Curieux....
J'ai terminé
Jules Bouc l'autre jour, et j'ai cependant l'impression de n'avoir pas terminé le bouquin.
Étrange:
Jules Bouc a été publié en 1987, et j'avais le sentiment de parcourir des pages écrites fin-19e ou début 20e siècle... de ce style un peu précieux et si agréable à déguster (enfin, pour moi...)
Dans
Jules Bouc, premier opus d'un
Daniel Boulanger que je découvre, je me trouvais à la fois dans L' abbé Jules (tiens donc) de Mirbeau, dans Je suis un soir d'été de
Jacques Brel (allons donc!), et même chez
Maupassant ou
Flaubert.
Daniel boulanger possède la science de ces noms qui sonnent avec des prénoms adéquat:
Jules Bouc, Valentin Thouin, et d'autres dont je laisse la jolie découverte au prochain lecteur... Des noms, au service d'une histoire qui chemine son train provincial dans une recherche de plus en plus effrénée sur la vie de l'énigmatique...
Jules Bouc.
Clairement,
Jules Bouc est un livre où flâner, traîner avec ces personnages d'une ville de province sans âge, restée dans un autre siècle.. Tout à fait "raccord " avec l'écriture singulière de l'auteur. Ces hommes et femmes, artiste, artisan, commerçants, notables... empressés d'offrir à Nocquoy une statue à la gloire de
Jules Bouc. Cette oeuvre du sculpteur Dièze dont le projet et l'emplacement n'arrêtent pas de changer tout au long du récit.
Curieux,
Une lecture envoûtante, qu'il ma fallu quitter, mais que j'ai l'impression de ne pas quitter.