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3,69

sur 1215 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je vous parle d'un temps que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaître.... L'année 1980. Björn Borg, Mourousi, une cassette de Supertramp, une bouteille de Banga, les R16 mais surtout, une pléiade de penseurs français dominant le champ intellectuel. Branchez votre Walkman et débutez ce « Retour vers le futur » au sein des eighties…

« La septième fonction du langage » se présente à la fois comme un pastiche du genre policier, un exposé sur les différents courants de pensée de la « French theory » et une réflexion sur le roman et le langage. le 25 février 1980, Roland Barthes au sortir d'une repas avec François Mitterrand, est renversé par une camionnette alors qu'il transportait - peut-être - un document sur la septième fonction du langage, une fonction qui permet de convaincre n'importe qui de n'importe quoi. Ce document a donc une importance capitale qui suscite bien des convoitises. Un duo improbable va enquêter sur ce document disparu. Jacques Bayard, commissaire des Renseignements généraux, est chargé de mener une enquête de routine pour voir si un élément dans ce drame peut compromettre le candidat socialiste probable. Bayard a tout du beauf de Cabu, le physique et les opinions. Perdu dans les méandres de ces théories et dans la faune de l'intelligentsia parisienne, il va quérir l'aide d'un étudiant de la fac de Vincennes, Simon Herzog, qui prépare une thèse de linguistique. L'affaire se corse, l'histoire s'épaissit et le roman prend les allures du film « le grand blond avec une chaussure noire » : affrontements de services de renseignements rivaux, sociétés secrètes, énigme policière... L'enquête se mue en quête, si tout le monde cherche un document secret, tout n'est que prétexte à une initiation aux théories du langage. Car dans ce roman, le véritable héros est le langage et ses pouvoirs.

Le roman est aussi une plongée dans le milieu intellectuel du début années 80. Il y a pléthore de penseurs à cette époque : Foucault, Lacan, Bourdieu, Derrida, Althusser, Barthes, Lévi-Strauss, Deleuze, Guattari, le jeune Bernard-Henri Lévy , le couple Sollers & Kristeva, etc. On retrouve également des hommes politiques : le Président Giscard accompagné des deux Michel : Poniatowski et d'Ornano ; Mitterrand, pas encore candidat, et sa garde rapprochée : Lang, Moati, Fabius, Attali, Debray, Badinter. Laurent Binet traite toutes ces personnalités sous le trait de la caricature, les petits défauts sont agrandis au centuple. C'est souvent efficace, drôle, irrévérencieux, parfois non. Dans cette histoire, si Althusser étrangle son épouse, Hélène, ce n'est pas dans un accès de démence, mais c'est parce qu'elle a jeté par mégarde une copie de la « septième fonction ». Il est vrai qu'avec Laurent Binet, la frontière entre la fiction et la réalité est souvent floue. Il joue avec ses personnages, fictifs ou réels, vivants ou morts, et n'hésite donc pas à détourner des faits avérés d'une biographie. L'événement qui lance le roman en est la preuve. Si Barthes a bien été victime d'un accident de la circulation, l'auteur y voit une faille dans laquelle projeter ses hypothèses et un début d'intrigue. La fiction est grossie et veut apparaître en tant que telle. L'auteur joue avec ses personnages fictifs, principalement Simon, qui prend parfois conscience d'être enfermé dans un roman, sentiment si angoissant qu'il en arrive à défier son romancier/créateur. le roman est rédigé sous le patronage d'Umberto Eco dont il reprend le terme de « surnuméraire ». Les personnages ont une existence fictive mais non réelle, même s'ils sont inspirés de personnalités réelles…

« La septième fonction du langage » un roman brillant, léger et érudit, qui a le mérite de divertir son lecteur en dissertant sur l'illocutoire et le perlocutoire. C'est la nostalgie d'une époque où les intellectuels étaient à l'avant-garde de la pensée, où les débats étaient nombreux et riches.C'est aussi un rappel sur les pouvoirs du langage et ses dangers : (Renaud cite Binet qui fait parler Eco qui fait parler Machiavel...) ""Machiavel explique au Prince que ce n'est pas par la force mais par la crainte qu'on gouverne, et ce n'est pas la même chose : la crainte est le produit du discours sur la force. Allora, celui qui maîtrise le discours, par sa capacité à susciter la crainte et l'amour, est virtuellement le maître du monde.""

