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EAN : 9782020068086
309 pages
Seuil (01/05/1984)
3.61/5   37 notes
Résumé :
À l’hôpital Memorial d’Ottawa, Max Sieber, un garçon de dix ans, est atteint d’un mal mystérieux. Dès l’instant où il est isolé, la plupart des dossiers médicaux s’effacent des mémoires de l’ordinateur, une sorte de lèpre s’attaque aux objets qui l’entourent. Devant la menace d’une telle contamination, l’ensemble du continent américain risque de voir se défaire l’écheveau des dispositifs électroniques sur lesque... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Salut les Babelionautes
Ce roman est dans ma bibliothèque depuis 1983, époque a laquelle nous étions abonner a France loisir qui nous en avait fait cadeau pour nos vingt ans d'abonnement.
Ce n'est que cette nuit que je l'ai lu.
Quelle ne fut pas ma surprise de trouver un petit bijou d'en le style de Dean Koontz avec un peu de poésie au milieu de la froideur hospitalière et du drame des enfants hospitalisé.
Max Sieber est atteint d'un mal mystérieux, tous les appareils électroniques se dérèglent ou se réinitialisent en effaçant leur contenus en sa présence.
Devant la menace d'une telle contamination, les américain risque de voir se défaire l'écheveau des dispositifs électroniques sur lesquels repose leur système de défense.
Pourtant Florence, une petite fille amie de Max, et qu'on disait condamnée, se porte inexplicablement mieux depuis qu'elle le côtoie.
En cherchant a en savoir un peu plus sur Pierre Billon je me suis aperçus qu'il est aussi le traducteur d'Isaac Asimov et Robert-A Heinlein (l'homme qui vendit la Lune).
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Le pitch de départ me donnait vraiment envie de découvrir ce livre, mais au final, j'ai un peu l'impression de mettre faite avoir, je croyais lire un thriller fantastique captivant, mais au final, je me suis bien ennuyer… (En fait, je ne suis pas sûre que je l'aurais fini si ce n'avait pas été une lecture commune…)

C'est bourré d'incohérences, c'est mou, confus, on a même parfois l'impression qu'il manque des passages tellement on ne comprend pas d'où il nous sort un truc. le personnage parle d'un coup d'une chose qu'il est censé avoir découverte plus tôt dans déroulement du livre, sauf que nous, on ne l'a pas vu, on ne comprend plus rien, ça n'a pas de sens, par exemple
[spoiler]Il dit à Olivetti qu'un complot était monté contre lui en Jamaïque et lui donne des détails sur la maladie de Max et son évolution, alors qu'on ne sait pas du tout quand et comment il a appris tout ça.[/spoiler]
A moins que ce ne soit moi qui ai un peu décroché sans m'en rendre compte et que j'ai raté des choses ?

Les personnages sont totalement dénués d'intérêt, on ne sait rien sur eux, à tel point que parfois on ne sait plus qui est qui.
C'est malheureusement aussi le cas pour le « héros », dont je n'ai toujours pas vraiment compris en quoi consistait son boulot, ni qui il est et encore moins ce qu'il vient faire dans cette histoire, pourquoi tout le monde s'adresse à lui, se confie à lui ? Je n'ai même découvert son nom qu'à la moitié du livre (et son prénom encore plus tard…). A peu prêt au même moment où je me suis demandé pourquoi il se promène avec un paquet de cigarette (prêt à en distribuer aux fumeurs qui n'en ont pas) alors qu'il ne fume jamais ni avant, ni après dans le livre.
Il est complètement passif, pourtant l'histoire se déroule autour le lui et est malgré tout totalement axée sur lui, tout le monde s'adresse à lui, sans avoir aucune raison de le faire (si ce n'est de faire avancer le récit).
Il est tellement vide qu'on ne s'attache pas du tout à lui et qu'on n'est même pas vraiment touché par l'horreur de ce qu'il vit.
Je pense que l'histoire aurait gagné en cohérence (et peut-être en intérêt…), si on l'avait découverte de plusieurs point de vu, ça aurait eu plus de sens d'apprendre certaines choses du point de vu d'un autre personnage au lieu qu'ils ne viennent toujours le raconter au personnage principal (sans aucune raison). Enfin, à condition que ces personnage ai été un peu étoffé…

Il y a aussi, surtout dans la première partie, une succession de passages totalement inintéressants (par exemple ceux sur l'administration du ministère), qui n'ont aucun intérêt pour l'histoire et sont juste ennuyeux…
La fin est interminable d'explications compliquées dont finalement on se tape totalement vu qu'on ne nous a jamais vraiment fait ressentir le besoin de savoir ce qu'il se passait.

