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EAN : 9782848196091
70 pages
Créer (23/02/2017)
2.5/5   4 notes
Résumé :
De « La Belle Époque » aux « Années Folles », nous vous présentons les trois plus grandes figures de la gastronomie traditionnelle de notre grande région .

La Mère Quinton - La Mère Fillioux - La Mère Bizolon
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ode à la gastronomie auvergnate et lyonnaise...

Mon avis est un peu aigre-doux.

Côté doux, ce fut un plaisir de se plonger dans la Belle Epoque et les Années Folles avec ces 3 femmes qui m'ont rappelé mon arrière grand-mère, penchée sur ses casseroles mijotant des heures sur la cuisinière à fioul.
J'ai aussi beaucoup apprécié d'apprendre des détails et anecdotes sur le monde de la gastronomie, des bougnats et de l'Exposition Universelle.

Côté aigre, c'est un peu fouillis ; le récit manque d'un fil conducteur un peu plus droit. On se perd dans les digressions, les changements d'époques, les anecdotes concernant soit une des Mères, soit la gastronomie autrefois, soit la gastronomie actuelle. Certains faits sont traités pour des néophytes, alors que d'autres sont peu compréhensibles pour le commun des gastronomes/historiens. Je ne suis pas certaine que tout le monde sache ce qu'est un tablier de sapeur...
L'introduction m'a déplu avec ses revendications anti-malbouffe trop appuyées. Certes, elles sont justifiées, mais peut-être pas dans ce livre, ou dites avec plus de rondeur pour éviter que le lecteur n'en retire l'impression de se faire vertement rappeler à l'ordre.
Les 3 portraits des Mères ne sont quant à eux pas traités de la même manière. On a la sensation de bien connaître la Mère Bizolon, un peu moins la mère Quinton et encore moins la Mère Fillioux, mais par contre c'est sa cuisine qui est la plus détaillée.
J'aurais bien aimé un récit qui ressemble un peu plus à un conte.

Bref, même si je suis restée sur ma faim, j'ai bien aimé découvrir ce monde.

Je sais, ma critique est assez salée, mais j'avoue avoir été à bonne école (hôtelière), fréquenter très régulièrement l'Auvergne (moins Lyon), et quand je ne suis pas le nez dans un bouquin, je suis dans ma cuisine au-dessus d'une casserole.

Alors, faut-il le lire ? Oui. Mais prévoyez une connexion internet à proximité pour rechercher les éléments pour lesquels il vous manquerait des informations. Quant à moi ce week-end, je vais tester la recette du poulet au vinaigre à la Lyonnaise...

Et merci à Masse Critique/Babelio et à l'éditeur de m'avoir fait découvrir cet ouvrage que selon toute probabilité je n'aurais pas acheté, car je ne lis que très rarement des documentaires historiques.