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Roland Barthes est renversé par une voiture en traversant une rue de Paris, 1980, il sortait d'un repas avec François Mitterrand. Les élections présidentielles auront lieu dans un an. L'inspecteur Bayard enquête sur cette mort suspecte. Il semblerait que Roland Barthes était en possession d'un document relatant « la septième fonction du langage », théorie développée par Jakobson où il est question des fondements de la sémiologie. Cette dernière partie, jamais édité, permettrait à son possesseur de maîtriser parfaitement l'art de manipuler les foules à travers un discours fascinant.
Laurent Binet est agrégé de lettres modernes et professeurs d'universités parisiennes. Il y a là toutes les raisons d'expliquer les références nombreuses à certains courants de pensée philosophique et la présence dans ce roman policier peu conventionnel de gens comme Foucault, Deleuze, Jean-Edern Hallier, Bernard Henri Levy, Philippe Solers (qui finira émasculé, conséquence d'un différend entre les deux auteurs dans le monde réel ?) et j'en passe… Même Giscard apparaît dans cette histoire, individu que je mets à part car il n'est pas dans mon propos d'insulter les personnes précédentes en les mêlant à ce triste sire et imbécile chef d'état. Mais aussi, afin de remonter le niveau de ce microcosme aliénant, il y est fait référence à une oeuvre majeure, « Spinoza encule Hegel » de l'illustrissime Jean-Bernard Pouy.
Vanitas, vanitatum, et omnia vanitas n'a jamais trouvé aussi brillante illustration que dans le roman de Laurent Biné, ce dernier met largement en avant ses connaissances (onanisme intellectuel) et va jusqu'à faire profiter le lecteur de son cours lors de passages pour le moins hermétiques. Il ne nous sera pas fait grâce, non plus, de ces dialogues en italien, en anglais et même en allemand, dont l'absence de traduction n'aura que renforcé l'opacité du propos.
L'originalité réside dans cette aventure abracadabrantesque mettant en scène une société secrète d'érudits, le Logos Club, où les membres se lancent des défis et s'affrontent dans des joutes verbales où le perdant se verra amputé d'une phalange et le vainqueur gagnera le grade du rang supérieur.
C'est une oeuvre « brouillon » où le fouillis est le terreau d'une intrigue qui égratigne allègrement les égos souvent démesurés de ces protagonistes bien contemporains. Une écriture libérée qui s'offre tous les luxes et toutes les facéties, l'auteur allant jusqu'à se projeter dans son personnage principal.
« La septième fonction du langage » est une curiosité dans le monde des polars, thrillers, romans d'espionnage sur laquelle il est opportun de s'y prélasser.
Editions Grasset, 495 pages.
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Pour commencer l'année, quoi de mieux qu'un roman intello sans prise de tête ? C'est ce que propose Laurent Binet avec sa drolatique "septième fonction du langage", où il réussit l'exploit de rendre la sémiologie passionnante, et de faire rire aux dépens des philosophes français des années 80 (Sollers et BHL en tête).
L'auteur s'amuse à distordre l'histoire réelle : en 1980, Roland Barthes trouve la mort après avoir été renversé par une voiture, alors qu'il sortait d'un déjeuner avec Mitterrand. Mais ce que Binet imagine, c'est que cet accident n'était pas fortuit, mais visait à s'emparer d'un document que Barthes conservait précieusement dans sa poche, et qui risquait de changer la face du monde... S'ensuit une enquête déjantée, menée par un flic facho et un prof gaucho, qui nous fait croiser des Japonais en Fuego, des espions bulgares, des Brigadistes rouges, la fine fleur des intellectuels de l'époque (qui s'étripent entre eux comme des footballeurs sur un terrain), les incontournables politiciens (les élections de 1981 approchent), et un étrange Logos Club où les combats se font avec des mots.
J'ai adoré la façon irrévérencieuse dont Binet raconte cette histoire en désacralisant les grands philosophes contemporains. J'ai adoré son humour de sale gosse ("Mitterrand essaie de faire une grimace de dégoût, mais ça ne change rien à son expression habituelle" ; "Jean Boissonnat, chroniqueur à Europe , complet gris, cravate rayée, tête à fuir en Suisse en cas de victoire socialiste"). J'ai bien aimé sa douce nostalgie du début des années 80. Mais surtout, j'ai admiré la façon dont il rend la sémiologie accessible ; à l'instar du flic facho, je n'ai aucune connaissance en linguistique, mais par la voix du prof gaucho, Binet explique cette science de façon remarquablement simple, et nous permet de suivre assez facilement son histoire fantaisiste et érudite.
Au final, c'est un grand plaisir de lecture, où j'ai pouffé de rire et appris des mots savants, même si j'ai regretté une petite incursion fantasmagorique aux 2/3 du livre. Mais, comme dit l'un des personnages : "pour le Petit Chaperon rouge qui jugerait un monde possible où les loups ne parlent pas, le monde "actuel" serait le sien, celui où les loups parlent."
Alors, entrez à votre tour dans le monde du Petit Chaperon rouge, vous ne le regretterez pas !
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Je viens de terminer ce volumineux livre de Laurent Binet. Je dois dire que tout est très enlevé et d'une grande originalité. Défilent les grands des années quatre-vingt: chefs d'états, écrivains, linguistes, universitaires. C'est un monde qui renaît et il est vu d'une façon ludique et très créative. J'ai été impressionnée par la maîtrise de la construction, et le sens du portrait que développe l'auteur. Et, ayant été étudiante puis jeune enseignante à cette époque, j'ai aimé qu'elle soit vue avec un tel humour. Il n'était pas toujours de mise à l'époque. Certains portraits sont d'une grande drôlerie. A lire vraiment en consommant lentement car le texte est très dense !
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Complètement déjanté, désopilant et très culotté, voilà un thriller pas comme les autres, dont les protagonistes à l'égo pour la plupart surdimensionné, ne parlent pas comme le commun des mortels : c'est la raison pour laquelle le commissaire Bayard, enquêtant sûr le possible meurtre de Roland Barthes, n'hésite pas à s'entourer d'un traducteur en linguistique et autre sémiologie, le jeune Simon Herzog qui a l'esprit vif et pas les deux pieds dans le même sabot.
Et heureusement pour eux car l'enquête démarre sûr les chapeaux de roue dans le milieu interlope politico-intellectuel, à la veille de l'élection de François Miterrand : on y côtoie Giscard et Mitterrand, Fabius et Lang, Sollers et BHL, Foucault, Kristeva, Deleuze et Derrida, et même Umberto Eco ! Tous prêts à se faire couper un doigt pour monter dans la hiérarchie d'un mystérieux cercle oratoire !
Mais il semble que Barthes détenait un document convoité par beaucoup de monde ayant trait à une fonction dû langage non décrite par Jakobson. Serait-ce la septième fonction dû langage ? Quelle est-elle et quelqu'un serait-il prêt à tuer pour la posséder ? Voilà ce que vont chercher à découvrir Pierre Bayard et Simon Herzog dans une aventure échevelée et réjouissante !


