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sur 847 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voici un roman d'une grande délicatesse et d'une infinie douceur.
Simon est psychanalyste, son métier consiste à écouter la parole des autres, afin de pouvoir les aider; c'est ce qu'il a fait du mieux possible au cours de sa déjà longue carrière professionnelle; mais il a aussi oublié de s'écouter lui-même. Un jour comme un autre, il laisse malencontreusement tomber un bol de faïence bleue, son "bol du matin", celui qui venait de son enfance et de ses amitiés perdues avec Matthieu et Louise. Un trio inséparable qui lui aussi s'était jadis brisé, laissant à l'intérieur de lui-même des traces, enfouies mais "patientes".
Ce bol cassé n'est donc pas un incident anodin, il va être pour Simon le déclencheur d'un "après"; il va partir loin, au Japon, vers les îles Yaeyama au milieu de la mer de Chine. C'est un ami qui a choisi pour lui cette destination et les hôtes qui vont l'accueillir sur une des îles de l'archipel. Lui, il ne cherche pas à voyager, seulement à s'éloigner pour "désencombrer sa vie";
Le couple âgé qui le reçoit est insolite; la dame est collectionneuse de tissus anciens et est en lien avec une amie qui possède un métier à tisser et qui organise des stages; son mari répare les objets cassés pour leur redonner vie, une autre vie. Leur maison à proximité de la mer est paisible. Au milieu de ce décor, Simon redécouvre le temps, et la sensualité des odeurs, des sons, des couleurs et des images, du goût d'une cuisine raffinée, du toucher. Au fil des jours, il note ses impressions sur un carnet, et il sent, grâce aussi à l'écriture, qu'il touche à l'essentiel.
"La patience des traces" est un livre dense et apaisant, construit autour de chapitres courts et de phrases ciselées, constituées de mots simples qui ont la spontanéité du quotidien et qui savent décrire élégamment la beauté et son lien avec l'intime.
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Formidable titre évocateur pour ce roman de JEANNE BENAMEUR que j'ai lu comme un précis d'introspection. Jusqu'où aller pour se mettre en relation au monde, au plus près de son corps, de ses sens, de ses pensées intimes, des traces les plus enfouies de notre passé. le héros de LA PATIENCE DES TRACES, psychanalyste, dépassé par son astreinte à l'écoute de ses patients, choisit lui de quitter l'horizon marin qui se déploie devant chez lui en Bretagne pour s'enfermer au coeur d'une petite ile japonaise, dans une maison d'hôtes où il commencera sans le vouloir et avec la plus grande patience, une nécessaire plongée en son être intérieur, à la recherche des traces, celles de ses souvenirs enfouis, de ses moments de joie, d'amour fou, de présence essentielle ou imparfaite à l'autre, patients, amis, ou amour de sa vie.
Dans ce court roman, les mots sont posés, les phrases assemblées, la lecture ralentie, les pensées déliées et le temps allongé. L'auteure accompagne son héros, SIMON, le psychanalyste, dans sa quête d'une paix infinie, au côté de ses hôtes japonais, Akiko et Daisuke, qui lui laissent doucement la place dont il a besoin pour s'éveiller à lui, à leur côté, aux côtés de leur patience à la vie. Admirer des tissus Bingata, peints au pochoir, leurs textures, leurs couleurs, les collectionner comme autant de singularités à protéger, ou restaurer des céramiques brisées, fissurées et les embellir de coutures d'or, comme autant de blessures intimes réparées pour la vie. L'art de la psychanalyse comme l'art de la céramique. Et toujours pour Simon, ce contact à l'océan, à l'eau, à la raie Manta, cette douce compagne avec qui il partage cet espace essentiel à son équilibre, cet indispensable « chez soi »
Avec ce magnifique roman, JEANNE BENAMEUR fait ici de son art de l'écriture une ode à tous les artisans du monde.
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Après une relative déception à la lecture de Ceux qui partent et une légitime appréhension à ne pas être satisfaite, me voici réconciliée avec l'un de mes auteurs préférés,
comme par le passé, en sympathie et en belle harmonie avec ce qu'elle écrit
et en résonnance magnétique avec ici son personnage de psy.
Celui-ci, l'esprit imprégné, encombré, saturé de mille voix recueillies dans le cadre de son métier, laisse échapper son bol de petit-déjeuner et par là même libérer sa pensée,
émerger sa propre voix occultée,
pour suivre les traces délaissées de son passé, tel le petit poucet,
et, dans un environnement approprié, effectuer un retour sur soi et être en paix.
De petites graines de volupté parsemées, de petites gorgées de bien-être distillées, voici un roman frémissant, apaisant, séduisant.
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Il y a dans la vie des moments de rupture. Pour Simon psychanalyste, c'est lorsqu'il casse le bol bleu qui l'accompagnait chaque matin.
Il va partir. Quitter l'île où il vit avec ses patients, leurs maux et leurs mots. Quitter Louise et Mathieu, leur histoire, son histoire. Quitter les souvenirs douloureux.

