du début… ne seront peut-être pas validées par la fin.
Bauwen est un expert à ce petit jeu qui consiste à vous pousser sur un chemin pour vous en faire sortir aussi vite : bringuebalé d'hypothèses en hypothèses, ce n'est qu'à la fin que viendra la lumière…
Ou pas !
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