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De quelle acuité du souvenir dispose François Bon pour se remémorer le temps de l'ID 19, de la deux-chevaux, lorsqu'on jouait à trouver les départements des plaques d'immatriculation.
J'ai les mêmes souvenirs, mais ils sont un peu plus nébuleux.
Je devais avoir le même âge que l'auteur, celui de l'époque télévisuelle de Thierry la Fronde, de Cinq colonnes à la une, d'Intervilles.
Nous ne partageons pourtant pas les mêmes objets. Différence de milieu social peut-être ? Rien ne me rappelle le mellotron (instrument de musique équivalent à un orchestre symphonique).

Il faut être un farfouilleur de vide-greniers invétéré pour retrouver, à défaut de mémoire, les objets dont l'auteur nous parle.

L'écriture ne facilite pas la lecture car nous sommes plus près d'une analyse sociologique que d'une approche poétique à la Christian Signol dans “Les vrais bonheurs”, que j'ai lu en parallèle.
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À sa sortie, j'avais noté ce titre de François Bon, qui attendait depuis dans ma PAL. J'hésitais à en commencer la lecture, craignant l'ennui (titre hermétique, contexte trop relié à la France et peut-être un petit côté passéiste agaçant). J'avais tort car très vite, je suis entrée avec plaisir dans ces chroniques intitulées d'un objet ou d'un souvenir. Je me suis sentie interpellée par les propos de l'auteur, même si époque et pays diffèrent, et ses réflexions sur les objets qui nous entourent dans notre vie quotidienne touchent au plus près de tout lecteur qui veut bien se laisser prendre dans les filets de la réminiscence. Un bel exercice de mémoire et du souvenir, dont le mot-clé est celui de rémanence.
Je crois maintenant être prête à plonger dans le roman de Georges Pérec, La vie mode d'emploi.
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Les objets de son enfance sont l'occasion pour l'auteur de passer en revue ses souvenirs et le temps qui s'est écoulé depuis. Je n'y ai pas vu de profondeur mais beaucoup d'ennui.
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Voilà un objet bien intéressant et intrigant. Il est rare d'entendre parler d'autobiographie des objets. Pourtant, c'est bien d'eux que parle François Bon, à travers 64 petits articles. du nylon à l'armoire aux livres, en passant par les jouets, la poule mécanique ou les sandales indiennes. Mais, l'auteur ne peut parler uniquement de ces objets de façon détachée. Au détour d'une description, sa vie entre en scène, sa relation avec sa famille, ses amis, les objets du quotidien. L'écrivain en action évoque ses souvenirs, fait des allers-retours entre les décennies. Il utilise les objets pour faire jaillir des sentiments, des regrets, du plaisir, et il invite le lecteur à pénétrer dans ce grenier empli d'objets.
Au début, on ne sait pas trop où regarder, on farfouille un peu, on hésite. Puis l'auteur nous prend par la main et nous montre ce qui lui semble important aujourd'hui ou ce qui l'a été dans son enfance. Jeunes lecteurs, il y a beaucoup de choses dont vous n'avez jamais entendu parler, mais rassurez-vous, certains passages vous sont plus familiers. Et puis, c'est l'occasion de comprendre un peu mieux les habitudes des parents et grands-parents. D'ailleurs, vous rirez sûrement de certaines coutumes qui peuvent sembler bien inutiles aujourd'hui. Pour les moins jeunes, vous trouverez certainement votre bonheur et de quoi vous souvenir des belles années vécues. C'est drôle de voir l'évolution des technologies, des façons de s'occuper et de vivre finalement. Tout ce dont parle François Bon ne remonte pas à tant d'années que ça, et pourtant on sent une réelle fracture entre certaines choses. L'auteur lui-même affirme que de nouveaux objets, comme l'ordinateur, ont remplacé les anciens de façon quasi définitive, et c'est assez triste de voir à quel point on s'est détourné de certaines pratiques.
Dans ces deux mondes présentés, tout semble très doux, feutré, comme si le voile du temps avait déposé de la poussière et que vous deviez ne pas marcher trop vite pour éviter d'en mettre partout. Vous êtes invité à lire et découvrir dans la sérénité, confortablement installé dans un espace vraiment charmant. En somme, vous entrez dans une sorte de musée dont vous savez que vous faites un peu partie, car vous accordez, vous aussi, une valeur à certains objets décrits ici. À travers son enfance, François Bon raconte celle de beaucoup de personnes qui ont vécu à son époque et permet aux nouvelles générations de comprendre les évolutions de certaines coutumes et de faire des parallèles intéressants, voire surprenants.
Lien : http://voulezvoustourner.blo..
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Merci pour ce tour historique de nos gestes communs et si forts en nous.
Les maisons de famille dont on garde la nostalgie, par la simple restitution du rôle de cloches de la bâtisse comme l'ambiance illustrant les fonctions définies de chacun.
Je ressors nimbée d'images personnelles, réactivées vers ma conscience par la succulente description des livres de références... diverses
Merci
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Souvenirs d'enfance de l'auteur né en Vendée au début des années 1950 à travers des objets disparus mais qui peuplaient son quotidien. Forme originale mais ce livre ne laisse pas de souvenir impérissable (pour moi en tout cas).
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Quel ennui!! Et pourtant ces objets appartiennent aussi à ma génération. Construction hasardeuse des phrases, style ampoulé. N'est pas Proust ou Balzac qui veut. Auteur prétentieux et réactionnaire. Livre conseillé aux Bts dans le cadre d'un sujet d'étude sur les objets. Comment imaginer que ce type d'ouvrage puisse réconcilier or les jeunes avec la lecture !!
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Quel auteur français jouissant de la plus maigre notoriété peut, en toute honnêteté, se vanter d'écrire aussi mal que François Bon ?
Notre pays s'honore pourtant d'une mine inépuisable de cacographes, de laquelle j'ai extrait, modestement, un magnifique filon aurifère et c'est miracle si nous parvenons en lisant leurs torchons à distinguer, pour certains d'entre eux, les mains des pieds, et les pieds d'organes moins nobles.
Et pourtant, tel un aigle royal, François Bon plane au-dessus des poules, des coqs et des bécasses germanopratins, à quelques hauteurs stratosphériques de cette volaillerie intarissable et qui semble inlassablement se reproduire à mesure, nous assure-t-on, que le monde de l'édition et celui de la presse écrite sont en crise, une crise qui, paraît-il, s'accroît un peu plus chaque jour, peut-être, justement, parce que lesdits torcheculatifs échotiers sont publiés et relayés par lesdits bons petits soldats de la réclame, la réclame se nourrissant de la réclame, la médiocrité de médiocrité, la cacographie de cacographie, tous ces nains bavards y trouvant finalement un tronc en décomposition où étendre leurs rhizomes.
Lien : http://www.juanasensio.com/a..
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Malgré le style et les ambiances caractéristiques d'une époque , à travers ses objets , on plonge un peu trop dans la nostalgie , quii est souvent le propre des "quinquats" .
Tous ceux qui ont vécu cette époque ,s'y retrouveront bien sûr ; mais on auraiit aimé un autre souffle . qui aurait permis d'attirer un lectorat plus jeune .
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Première fois dans l'univers de François Bon, et stupéfaction après quelques pages de ne pas le trouver là où je l'aurais imaginé. On est toujours trop prompt à enfermer dans des cases les auteurs qu'on n'a pas lus.

Lire la suite sur mon site : http://chroniques.annev-blog.fr/2012/09/chronique-livre-autobiographie-des-objets/
Lien : http://chroniques.annev-blog..
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