Pas de retour anticipé juste une maison d'hôte sur une des îles japonaises de Yaeyama. Un havre de paix, une promesse de respiration. Passer de la parole pour comprendre les mots au silence de la contemplation, à l'éveil des sens, du corporel.
Faire confiance aux rencontres.
Découvrir auprès de ses hôtes Mr et Mme Itô l'artisanat de la teinture, des tissus, le travail du modelage et l'art du Kintuzi qui sublime les cicatrices et valorise les traces du passé.

Jolie métaphore du chemin que suit Simon plongé au coeur de ces cultures ancestrales, de l'eau et de la nature.
Retrouver le chemin de soi, pardonner, se pardonner. Renouer.
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Partir pour mieux se recentrer. Sur un autre rivage, une intime justesse.

Simon est psychanalyste ; alors qu'un bol bleu lui échappe des mains ce jour-là, il prend conscience que c'est tout qui lui échappe. C'est un déclencheur, une brèche dans son quotidien qui le conduit à une prise de décision.
Et lui qui a passé sa vie à écouter les autres, faisant taire ainsi sa propre voix, va chercher une voie de réconciliation avec lui-même, et peut-être s'autoriser enfin une introspection.
Pour cela, il choisit de changer de cadre et s'envole vers le Japon.
Dans un horizon inconnu, s'ouvrir à autre chose, partir à la rencontre, des autres, et finalement de soi, pour mieux se connaître soi-même.

Quand on a passé sa vie à écouter les autres, à quel moment s'écouter soi et ne pas se perdre ? Comment trouver un équilibre ?
Cette lecture a provoqué beaucoup de questionnements et j'ai beaucoup aimé l'écriture pleine de sensibilité et de psychologie.

Il est question de creux et de plein, de mémoire et d'oubli, de réparation et de réflexion, de paroles et de silences. J'ai apprécié aussi le côté contemplatif, introspectif, apaisant, et les images chargées de sens.

J'ai aimé la déambulation de pensées, ce que ça rejoint et implique en chacun de nous, de réflexion et de méditation. Puis j'aime beaucoup ce mot « patience ».

Art du cérémonial. Céramique japonaise. Bruissement d'un tissu de soie. Senteurs iodées marines.
Se mettre quelques instants sur « pause » en pleine conscience.
.
Le charme et l'harmonie de la délicatesse et du raffinement enveloppent ce roman, et j'ai été séduite par l'écriture.
Un très beau moment de lecture.
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Simon est psychanalyste, il est seul, un jour son bol fétiche bleu lui tombe des mains. Il va prendre une grande décision: partir, partir loin, au Japon.
C'est un livre d'une grande délicatesse, d'une grande douceur, qui apaise comme un doudou. C'est un livre qui m'a fait du bien, qui prend le temps. Des phrases magnifiques, bien écrites.
Des histoires d'amitié, de rencontres (malgré la barrière de la langue), des non-dits.
C'est un voyage initiatique, on se sent libérée après cette lecture.
Je le conseille.
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Simon Lhumain est psychanalyste.
Il suffit d'un bol auquel il tenait particulièrement, qu'il lâche malencontreusement par terre un matin en buvant son café, pour que tout bascule dans sa vie. D'avant, il n'avait gardé que deux objets, une aquarelle accrochée au mur, et ce bol bleu. Quelque chose se brise en lui. Il réalise que s'il a passé sa vie professionnelle à être à l'écoute des autres, il n'a pas gardé pour autant assez de place pour s'écouter lui-même.
Il décide de tout quitter pour partir pour un temps incertain, vers un lieu inconnu de lui, et isolé du monde, une île au large du Japon faisant partie de l'archipel de Yaeyama. La mer qu'il aime par dessus tout ne sera pas loin et il pourra aller nager. Là, il espère aller mieux et guérir des maux qui l'anéantissent jour après jour davantage, faire le deuil de ses pertes (son ami d'enfance Mathieu et son premier amour Louise), oublier ses patients qui deviennent lourds à porter.
Il délaisse donc ses amis et connaissances du moment, dont Hervé avec qui il joue habituellement de nombreuses et passionnantes parties d'échecs. C'est d'ailleurs lui qui l'a aidé à organiser ce voyage. Il laisse aussi derrière lui sa jeune collègue, Mathilde, rencontrée depuis peu.
Sur cette île, un couple discret et attentionné l'attend mais avec eux aussi, la sérénité, les rituels, la passion du travail bien fait...et la nature florissante et généreuse.
Akiko est passionnée par les tissus anciens, les méthodes ancestrales pour les colorer uniquement à la main et avec des végétaux, et les habits confectionnés avec. Elle n'hésite pas à voyager pour aller les chercher, connaître leur histoire et celles de ceux qui les ont créés.
Daisuke lui, s'adonne à l'art du Kintsugi, un art ancien qui consiste à réparer les objets brisés, en les rendant plus beau grâce à de la laque et des dessins dorés au lieu de masquer tout simplement leur fêlure avec une colle. Il parle une langue inconnue pour Simon mais quand ce dernier pénètre dans son atelier, il se sent bien et tous deux communiquent et se comprennent avec le coeur.
Jour après jour, Simon s'interroge sur son métier, l'aide qu'il a ou pas apporté à ses patients qui venaient dans son cabinet chercher des réponses à leurs problèmes. Il n'est à présent plus sûr de rien.
Sont-ils repartis le coeur plus confiant, l'esprit plus libre ? A-t-il pu leur être d'une aide suffisante ? A-t-il été suffisamment bon à ce qu'il faisait ?
Il est en particulier obsédé par une femme Lucie F., qui un jour est partie sans jamais revenir suite à une malheureuse phrase qu'il avait prononcé ce jour-là. Il croit l'avoir vu à l'aéroport, mais c'est peut-être l'oeuvre de son imagination (le lecteur seul sait qu'il s'agit bien d'elle, il est mis par l'auteur dans la confidence...il n'y a pas de véritable hasard dans la vie).
Comme la raie manta qu'il croise en nageant se nettoie et se débarrasse de ce qui l'encombre en se frottant aux coraux, Simon va peu à peu jeter un regard différent sur son passé...en prenant son temps.

