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3,58

sur 483 notes
Pourquoi je l'ai choisi:

L'année dernière j'avais joué le jeu de l'unité derrière cette bannière du coeur, des Restos du coeur. Il me semblait évident, voire important de promouvoir ce genre d'actions car nous ne pouvons rester insensible à cette association d'entraide aux plus démunis. L'année dernière c'était 3 repas distribués, cette année 4… 5 euros ce n'est pas tant que ça d'investissement quand on sait que certains sont si dépendants de cette aide.

Ce que j'ai ressenti:

Parlons chiffre donc et du 13 en particulier. A l'heure des infos qui tournent en boucle dans le foyer, 13, n'est ce pas un chiffre maudit????…C'est donc les larmes aux yeux, la boule au coeur que j'écris cette chronique mais il me parait indispensable de rester mobiliser et de ne pas se laisser envahir par la peur, de rester soudés dans nos plus belles actions qui nous caractérisent, de faire bloc ensemble.13, quelle petite déception de ne trouver que 12 auteurs, mais bon, cette douzaine a rempli haut la main mes attentes, et ce thème de Frères et Soeurs sonne bien avec une de nos plus belles valeurs françaises: la Fraternité.

C'est un thème si riche que je ne m'étonnes pas qu'il est su inspirer ces auteurs! Un sujet fort, empli d'amour et de répulsion, une infinité d'échanges qui nous met en lumière notre propre place au sein de la fratrie qui nous est propre. Un sacré remue ménage dans nos forts intérieurs!!!!Maintenant, à table!!!!!

Françoise Bourdin ouvre encore le bal de ce recueil de nouvelles, et nous offre une fraternité d'entraide. Chacun des deux frères comblent les manques de chacun, une belle preuve d'amour!

« Dans une fratrie, la solidarité n'était-elle pas de rigueur? »

Michel Bussi m'a totalement surprise, comme à son habitude, avec ses soeurs photographes.

Chattam m'a ravie jusqu'au vomissement avec son histoire de frères et soeurs.

Stephane de Groodt m'a laissée par contre très perplexe avec son histoire de frères Coen.

François d'Epenoux nous offre une photo de famille pathétique et plutôt triste.

« J'étais leur petit frère et tout allait pour le mieux dans la meilleure fratrie du monde. »

Karine Giebel dénonce un fait de société mondial immonde et je me joins à elles, mes soeurs de coeur, qui choisissent la Liberté. Un texte fort et triste mais un mal nécessaire pour sensibiliser les gens à cette horreur perpétrée dans trop de pays encore.

Douglas Kennedy montre que les affaires de famille ne sont jamais propres, et les confidences trop souvent dangereuses!

Alexandra Lapierre nous invite à découvrir une fratrie pas comme les autres sous couvert de secrets inavouables derrière les sourires de circonstances.

Agnès Ledig nous crée une famille Nouvelle, loin de celles traditionnelles…..

Nadine Monfils m'a surprise avec son personnage rêveur et à coté de la plaque!!!!Une histoire dérangeante!

« Et qui te dis que les gens qui réalisent leurs rêves sont plus heureux que ceux qui se les imaginent? La réalité déçoit toujours. L'imagination, jamais. »

J'ai adoré le monde coloré de Romain Puertolas.

On retrouve Bernard Weber en conclusion comme l'année dernière pour une histoire de jumellité hors du commun.

L'année dernière j'avais fait un top 3 (très spécial, lol) si je devais en refaire un cette année avec ce recueil, je mettrai Michel Bussi, Maxime Chattam et Bernard Weber, car ce sont les trois histoires qui m'ont le plus déstabilisée dans ce thème de la fratrie!!!!

En bref, un bon moment de lecture dans l'ensemble!!!!

Lien : https://fairystelphique.word..
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En ce début novembre 2015, les éditions Pocket récidivent et proposent une seconde édition du recueil de nouvelles 13 à table en faveur des restos du coeur. Cette fois-ci, la générosité de tous permettra de financer 4 repas (et non plus 3 comme l'an dernier) pour chaque livre acheté.

