Abandonné au bout d'une trentaine de pages: l'écriture m'a paru absconse et j'avais hâte de finir chaque phrase pour en venir à quelque chose de palpable... de plus, le milieu dans lequel les personnages évoluent est loin de me séduire. Décidément pas mon genre du tout et je me demande encore ce qui a pu faire la célébrité de cette autrice, il y a maintenant une cinquantaine d'années.
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Je vais pas être très longue pour dire mon avis sur ce livre car apparemment, je suis complétement passé à côté et j'ai été complétement perdue. En plus simple, je n'ai rien compris à ce livre.
Tout ce que je semble avoir compris c'est qu'une femme admiré un homme qui était déjà en couple. Que celle-ci va partir de chez ses parents même si tout allait bien, et qu'elle va découvrir l'amour et chercher à savoir comment fonctionne les hommes, mais ne vas pas trop savoir.
Voilà, rien de plus à dire dur de donner un avis quand on a pas compris grand chose désolé. C'est la première fois que j'ai autant nagé sur la compréhension d'un livre. C'est peut être tout simplement un style d'écriture et deeréflexion qui ne me convient pas.
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Je souffrais de ne pas savoir ses valeurs, qui il était en dehors de moi, quel chemin il suivait et qu'il faille nous retrouver chaque fois avec la même imprévoyance que s'il n'y avait eu au calendrier que des jours de fête ; de devoir maquiller mon expression et lui assurer que tout allait bien pour ne pas le mobiliser [...].
Il devenait une bête mythique qui s'accrochait à ma respiration, mais dont il m'incitait à me défendre avec la panique d'un chat enfoncé jusqu'aux yeux sous un bonnet de laine.
S'agissait-il vraiment d'arriver à coucher au sol son énorme tête et d'y poser un talon vainqueur ? Et en aurais-je alors été plus cohérente ?
Toujours est-il que chaque matin, en m'éveillant, je me souvenais qu'il était aussi au monde, dans la même ville, et que nous nous étions rencontrés.
J'essayais de me tenir le mieux possible. Ne lui montrer de moi que ce qui allait de soi, ne pas lui demander plus qu'il ne donnait. Et pour cela, faire, dire et donner, de toutes mes forces, moins que ce que j'aurais voulu, c'est-à-dire autant seulement qu'il demandait.
...et il ne me restait plus qu'à me mettre dans le sens du courant, ainsi qu'on apprend à le faire en vacances, dans les baignades dangereuses et les cours d'eau vigoureux, pour ne pas se noyer.
On retrouve toute sa tête plus loin, paraît-il.
Il m'a ouvert un monde sans me le donner !
Il m'a réveillée et me laisse dans l'obscurité !
Il est arrivé comme l'Ange de l'Annonciation et il a replié ses ailes sans un mot !
Je n'avais plus que le devoir de me maintenir à cette frontière entre l'indifférence et la passion, qu'aucune amoureuse n'a jamais observée sous peine, à force de maîtrise, de se faire de moins en moins amoureuse ou, pour s'être livrée à sa passion, de ruiner sa décence et de perdre et l'unité de son être et l'être pour qui elle se perd.
Femme prenant plaisir à ses fureurs