Ce n'est pas mal écrit, il y même quelques phrases que j'ai beaucoup aimé ou qui m'ont fait sourire, mais l'histoire est tellement embrouillée, dénuée de suspense, et les personnages sont tellement vide qu'on n'arrive vraiment pas à s'y intéresser, c'est dommage, il y avait de bonnes idées…
Lien : http://l-imaginarium.forumac..
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Un livre qui sort des sentiers battus !
J'ai fait la connaissance de Daniel Lecoultre, père divorcé et conseiller ministériel, qui apprend que sa petite fille de 6 ans Florence est atteinte d'un cancer. C'est lors d'une visite à sa fille à l'hôpital d'Ottawa, qu'il fait la connaissance de Max Sieber, un cas étrange. Au fil des pages, on découvre les particularités de ce garçon de 10 ans.
La première partie du récit évoque un drame avec un sujet difficile pour tous parents, le cancer d'un de leurs enfants. La réaction face à la nouvelle, l'attitude à adopter face à son enfant, les échanges avec le corps médical et ici le tout est évoqué sans pathos.
Puis le roman se dirige vers un tout autre genre, la science-fiction avec Max qui a la faculté de guérir mai aussi de perturber les systèmes informatiques et d'altérer les matériaux. Un enfant avec de telles capacités est une aubaine mais une menace également, paradoxe !
Ne vous attendez pas à des cascades, des courses poursuites ou de l'hémoglobine mais juste une « enquête » de ce père de famille qui s'intéresse à ce garçon et qui au gré de ses rencontres et de ses interrogations va découvrir peu à peu son secret. J'ai trouvé l'ensemble très réaliste et très humain aussi.
J'ai beaucoup aimé l'univers dans lequel l'auteur m'a embarquée. Même si j'ai trouvé l'écriture parfois un peu laborieuse, il reste un roman plaisant à découvrir qui fait réfléchir sur la science, le progrès et le pouvoir gouvernemental. Et si un cas similaire se présentait un jour, quelle serait la réaction de ce dernier ? Me le demande…
Bref une belle découverte !
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Une écriture agréable mais il est difficile d'entrer dans le récit. Les personnages ne sont pas exposés et il est difficile de comprendre quel est leur rôle. de même la logique ou la raison des actes de chacun ne se perçoit pas.
J'aime ce qui est science-fiction, le polar, le suspens, les relations humaines, mais là, je n'ai jamais réussi à situer dans quel univers on se trouvait. En fait je n'ai jamais trouvé des faits, des comportements auxquels se raccrocher. A chaque fois que l'on pense prendre pied, tout se dissout vers un autre chose incompréhensible, un autre chose qu'il faut essayer de deviner en attendant d'avoir une confirmation qui n'arrive jamais. Lorsque la situation semble s'asseoir, on retombe de nouveau dans une série d'éléments dont on ne comprend pas les liens avec le reste. Epuisant, non constructif et frustrant car les personnages ou tout au moins ce que l'on espère en déviner sont intéressants.
Le roman se présente bien, mais il est bien difficile au lecteur de saisir le fil de l'histoire. On a plus le sentiment d'être dans un voyage onirique que dans un récit de science-fiction.
J'ai poursuivi la lecture mais je n'ai pas trouvé de quoi m'y accrocher aussi ai-je abandonné ce roman, avec regrets toutefois.
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Lu il y a très longtemps lors de sa sortie. C'est un livre assez inclassable, baignant dans une sorte d'atmosphère philosophico-new age. Je me souviens que sa lecture avait tendance à me plonger dans une sorte d'état second et que je me suis précipitée sur les bouquins de Jung à l'issue de sa lecture. Intéressant donc par les horizons qu'il ouvre même si, des années plus tard, je ne me souviens plus qu'assez vaguement de son propos, qui s'est en quelque sorte évaporé dans l'éther dont ce livre est fait...
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
— Comme je vous l’ai expliqué hier au téléphone, dit-il, je ne suis pas autorisé à discuter de… du cas Sieber avec vous. Rien de personnel, je vous assure.