Lors de la précédente édition, ce sont 1 400 000 repas supplémentaires qui ont pu être offerts grâce à l'élan de solidarité de tous les intervenants de la chaîne du livre. Cette fois encore, tous on participé gracieusement à cette belle aventure humaine (les auteurs bien sûr, l'éditeur, l'imprimeur, les publicitaires, les médias…).

5 € pour se faire plaisir et faire une bonne action, pourquoi se priver ?

La brochette d'auteurs est, une fois de plus, magnifique. Il y en a pour tous les goûts, une variété de senteurs et d'émotions qu'on ne retrouve nulle part ailleurs. de l'amitié, de belles émotions, de moins belles, de la violence, de l'humour… sur le thème « frère et soeur ».

Au menu, douze auteurs (le treizième à table étant donc le lecteur) :

Un repas familial, avec Françoise BOURDIN et son histoire intergénérationnelle

Un repas surprise, avec Michel BUSSI et son intrigue à la chute marquante

Un repas carnivore, avec Maxime CHATTAM qui fait du CHATTAM (rien qu'à l'idée des yeux ronds que vont faire les lecteurs non habitués à son univers littéraire, je me marre tout seul)

Un repas arrosé, avec Stéphane DE GROODT, qui (comme à son habitude) nous inonde de ses jeux de mots impayables

Un repas de retrouvailles, avec François D'EPENOUX et sa drôle et émouvante histoire

Un repas glacé, avec Karine GIEBEL et sans doute la nouvelle la plus mémorable du recueil. Un récit dur et très touchant, piquant et utile. On y retrouve son style inimitable, mais sur une thématique loin de ses écrits habituels

Un repas de famille, avec Douglas KENNEDY dans cette nouvelle autobiographique (du moins je suppose) qui nous délivre une petite leçon de vie

Un repas solitaire avec Alexandra LAPIERRE et son histoire d'un fils unique (ou pas)

Un repas de rencontre avec Agnès LEDIG qui nous montre bien ce que peuvent être de vrais frères et soeurs

Un repas catégorie bistrot (et croquettes pour chien) avec Nadine MONFILS et ses belgitudes

Un repas farfelu, avec l'humour incomparable de Romain PUERTOLAS. Comme à son habitude, il nous propose une histoire loufoque, mais avec un vrai fond et un message qui passe. Magnifique

Un repas double portion avec Bernard WERBER qui nous parle de jumeaux (et arrive à faire le lien avec ce qu'il développe dans son dernier roman en date)

Chacun aura ses préférences, selon ses goûts, selon son humeur. Pour moi, j'ai été particulièrement marqué par la lecture des nouvelles de Giébel, Puértolas et Chattam.

Vous auriez tort de refuser l'invitation. Venez vous attablez avec nous, plus on est de fous, plus on (se) fait du bien.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Parmi ces 12 nouvelles sur le thème de la fraternité, trois d’entre elles ont retenu plus particulièrement mon attention.

- Aleyna de Karine Giebel.
Une histoire poignante et révoltante qui nous prend aux tripes. Comment peut-on donner à des petites filles de si jolis prénoms : « Aleyna , ça veut dire éclat de lumière - Günes, ça veut dire soleil -Hasret, ça veut dire nostalgie », et ne pas les considérer comme des êtres humains ?
Des jeunes filles étouffées par les traditions et sacrifiées au nom de « l’honneur ». Des héroïnes jugées comme hors-la-loi par leurs bourreaux, aveuglés et enfermés dans leurs traditions archaïques.
Aleyna a un frère jumeau, Aslan. « Aslan, ça veut dire lion ». L’amour fraternel pourra-t-il sauver Aleyna ?

- La robe bleue, Nadine Monfils.
Un café triste et misérable. Rose, une femme que personne ne remarque. Elle s’accroche à ses rêves. Un jour, peut-être, elle quittera cet endroit sordide, où elle trime à servir des « avaleurs d’illusions ». Elle aime sa sœur… Mais encore plus sa chienne Spéculos...Un rêve dans la tête, peu importe s’il se réalise, et la vie devient plus supportable.

- Le premier Rom sur la lune.
Malgré la misère, ou, à cause d’elle, un Rom s’échappe de la réalité pour un instant. Il est encore dans la lune. Il rêve d’un monde plus juste. Un Rom qui ne manquera jamais la promesse faite à sa sœur Luludja, et dont la présence lui réchauffe le cœur.

