Le petit signe d’au revoir que le jeune garçon fit à son père un sale petit matin de l’hiver 1941-1942 était en tout cas un adieu.
L’image d’un père évanouie
Qui disparaît avec la guerre
Renaît d’une force inouïe
Celui qui vient à disparaître
Pourquoi l’a t’on quitté des yeux
On fait un signe à la fenêtre
Sans savoir que c’est un adieu.....
Nul ne guérit de son enfance.
Declaré orphelin,il est adopté par la nation le 16 Octobre 1947,sur décision du tribunal civil de Versailles.
Au sortir de cette guerre
Qui me laissait tout meurtri
La vie semblait plus légère
Pauvre enfant de la patrie.
Poème inédit adressé au lycée Jules Ferry,1993
Dans l’épilogue du fou d’Elsa,publié fin novembre 1963,se trouvent en effet ces quelques vers qui démontrent l’attention du poète aux rumeurs de son temps:
Ne riez pas des lieux communs
[........]
Léger celui qui les condamne
Leur préférant autre parfum
Comme le twist à la pavane....
Page 174,sur Aragon.
Robert Belleret est invité dans "Le 18 Minuit" pour présenter la vraie vie de Charles Aznavour. Il passe au crible chaque moment de la vie du chanteur, des pépites inédites jamais dévoilées auparavant sur ses parents, ses amours, ses "emmerdes". Il a notamment visionné chaque émission de télévision dans lesquelles le chanteur est apparu afin d'offrir au public une vision de cet homme pleins de paradoxes.
Plus d'informations sur cette biographie non autorisée :
http://www.editionsarchipel.com/livre/vie-et-legendes-de-charles-aznavour/