Je connais depuis longtemps cet auteur que j'aimais beaucoup pour ses livres jeunesse toujours bouleversants. J'avoue pourtant avoir peu lu ses romans pour adulte.
Elle nous offre ici un roman magnifique, touchant et généreux, d'une grande délicatesse, riche en rencontres et en découvertes.
Lire ces lignes, c'est entrer dans un havre de paix, poétique et contemplatif, mais aussi réfléchir sur notre vie, nos amitiés et nos amours, tout comme notre jeunesse qui souvent nous a marqué plus que de raison et tous les événements de la vie qui continuent inconsciemment à nous détourner de notre présent.
Le chemin qui mènera Simon vers une plus grande liberté, est peuplé de solitude, de silence mais aussi de sagesse. La sollicitude et la discrétion de ses hôtes, des personnes que nous aimerions tous rencontrer un jour, l'aident à accepter ses ressentis et à voir avec un regard nouveau ses fêlures.

C'est une véritable quête initiatique qu'il entreprend et elle ne peut s'effectuer qu'en prenant son temps, ce que le lecteur fait aussi en abordant cette lecture.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Il est des livres qui en disent tant en quelques mots, les mots sont choisis, pesés, distillés délicatement, aussi délicatement qu'une étoffe est reprisée, qu'une céramique est recollée …

C'est cette sensation de légèreté et de délicatesse qui me restera de cette merveilleuse lecture de la patience des traces de Jeanne Benameur.

Je repense au verbeux et prétentieux « une rose seule » de Muriel Barbery qui se situe lui aussi au Japon et je me dis que vraiment, deux autrices peuvent, sur une même thématique, m'enchanter ou m'agacer.

Chaque phrase écrite par Jeanne Benameur fut sujette à introspection. Chaque réflexion portée par Simon sur sa pratique psychiatrique, sur ses patients, sur leurs attentes et leurs fuites m'ont donné à réfléchir à ma récente démarche.

Je n'en noterai qu'une (car je pourrais en noter tellement que je finirai par copier le livre en entier) : Toutes les tempêtes se calment. Il faut juste pouvoir attendre (page 124).

Quand on est jeune et fougueux on ne peut pas se l'imaginer, mais l'âge et l'expérience aidant, on se rend compte qu'en effet, ce que l'on prenait pour inacceptable, inconcevable, ce que l'on ne pouvait absolument pas supporter, accepter … finalement … des années plus tard, était-ce vraiment si important ?

