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Le livre d'or de la science-fiction tome 43 sur 46

Jacques Chambon (Éditeur scientifique)
EAN : 9782266017367
Pocket (09/09/1998)
3.86/5   14 notes
Résumé :
Bester fait partie des clowns de la S.F., comme Lafferty, mais d'une manière un peu différente : autant Lafferty noie tout dans les brumes de l'alcool, autant Bester prémédite ses effets et les monte soigneusement ; il y a chez lui une précision à la Buster Keaton. Une piste : il a déclaré que Terminus les étoiles, un de ses deux grands romans, est une variation sur le Comte de Monte-Cristo, et c'est vrai. On pourrait donc représenter Bester, ce personnage adip... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
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à son sommet

Connaissez-vous Alfred ? Il s'agit d'un des plus grands auteurs SF de sa génération. Injustement méconnu, faute d'une bibliographie trop limité, il mérite de figurer dans le panthéon SF aux côtés de Messieurs Isaac Asimov, Robert Anson Heinlein, Theodore Sturgeon, Clifford Donald Simak. le bougre n'ayant qu'écrit que quatre romans, mais deux d'une excellente qualité. Citons « L'homme démoli » qui reçut le prestigieux prix Hugo, une sorte de Colombo théâtrale futuriste avec des pouvoirs psioniques ; et le prestigieux « Terminus les étoiles » que beaucoup considèrent comme le Monte-Cristo de la SF. « Les Clowns de l'espace » – que je n'ai pas lu –, fut écrit à la fin de sa carrière. Quant à son roman « Les troqueurs d'âmes », écrit en collaboration avec Roger Zelazny, il fut paru à titre posthume en 2002. Nouvelliste, comme la plupart de ses confrères de l'époque, Alfred Bester nous a laissé de magnifiques textes, parmi lequel je citerai ce petit bijou « Étoile du soir, étoile d'espoir ».
Mais Alfred Bester est surtout connu dans le monde des comics et de la télévision, puisqu'il fut scénariste.

Désolé pour ce long préambule. Je me pourléchais d'avance sur la lecture du livre d'or qui lui était dédié. Sachant son pedigree, inutile que mon exigence à son égard fut élevée. Elles sont onze nouvelles parut majoritairement dans les années ‘50, deux en 1964 et une seulement à la fin de sa carrière dans la décennie ‘70. Au vu de la qualité de ses écrits, quel dommage que ce bougre se soit détourné de la SF pendant vingt ans.

Pour faire concis, seules les deux premières, surtout «  Oddy et l'Id » (« The devil's invention – 1950), m'ont déçu. J'ai bien aimé « Journal d'un voyage » (« Travel Diary – 1958) assez court, mais très prenant et amusant. Malgré un début poussif, j'ai été happé par « Les États-Unis d'Hollywood » (« The flowered Thundermug » – 1964). J'ai adoré « Un drôle de numéro » (« Out of this world » – 1964), qui est paraît-il un classique de la SF, selon les dires de l'anthologiste Jacques Chambon (comme le lac lol). C'est surtout dans ses deux dernières nouvelles, qu'Alfred Bester excelle dans sa plume et nous lègue un petit bijou de la SF (« Galatée galante » – « Galatea Galante » – 1979) avec une sorte de docteur Frankenstein, un brin misogyne, mais bourré d'humour, originale, multilinguisme et des dialogues de haute qualité (comme dans la précédente) qui font mouche. Inutile de dire que je l'ai adoré !

