... Le peuple, c'est-à-dire l'ensemble de ceux qui travaillent,
comment est-il traité par les lois ? Il est traité en esclave... Le sort du prolétaire est semblable à celui du serf et du nègre ; sa vie n'est qu'un long tissu de misères, de fatigues et de souffrances.
Les sociétés secrètes qui se reforment alors recrutent leurs membres, presque exclusivement, dans les milieux ouvriers et de la petite bourgeoisie, les plus proches du prolétariat. Dans ces nouvelles sociétés secrètes, les Familles, les Saisons, Blanqui est porté aux postes dirigeants. Nous ne pouvons connaître les opinions professées par Blanqui que par les formulaires d'initiation de ces sociétés. Sans doute, il n'était pas le seul à participer à leur rédaction, mais il en acceptait assurément les idées fondamentales.
Hommes d'argent, banquiers, fournisseurs, monopoleurs... en un mot les exploiteurs qui s'engraissaient aux dépens du peuple.