Elle lui jeta un regard noir mais se retint de répliquer, et désigna le document du menton, l’air interrogateur.

— Vous étiez son médecin traitant, dit-il. Vous pourriez peut-être nous aider à le convaincre ! Nous aimerions connaître la réponse à ces questions.

— Il refuse de répondre ? dit-elle, soudain inquiète, comme si ce comportement ne correspondait pas à ce qu’elle connaissait de l’enfant.

— Il refuse de parler, dit-il après une hésitation. Quand il est seul, il lui arrive de chanter, mais nous n’avons pas été capables d’établir un véritable contact.

— Rien de personnel, je suppose ? dit-elle d’un ton sarcastique, et elle se plongea dans la lecture de la liste de questions.

Patterson soupira et souleva la petite cage, qu’elle avait posée sur une pile de draps. Il examina les trois souris blanches avec une moue sceptique, et je me demandai s’il saurait mieux que moi découvrir les particularités qui les différenciaient de leurs congénères.

— Nacht und Nebel, dit Maureen en pliant le papier en quatre et en cherchant en vain dans son accoutrement une poche où le glisser. Vous en êtes au même point que nous à la fin du premier mois. Ça valait bien la peine de transférer ce pauvre gosse au bout du monde !

— Attendez de voir ! dit-il. La zone de contagion s’étend chaque jour davantage.

Il avait parlé à voix basse et elle leva brusquement la tête, car quelque chose dans l’intonation l’avait frappée. Ils se dévisagèrent en silence, toujours sur leurs gardes l’un à l’égard de l’autre, mais se découvrant en commun le même sentiment d’impuissance et de terreur sourde devant ce phénomène qui se jouait de leur science.
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La plupart des gens pensent que les choses qui leur arrivent sont fortuites. Ils ne voient pas les complicités entre les événements auxquels ils sont mêlés, les rencontres qu'ils font, leurs rêves...
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Max ne nous avait pas entendus approcher et poursuivait son activité avec une grande application. Son regard avait une fixité étrange, comme si les signes qu’il traçait complétaient un autre dessin, enfoui à quelques mètres de profondeur, par-delà la surface du papier. Il leva finalement la tête et nous regarda, sans manifester de réaction.

— Max, c’est moi ! dit Maureen, qui contrôlait mal sa voix.

Il écarquilla les yeux, et son visage jusqu’alors inexpressif se métamorphosa sous la poussée d’une joie sauvage, dont l’intensité avait quelque chose de peu rassurant. Il était assis en tailleur, le dos droit, vêtu d’une tunique de lin et, dans l’éclairage mouvant des flammes, son profil et son immobilité évoquaient une figure extatique, aux ombres impénétrables.
Sans bouger de sa pose, il poussa soudain le cri le plus impressionnant que j’eusse jamais entendu sortant d’un gosier humain.
C’était un grondement de triomphe, primitif et déchirant, qui saluait l’apparition de Maureen dans le blockhaus, non comme un événement décidé par elle, mais comme un fait d’obéissance à un ordre donné par lui, dans le silence de sa méditation.
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Florence perdit ses cheveux en deux jours. Le peigne et la brosse firent les premières moissons, mais bientôt des mèches entières lui restèrent dans les doigts, elle les tirait de sa tête d’un geste délicat, avec la même curiosité amusée et vaguement inquiète qu’elle eût manifestée pour arracher une peau morte, après un coup de soleil.
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Vivre est une maladie, le sommeil nous en soulage... de temps en temps, mais c'est un palliatif. C'est la mort qui est le véritable remède!
-Vous ne devriez pas dire ça.
-Ce n'est pas moi... qui le dis! chuchota-t-il. Je n'aurais pas assez d'imagination. Heureusement que j'ai de la mémoire! Ça me permet d'avoir l'esprit des autres.
La citation est de Chamfort (Maximes et pensées) : " Vivre est une maladie dont le sommeil nous soulage toutes les seize heures. C'est un palliatif. La mort est le remède. " [GGJ]
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