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Michel Foucault, Björn Borg, Valéry Giscard d'Estaing ont en commun de figurer dans La septième fonction du langage. Mais ce ne sont pas les seules vedettes de ce roman aussi rocambolesque qu'hilarant qui prend pour point de départ la mort "accidentelle" de Roland Barthes au sortir d'un déjeuner avec le candidat à la présidence de la République, François Mitterrand. Et si c'était un meurtre ? A partir de là, la machine romanesque de Laurent Binet se met en marche et tout s'emballe. L'auteur passe au tamis burlesque toute la fine fleur des intellectuels de l'époque, de Derrida à BHL en passant par Sollers, Kristeva et Althusser, sans oublier d'inviter Umberto Eco à la fête ainsi que les figures politiques de l'époque. C'est un bouquin d'aventures abracadabrantes dont la matière première est le langage dont Binet explique les théories absconses façon La sémiologie pour les nuls, avec une virtuosité imparable. le thriller a beau être délirant, il possède sa logique interne avec des scènes d'action à couper le souffle, des échanges intellectuels de haute volée et des connotations triviales qui laissent pantois. Tout cela sans transition dans un exercice périlleux mais jubilatoire de grand foutoir narratif où des tueurs bulgares à parapluie et des membres des Brigades rouges viennent semer la pagaille. Sans compter qu'entre une discussion au QG des socialistes, une explication pointue de la pensée de Roman Jakobson et un match entre Lendl et Borg, l'enquête menée par un flic très rustre et un maître de conférences maître ès logorrhée finit tout de même par nous donner le fin mot de la signification de la septième fonction du langage. Bref, un roman dingue et roboratif totalement à l'opposé des autofictions que nous sert la littérature française plus souvent qu'à son tour. Et derrière ce quasi pastiche du Nom de la rose le lecteur de se demander : mais que représente aujourd'hui la pensée française en comparaison de celle des années 80 ? La réponse à la question n'est pas dans le livre mais l'unique chemise noire de BHL, si ! (Comprenne qui lira).
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Vous cherchez un roman policier? Vous trouverez une enquête assez bien menée par un commissaire et son acolyte, Simon, chargé de décrypter la langue française pour le dit commissaire .
Vous préférez du sexe? il y en a.
De la politique? Il y en a aussi,.
De très belles joutes verbales? Vous vous régalerez, certaines sont jubilatoires.
Vous aimez les voyages? Vous visiterez par exemple Venise lors de son carnaval.
Mais qui a dérobé la septième fonction du langage en faisant les poches du renommé sémiologue Roland Barthès renversé par une camionnette?. Vous le saurez en fin de roman mais avant vous vous serez régalé.
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Riche, drôle et intelligent, tels sont les trois qualificatifs qui me paraissent les plus appropriés à ce roman de Laurent Binet.

