Les bruyères de Bécon

L'auteur s'interroge sur la toponymie de sa ville natale, Bécon-les-Bruyères, située en bordure de Paris, entre Asnières et Courbevoie. Robert Belleret y a grandi dans l'immédiat après-guerre, entouré de grandes figures familiales et de voisins emblématiques, figures initiatrices illuminant un quotidien simple mais bienheureux.
De ce récit autobiographique nostalgique et drôle ressurgit du passé une banlieue réhabilitée, encore épargnée par le bitume et les passerelles d'autoroutes.

Un roman autobiographique très bien écrit, où se mêlent la nostalgie d'un temps où l'insouciance primait et le bonheur contagieux d'une vie de famille populaire où l'on se serre les coudes avec tendresse et complicité.
Les années 60 s'expriment dans les congés payés et les yé-yés; les enfants expérimentent la mixité sociale avant l'heure; les supermarchés n'ont pas encore pointé le bout de leur nez et les voisins s'entraident: la télé chez l'un, le téléphone chez l'autre.
Robert Belleret nous emmène dans ses "années - bonheur" d'une plume alerte et parfois gouailleuse! Un plaisir!