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La Mère Quinton, la Mère Fillioux et la Mère Bizolon, trois figures emblématiques de la gastronomie française de la Belle Epoque et des Années Folles. La première est auvergnate, les deux autres sont lyonnaises. Restaurant gastronomique et bouchon lyonnais, clientèle de luxe, bourgeoise ou ouvrière, ces trois grandes cuisinières incarnent différents mouvements gastronomiques. Bernard Boucheix a choisi de les regrouper dans une même biographie sous prétexte de la réunion récente des régions Auvergne et Rhône-Alpes au sein d'une même grande région.
Je suis tellement désolée, lorsque je referme un livre, déçue… le prologue, culpabilisant et moralisateur sur la malbouffe d'aujourd'hui, m'a mise mal à l'aise. Il utilise l'évolution des moeurs pour justifier une biographie sur la gastronomie. Pourquoi pas. Mais poussons dans ce cas le raisonnement de l'auteur jusqu'au bout : si aujourd'hui on mange mal et vite, des trois modèles culinaires présentés dans cet ouvrage, seuls le premier et le deuxième peuvent être considérés comme des exemples à suivre. Et encore !
Bernard Boucheix tente des parallèles entre les trois restauratrices. Il parle d'une « même histoire commune ». Je ne suis pas convaincue par son raisonnement. Elles sont toutes les trois de racine paysanne et ont parlé un patois local avant de parler français ; c'est peu, pour justifier d'une histoire commune. D'ailleurs, les pages dédiées à l'une ou l'autre des trois « Mères » ne sont pas construites sur le même plan. le plan des chapitres consacrés aux deux premières est en plus confus et peu convaincant. de la « Mère Quinton », l'auteur évoque les mondanités (le couple d'amants qu'elle a couverts et le Cabaret Belle Meunière à l'Exposition Universelle 1900) et ouvre le débat l'émigration auvergnate au fil des siècles ; quel rapport ? La « Mère Fillioux » est davantage évoquée derrière ses fourneaux ; le lecteur a même le droit à une recette de poularde pochée. Elle sert de prétexte à une réflexion sur l'identité gastronomique de l'Auvergne et de Lyon, sur la naissance des Chocolats Voisin et la consommation des crêpes et beignets ; je ne vois pas de lien avec la cuisinière. La « Mère Bizolon » est la seule « Mère » de cet ouvrage dont le chapitre dédié est entièrement consacré à sa vie et aux bouchons lyonnais qu'elle a si bien incarnés. Ce chapitre décrit de manière intéressante les différences culturelles entre les bouchons fréquentés par des ouvriers et la haute gastronomie raffinée et luxueuse. C'est le seul chapitre de cet ouvrage qui m'a vraiment intéressée.
Hormis des précisions sur la vie de la « Mère Bizolon » qui, des trois, est probablement la femme d'exception la plus admirable, je n'ai rien appris. La biographie est décousue, mal écrite. Des propos convenus hors contexte (sur le jazz, le surréalisme, le music-hall et j'en passe). Des digressions personnelles tout à fait inutiles. Des répétitions d'idées entre le prologue, le contenu et l'épilogue, qui fatiguent la lecture. La tentative d'unité régionale Auvergne-Rhône-Alpes à travers cet ouvrage n'a aucun intérêt. Heureusement, de nombreuses illustrations d'époque agrémentent le récit et le rendent plus vivant, surtout celles sur lesquelles figure la « Mère Bizolon », moins statiques que les poses des autres « Mères » ou les cartes postales paysagères.
Je regrette de fermer l'ouvrage sur cette note négative, d'autant plus qu'il a suscité en moi de l'intérêt pour ces trois femmes, mais sans l'assouvir.
Lien : https://akarinthi.com/
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De « La Belle Époque » aux « Années Folles », nous vous présentons les trois plus grandes figures de la gastronomie traditionnelle de notre grande région. Elles ont marqué de leur empreinte, par leur personnalité hors du commun, le monde de la restauration. Leur célébrité a largement dépassé les frontières de leur territoire. La première, « La Mère Quinton », l'Auvergnate la plus connue au monde, fut cette belle meunière de notoriété internationale. Soeur douairière gardienne de cette fabuleuse histoire d'amour entre le Général Boulanger, « L'Empereur des amoureux » et La Vicomtesse de Bonnemains, « La Dame aux oeillets rouges », elle devint un mythe vivant. La seconde, également d'origine auvergnate fut, de par son incroyable renommée au cours de « La Belle Époque », la première « Mère » lyonnaise la plus connue de France : « La Mère Fillioux ». Enfin, la dernière, décorée de la Légion d'Honneur, icône nationale pendant « Les Années Folles » pour son dévouement auprès des soldats, n'est autre que : « La Mère Bizolon ». Trois Femmes et trois histoires à la fois si différentes et si communes. Trois destinées qui marquent à tout jamais la gastronomie française.
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Bof un ouvrage qui retrace les grandes figures féminines et historique de la gastronomie locale mais qui ne donne pas particulièrement l'eau à la bouche.. la maquette est particulièrement peu engageante, et les illustrations non plus.. le livre est assez documenté mais souffre vraiment d'une pagination austère et d'un manque de moyens évident.. on passe..

merci à Babelio et à l'éditeur- masse critique
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