L'exercice de réécriture d'une histoire réelle est audacieux et risqué. En effet, j'aime souvent les auteurs qui se basent sur L Histoire avec une majuscule, prennent appui sur les évènements réels et tentent de nous faire découvrir les coulisses (je pense par exemple à Ellroy dans sa trilogie Underworld USA). Mais j'ai beaucoup moins de clémence pour ceux qui se contentent de partir de personnages réels pour nous appâter mais n'accouchent que de récits plutôt plats et inintéressants (je pense au seul livre que j'ai lu de Donner, je ne sais donc pas s'il est coutumier du fait).

Ici, Binet réalise un tour de force multiple. Son histoire de base, même si elle est truffée de références intellectuelles très riches et pointues, reste lisible et compréhensible sans connaitre aucune de ces références... mais donne envie de les acquérir. Il se base sur des matériaux réels, concrets et respecte totalement l'époque qu'il brosse... et finit par faire dériver totalement le récit dans l'imaginaire et le fantasque, en ne modifiant que deux ou trois réalités, mais pour le coup totalement.

J'ai dû à de multiples reprises rechercher des termes que j'ignorais ou m'informer sur des personnages que je méconnaissais... mais cette recherche a fait partie du plaisir de la lecture. Je pense que le livre peut être apprécié sans une telle soif de vérification, mais je ne peux en être certain. A conseiller donc plutôt à ceux qui n'ont pas peur d'apprendre et de se sentir parfois perdus... et à tester comme histoire efficace pour ceux qui préfèrent se contenter de lire... tout simplement.
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Ce qu'illustre de manière virtuose "La septième fonction du langage", (à ses dépens et littéralement) est l'insensible limite au-delà de laquelle une comédie n'est plus soutenable. L'on verse alors dans la caricature, l'autosatisfaction béate ou la folie discursive.
Ce n'est pas un hasard si son personnage le plus réussi est Philippe Sollers ; il a suffi à l'auteur de poser un calque sur le "personnage", l'homme de théâtre que ce dernier voulait être dans la vie pour le rendre tout à fait crédible puis, pousser le vice un peu plus loin...
(Binet se plaisant à régler certains comptes de manière plutôt grotesque qu'amusante mais intéressante si l'on songe à une possible mise en abîme de la fonction performative du langage
(in fine, cela vaut peut-être pour toute littérature ?...))
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Le 25 février 1980, en plein Quartier Latin, alors qu'il traversait la rue des Écoles, Roland Barthes fut brutalement renversé par une camionnette de blanchisserie. Quelques semaines plus tard, le philosophe, sémiologue et critique littéraire succombait à ses graves blessures. L'accident avant même la disparition de Roland Barthes suscita une vive émotion dans les milieux intellectuel et politique parisiens.
Regrettable faits divers, cependant... Cependant, Laurent Binet l'écrit : "Il y a quelque chose à faire avec ce jour-là. le 25 février 1980 n'a pas encore tout dit. Vertu du roman : il n'est jamais trop tard".

Au genre policier (le commissaire Jacques Bayard et son "adjoint" le jeune doctorant en linguistique Simon Herzog mènent une enquête érudite et musclée dans les courses-poursuites, les règlements de compte dans Le Quartier latin, jusqu'à Bologne et Venise en passant par l'université américaine d'Ithaca) et à la description intelligible et déjantée du monde politique (nous sommes à l'approches des élections présidentielles de 1981, Giscard et ses ministres Mitterrand et son état-major de campagne sont affûtés) et intellectuel parisien (ils sont tous là : Foucault, Sollers, Kristeva, Althusser, Derrida, Cixous, Eco, Searle, BHL, Lacan, etc.), Laurent Binet y mêle avec adresse une intrigue toute sémiologique. Au six fonctions du langage : référentielle, émotive, conative, phatique, métalinguistique et poétique définies par le grand linguiste Samuel Jakobson, le bruit court qu'une septième viendrait s'y ajouter capable de mettre en péril la démocratie toute entière et de faire s'aligner les cadavres de ceux qui tenteraient d'en avoir la connaissance. Roland Barthes qui en secret la possédait, en fit le premier les frais...

"La septième fonction du langage" est un roman d'un genre particulier. Ambitieux, érudit, satirique, fantasque, plein d'intrigue et d'humour, il pèche aussi, selon moi, par excès de sens ou d'imagination (Michel Foucault réduit aux rôles de dépravé sexuel et de consommateur de stupéfiants, l'intervention des services secrets bulgares contrés par des japonais,...), je n'ai par endroits pas tout à fait compris où voulait en venir l'auteur.
Ces quelques réserves faites, "La septième fonction du langage" reste pour moi un livre savoureux, de vraiment à part.
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