AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Red Light tome 1 sur 3
EAN : 9782896496822
VLB Editeur (10/05/2016)
3.31/5   26 notes
Résumé :
Montréal, début des années 1920. Depuis son retour des tranchées, Eugène Duchamp, opiomane taciturne et infirme de guerre, vit reclus avec sa femme Pei-Shan dans un appartement miteux du quartier chinois. Quand une jeune prostituée frappe à sa porte pour le supplier de retrouver le bébé qui lui a été enlevé, l'ancien policier accepte de l'aider malgré ses réticences. Duchamp a beau répéter qu'il n'est pas détective privé, il sait qu'il est le seul à pouvoir élucider... >Voir plus
Que lire après Red Light, tome 1 : Adieu, MignonneVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
3,31

sur 26 notes
5
4 avis
4
2 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
1 avis
Polar historique dans le Montréal des années 20.

Le héros de ce roman, c'est un ancien policier qui a fui une situation trouble et une déception amoureuse en allant faire la guerre en Europe. Il en est revenu gravement estropié, une jambe tordue et des doigts en moins. Il a aussi contracté l'habitude de l'opium pour contrôler la douleur et s'est marié avec une Asiatique avec qui il se cache dans le quartier chinois.

Et puis un jour, une jeune femme vient lui demander de retrouver son bébé. Elle vit dans une « maison close » et a bien peu de chance que les policiers prennent son affaire au sérieux. À contrecoeur, Eugène Duchamp sortira de son repaire pour l'aider

C'est l'époque de la prohibition, les Américains venaient en masse pour s'encanailler dans les quartiers chauds de Montréal. le « Red Light », c'est une succession de bordels et de maison de jeux qui sont tolérés par la police parce que leurs dirigeants reçoivent leur quote-part.

Un très bon polar : une plume bien aiguisée, une histoire haletante dans une atmosphère particulière, avec des personnages complexes et des problèmes sociaux aussi bien que des problèmes de coeur.

Et c'est le premier tome d'une trilogie, vivement la suite!
Commenter  J’apprécie          150
Montréal. Années 20. le Red Light. Rue Sherbrooke, Saint-Denis, Saint-Laurent et René-Lévesque. Quartier où de nombreux commerces clandestins ont élus domicile pendant les années folles. Eugène Duchamp, ancien flic à la retraire, une jambe en moins, à cause de la guerre. Heureusement qu'il a Mignonne, sa canne qu'il ne laisse jamais. Interpelé par une jeune prostitué, dont l'enfant a été kidnappé, il n'aura d'autre choix que de revenir à la maison, dans ce coin de Montréal qu'il connaît trop bien. Une plongée direct pour le lecteur dans ce pan de l'histoire de la Ville. Un roman très intéressant pour qui s'intéresse à cette époque et qui a envie de complétement s'immerger dans cette époque. Commerce illicite, durs à cuire, petit ou grand caïd... Un bon roman, une bonne enquête, des personnages qui tiennent la route... mais c'est lent, peut-être un peu trop pour moi... Mention spéciale à la couverte que je trouve magnifique.
Commenter  J’apprécie          140
Premier tome de la trilogie “Red Light”, cette histoire d'un ex-flic opiomane qui sort d'un genre d'hibernation volontaire pour tenter de retrouver un bébé volé étonne à plus d'un titre. D'abord parce cette période du Montréal olé-olé a peu été exploitée par la littérature; les interactions entre la police corrompue, la mafia italienne et les fumeries chinoises créent un monde intéressant. L'omniprésence des bordels et leur intérêt stratégique, pas seulement économique mais comme lieux de rencontres où l'information coule à flot complète un décor historique assez riche.

Quant au récit lui-même, la progression de l'enquête est plutôt sinueuse, ralentie à la fois par des personnages haut placés protégeant leurs intérêts et par les errances de l'enquêteur tant sentimentales que reliées à ses dépendances. le rythme est lent, les apartés d'intérêt inégal, la multiplication d'éléments secondaires embrouillent au lieu d'enrichir. Au total c'est dense et on a de la misère à pointer et suivre la trame principale. Reste que ce n'est pas mauvais mais je demeure avec l'impression que l'auteure a voulu en mettre trop dès le départ. Dommage puisque le personnage central atypique aurait mérité plus d'attention.
Commenter  J’apprécie          70
Montréal,les années 20, le quartier du Red Light.
Eugène Duchamp, ex-policier, revenu gravement blessé de la Grande Guerre et opiomane pour apaiser momentanément les douleurs de l'esprit et de sa jambe blessée,sa jambe de guerre. Il ne se déplace jamais sans sa canne,sa mignonne.
Après avoir quitté la police et Montréal en urgence et s'engager dans l'armée pour échapper à la mafia locale, il est revenu discrètement avec une nouvelle femme pour se cacher dans le quartier chinois.Mais les ennuis vont vite le rattraper par le biais d'une jeune prostitué dont le bébé a disparu...
M.E Bourassa nous plonge dans le Montréal interlope et exotique des de l'époque où s'agite la faune bigarrée à laquelle on peut s'attendre. Dur à cuire, têtu, au sens de l'humour aiguisé, Duchamp encaisse les coups avec philosophie et va au bout des choses quoique cela lui en coûte.
Les dialogues parfois crus, sont riches en argot québecois (ayoye j'ai eu un peu peur au départ mais de l'avoir pratiqué 3 semaines il y a quelques semaines c'est ben correct et moindrement dur à suivre) et apportent un plus à un récit sombre à l'action qui monte crescendo et qui pose les bases de cette trilogie Red Light.
Commenter  J’apprécie          10
Résumé : Montréal, début des années 1920. Depuis son retour des tranchées, Eugène Duchamp, opiomane taciturne et infirme de guerre, vit reclus avec sa femme Pei-Shan dans un appartement miteux du quartier chinois. Quand une jeune prostituée frappe à sa porte pour le supplier de retrouver le bébé qui lui a été enlevé, l'ancien policier accepte de l'aider malgré ses réticences. Duchamp a beau répéter qu'il n'est pas détective privé, il sait qu'il est le seul à pouvoir élucider cette affaire dont les autorités se désintéressent. Son enquête prendra des dimensions insoupçonnées et le mènera des quais mal famés du port aux demeures patriciennes sur les hauteurs du mont Royal.