Bref, une lecture enthousiasmante, inspirante, méditative, une pépite, une vraie, sans que ce mot qui à mes yeux est tellement souvent galvaudé le soit ici pour ce livre.
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Ce roman raconte l'histoire de Simon, psychanalyste se trouvant à la croisée des chemins ; il a pris la décision radicale de rendre son tablier et de s'éloigner de son village breton où il vit et exerce sa profession depuis longtemps. Après avoir consacré de longues années à écouter ses patients et les guider, il l'espère, sur la voie d'un mieux-être, il se sent fatigué et a besoin d'une rupture. Rupture avec quoi ? Rupture avec qui ? Lui-même l'ignore. Par contre, ce qu'il ne peut ignorer, c'est la peur qui l'habite, mais pourquoi ?

C'est dans cet état d'esprit qu'il part sur une île tranquille du Japon, dans une maison d'hôtes sagement tenue par un vieux couple d'insulaires, Akiko, collectionneuse de tissus anciens, et Daisuke, artisan.
Petit à petit, s'installe une relation de confiance entre eux. Quand Simon commence à se familiariser avec son nouvel environnement et ses hébergeurs, il lâche lentement prise, et se confie, particulièrement à Daisuke qui, pourtant, ne parle ni le français, ni l'anglais : le barrage de la langue n'empêche pas la compréhension mutuelle car les émotions et les ressentis sont captés par l'un et par l'autre.

L'autrice décrit avec tact le cheminement de Simon : sa décision de se mettre à l'écart, de "s'accompagner tout seul", d'écouter son intériorité, puis de laisser affleurer des émotions enfouies, de revivre en pensées des évènements décisifs et douloureux, de les analyser avec un regard neuf, et enfin de se libérer des entraves de ce passé empli de colère et de rancoeur en le redéfinissant à l'aune de ses prises de conscience, des symboles qui se manifestent et des petits bonheurs savourés dans l'instant présent.

Dans ce roman, il n'y a pas que Simon, on croise aussi plusieurs protagonistes dont l'autrice raconte avec simplicité les histoires touchantes, nous faisant éprouver de l'empathie envers eux.

Je pourrais continuer à commenter ce livre tellement il m'a plu, mais je risquerais d'être plus longue que le roman !
À votre tour de le lire si je vous en ai donné l'envie.
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Il n'est pas commun de trouver un personnage principal qui soit un psychanalyste. le dernier roman de Jeanne BENAMEUR ose ce pari et réussi à merveille.
Simon est un psychanalyste qui vient de laisser partir son dernier patient. Il n'en prendra pas d'autre. Dire qu'il part à la retraite serait mentir car son métier continue de lui poser questions.
Il faut dire que Mathieu, son ami d'enfance lui revient sans cesse en mémoire, et on sent que Simon élude ces souvenirs.
Il se prend d'amitié pour une nouvelle consoeur mais choisi tout de même de partir sur une envie subite suite à la cassure de son bol du matin. Son voyage l'entraînera au Japon, sur une petit île et chez un couple éprit de traditions.
J'ai aimé suivre Simon au Japon, découvrir des techniques ancestrales sur la coloration du tissu ou la réparation de la vaisselle (kintsugi).
J'ai aimé découvrir sa mère qui, une fois par an, sortait le costume de son mari décédé pour le faire aérer.
J'ai aimé cette patiente qui quitte brusquement sa thérapie suite à une phrase de Simon : « Pour cela, il va falloir faire du ménage ». Simon repensera souvent à elles.
J'ai aimé la symbolique de l'eau omniprésente, et Simon qui nage à côté d'une raie manta.
Une atmosphère de douceur, de calme et de simplicité se dégage de ces pages, comme pour nous rappeler qu'au-delà de la course folle de notre civilisation, il y a la vraie vie au fil de nos émotions et des saisons.
Des citations à foison :
C'est peut-être ça une analyse réussie après tout. Accepter, au plus profond de soi, qu'on est limité et que pourtant, il y a de l'infini. (p.18)
Tu vois, moi j'aimerais ça comme unique meuble si un jour j'ai une maison, une table où on fait tout, on mange, on travaille seul, on peut jouer aux échecs, lire, poser ses coudes et discuter avec des amis toute la nuit. Une maison, c'est une table, non ? (p.76)
Dans tout ce qui n'a pas été fait. (p.97)
La mort de Mathieu n'appartient qu'à Mathieu. Elle n'appartient ni à lui ni à Louise. On s'empare des actes qui nous font du mal. On croit, on voudrait, y avoir jouer le rôle principal, même si ça fait mal, juste pour ne pas être totalement impuissant face à ce qui arrive. (p.192)
Trouver l'élan qui fait prendre le risque de quitter son eau. L'élan qui rassemble tout. (p.196)
L'image que je retiendrai :
Celle de Simon, mettant à jour son traumatisme et l'acceptant.
Lien : https://alexmotamots.fr/la-p..
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