L'anthologie se termine avec sa biographie racontée par l'auteur lui-même, très intéressante, mais si sa face raciste m'a un peu déconcerté. Comme quoi, on peut aimer l'artiste et non le personnage.
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Anthologie de 10 nouvelles présentées par Jacques Chambon « le Bonjour d'Alfred » qui souligne l'originalité de cet auteur . « Les Traîtrises du temps » Un super-consultant (Mc Kinsey galactique) Qui tue les Kruger et violente les femmes brunes … Début surprenant , fin trop prévisible (1953) « Oddy et l'Id » (1950) Comment contrôler un omnipotent inconscient de son pouvoir ? Un peu lent – « Journal de voyage » (1958) Satire du tourisme galactique et de la stupidité éternelle .Amusant sans plus – « Ne quittez pas » (1959) Faust à la sauce moderne des centres d'appel . Classique– « le Compensateur » (1959) Très original. Un pouvoir incongru et des inventions stylistiques .J'aime beaucoup – « Les États-Unis de Hollywood » (1964)Dystopie originale ,le futur post atomique s'est modelé sur les films hollywoodiens . Mais la réalisation est outrée , le comique très lourd . – « Un drôle de numéro » (1964) Erreur téléphonique et monde parallèle . Banal – « le Grand huit » (1953) Voyageurs temporels en quête de sensations. Cruel et noir. – « Un tiens vaut mieux… » (1952) Si vous changez d'époque où irez vous ? Intéressante réflexion sur les voyages temporels. – « Galatée galante » (1979) Les manipulations génétiques XXL ! Et Pygmalion est éternel.Amusant. . Au total lecture agréable mais chez Bester la SF est un prétexte , il en exploite les thèmes par jeu sans plus.
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Un magnifique recueil de nouvelles d'un de mes auteurs préférés de science-fiction, Alfred Bester.

Quel dommage qu'il ait été si peu prolifique. Mais il peut se glorifier d'avoir écrit deux des oeuvres majeures du genre : L'homme démoli , sur un criminel versus des policiers télépathes et Terminus les étoiles sur un homme tourmenté ainsi que la téléportation, sans compter des bijoux de nouvelles.

Du plaisir, et de l'humour.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Anthologie de 10 nouvelles présentées par Jacques Chambon « Le Bonjour d'Alfred » qui souligne l’originalité de cet auteur . « Les Traîtrises du temps » Un super-consultant (Mc Kinsey galactique) Qui tue les Kruger et violente les femmes brunes … Début surprenant , fin trop prévisible (1953) « Oddy et l'Id » (1950) Comment contrôler un omnipotent inconscient de son pouvoir ? Un peu lent – « Journal de voyage » (1958) Satire du tourisme galactique et de la stupidité éternelle .Amusant sans plus – « Ne quittez pas » (1959) Faust à la sauce moderne des centres d’appel . Classique– « Le Compensateur » (1959) Très original. Un pouvoir incongru et des inventions stylistiques .J’aime beaucoup – « Les États-Unis de Hollywood » (1964)Dystopie originale ,le futur post atomique s’est modelé sur les films hollywoodiens . Mais la réalisation est outrée , le comique très lourd . – « Un drôle de numéro » (1964) Erreur téléphonique et monde parallèle . Banal – « Le Grand huit » (1953) Voyageurs temporels en quête de sensations. Cruel et noir. – « Un tiens vaut mieux… » (1952) Si vous changez d’époque où irez vous ? Intéressante réflexion sur les voyages temporels. – « Galatée galante » (1979) Les manipulations génétiques XXL ! Et Pygmalion est éternel.Amusant. . Au total lecture agréable mais chez Bester la SF est un prétexte , il en exploite les thèmes par jeu sans plus.
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« Je ne savais pas que le suppôt du Baron de Frankenstein était un cordon bleu. »
« Je vais être totalement franc avec vous, Charles : il n’était rien de cela. J’ai fait une petite erreur de programmation – ça m’arrive de temps en temps – et celle-ci s’est bien terminée, voilà tout. Il se trouve que quand Igor est à ses fourneaux, il croit fabriquer des monstres. »
La carte leur arriva sur le même tableau que la tourte aux tomates et aux oignons (tomates mûres, oignons émincés, persil, basilic et gruyère sur fond de pâte briséee, thermostat 7 pendant quarante minutes) ; Manwright s’empara du bristol gravé posé sur le plateau d’argent.

« Galatée galante «  (« Galatea galante » – 1979)
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« Je préférais être torturé par des monstres inhumains » dis-je.
« Leur inhumanité ne vaut pas celle de l’homme envers lui-même.

« Ne quittez pas » (« Will you wait ? » - 1959
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Vidéo de Alfred Bester
Interview d'Alfred Bester (1976).
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