Commentaires : Comme l'indique la quatrième de couverture, ce roman noir « est le premier tome d'une trilogie qui nous transporte dans le quartier du Red Light de Montréal, où une faune bigarrée venait oublier ses malheurs dans les effluves de l'alcool de contrebande et la musique des cabarets ». Et croyez-moi, dès les premières plages, le lecteur est plongé dans l'atmosphère glauque de ce quartier mal famé de la Métropole d'après la Première Guerre mondiale.

Tout est crédible dans cette fiction : les personnages crapuleux, les descriptions des lieux de débauche, les mentalités des différents groupes sociaux, la violence sous toutes ses formes même encouragée par les forces policières. L'auteure a aussi choisi d'écrire les dialogues dans une langue populaire et crue, avec parfois une certaine inconstance.

Dans un récit original et bien ficelé, direct et sans longueur, Marie-Ève Bourassa nous entraîne dans les péripéties d'une enquête qui progresse à un rythme qui suscite la curiosité et l'intérêt du lecteur. Passant des milieux les plus pauvres de la cité son lot de maisons closes, de prostituées, de piqueries, de cabarets plus ou moins louches sous la gouverne de mafieux acoquinés avec des policiers crapuleux, des orphelinats, des hôpitaux, des biens pensants de la haute bourgeoisie anglophone qui, lorsqu'on gratte un peu le vernis de la probité cache des objectifs pas toujours reluisants.

Un récit qui repose sur de nombreuses recherches permettant d'atteindre un réalisme tel que le lecteur est abruptement plongé dans l'ambiance glauque du Montréal des années 20. Hâte de lire la suite intitulée Frères d'infortune.

Ce que j'ai aimé : Tout : les personnages, l'intrigue, les descriptions des lieux.

Ce que j'ai moins aimé : -

Lien : http://avisdelecturepolarsro..
Commenter  J’apprécie          00


critiques presse (1)
LaPresse
07 juin 2016
Dans ce premier polar tout à fait remarquable, l'auteure nous entraîne dans le Montréal très exotique des bordels de l'époque où s'agite une faune bigarrée de prostituées, de malfrats et de paumés.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
N’y avait pas que les hommes qui étaient passés dessus : le temps, la misère aussi. Usée. Vulgaire. Trop maquillée. C’était une femme qui avait manqué de tout et qui remplissait le vide comme elle le pouvait, ignorant que ça ne faisait que le creuser davantage chaque fois.

(vlb, p.35)
Commenter  J’apprécie          90
Pour passer au travers, on s’encourageait avec des promesses de printemps. Mais quand on y regardait de plus près, on se rendait compte que le printemps existait rarement passé seize ans.

(vlb, p. 157)
Commenter  J’apprécie          110
Il faisait maintenant presque tout à fait noir et un vent frais s'était levé. On allait avoir droit à un bel orage. Les feuilles des arbres se retournaient dans tous les sens, et j'ai pensé à regret que, bientôt, elles seraient au sol. J'avais beau tempêter contre la chaleur, c'est le froid qui m'affectait le plus, ce froid qui s'accompagnait toujours d'une profonde sensation de vide et intensifiait le mal qui me grugeait les membres. Pour passer au travers, on s'encourageait avec des promesses de printemps. Mais quand on y regardait de plus près, on se rendait compte que le printemps existait rarement passé seize ans.
Commenter  J’apprécie          00

Video de Marie-Ève Bourassa (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marie-Ève Bourassa
Trois entre­vues en solo et en rafale avec des auteur.rice.s autour d'un même sujet: le polar. Enquêtes, traf­ic d'armes, jus­tice… le polar se développe à tra­vers des his­toires hale­tantes de crimes, de fugitif·ve·s et d'inspecteur·rice·s. Venez à la ren­con­tre de ces auteur·rice·s contemporain.e.s qui font aug­menter notre rythme car­diaque au fil des pages: Mau­reen Mar­tineau (Crim­inelles), Marie-Ève Bouras­sa (Tout écar­tillées) et André Jacques (Les gouf­fres du Karst). Ani­ma­tion: Mor­gane Marvier.
Avec: Maureen Martineau, Auteur·rice André Jacques, Auteur·rice Marie-Eve Bourassa, Auteur·rice Morgane Marvier, Animateurrice
Livres: Les gouffres du Karst Criminelles Tout écartillées
Le Site Web du #SalonDuLivreDeMontreal : https://www.salondulivredemontreal.com/
Retrouve-nous sur tous nos réseaux sociaux
INSTAGRAM: https://www.instagram.com/salonlivremtl/ TIKTOK: https://www.tiktok.com/@salonlivremtl TWITCH: https://www.twitch.tv/lismoimontreal DISCORD: https://discord.gg/7MP3veRP FACEBOOK: https://www.facebook.com/salondulivredemontreal/
#slm2021
+ Lire la suite
autres livres classés : Montréal (Canada)Voir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (68) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature québécoise

Quel est le titre du premier roman canadien-français?

Les anciens canadiens
La terre paternelle
Les rapaillages
L'influence d'un livre
Maria Chapdelaine

18 questions
220 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature québécoise , québec , québécoisCréer un quiz sur ce livre

{* *}