Chaque nouvelle apporte une ambiance différente. Pour celle de Maxime Chattam : « Ceci est mon corps, ceci est mon péché », il vaut mieux avoir déjà mangé avant de la lire, au risque de se couper l’appétit ! Je n’ai pas trop aimé la nouvelle : « Frères Coen » de Stéphane de Groodt.

13 à table!...douze auteurs, le 13è étant l'invité de noël,( vous, pourquoi pas ?,si vous n'êtes pas superstitieux !) ...
Des nouvelles parfois surprenantes…
Comme treize desserts servis à table.
Il y en a pour tous les goûts.
Un livre à offrir pour permettre à chacun de se mettre à table, surtout en cette période de Noël.



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Je ne ferais très certainement pas une critiques sur les nouvelles que renferme ce recueil.. Elles sont bonnes mais comme toujours certaines sont meilleures que d'autres.

Simplement pour dire que ce petit livre qui ne coûte quasi rien fait un grand bien à ceux qui en ont besoin. Des repas pour les plus démunis et une lecture agréable pour nous lecteurs.
De bons auteurs sont au RDV cette année. On retrouve Chattam et Weber (qui étaient déjà présent lors du cru précédent).. et Douglas Keneddy se joint a eux cette année.

Je ne peux que conseiller l'achet (et non le prêt) de ce petit livre
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2ème édition de l'opération 13 à table, lancée l'année dernière au profit des Restos du Coeur. J'avais déjà acheté le livre l'année dernière (bien que j'avoue avoir complètement oublié de le lire..) et c'est donc naturellement que j'ai acheté celui de cette année. Sauf que cette fois-ci, je l'ai lu immédiatement.

Nous retrouvons donc le même principe que l'an passé avec 13 nouvelles, de 13 auteurs différents, réunis autour d'une même thématique : les liens entre frères et soeurs.

Pour la plupart des auteurs, je n'avais rien lu d'eux, et cela m'a permis de découvrir un peu leur style, même si une nouvelle c'est un peu court, cela permet malgré tout de se faire une idée.

Sans surprise, les auteurs que j'aime ont constitué les meilleures nouvelles. Douglas Kennedy, Maxime Chattam, Bernard Werber et Karine Giebel sont vraiment au top.

J'ai également découvert Françoise Bourdin dont la nouvelle est vraiment sympathique. Michel Bussi est pas mal aussi, même si je trouve la fin un peu particulière.

Les autres auteurs ne m'ont pas trop marqués, car même s'ils se laissaient lire sans soucis, leurs nouvelles ne m'ont pas laissées un souvenir impérissable. Par contre, je n'ai pas trop apprécié Romain Puértolas et sa nouvelle sur un Rom. J'ai trouvé ça trop facile, trop porté sur la critique, trop moralisateur. Et bien évidemment j'ai détesté la nouvelle de Stéphane de Groodt, qui est la plus courte du livre, et qui est bardée de jeux de mots d'une banalité hallucinante. Ce n'est ni drôle, ni intéressant, c'est juste gênant. Je n'apprécie pas le personnage lorsque je le vois à la tv, dans les journaux ou l'entends à la radio mais je n'avais rien lu de lui et je comprends pourquoi.

Le livre est donc très inégal et cible plusieurs publics. Mais dans l'ensemble il est agréable à lire et il sert la bonne cause. À acheter si la cause vous touche.
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Le principe de ce petit recueil de nouvelles est une fois encore louable. de fait, même si j'ai moins été séduite par les nouvelles que l'année dernière, je ne regrette absolument pas cette petite contribution au restaurant du coeur. ( d'où les 4 étoiles)
K. Giebel et B. Werber sont les deux nouvelles que j'ai le plus appréciées.
Un bravo particulier à K. Giebel qui a réussi à happer le lecteur en changeant complétement de style.
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13 nouvelles achetées pour les restos du coeur mais aussi parce j'étais curieuse de lire les récits d'écrivains contemporains et renommés autour d'un thème commun, en l'occurrence la fratrie (et/ou la sororité).

Je n'ai pas été déçue mais j'ai mes préférences, bien entendu.
Tout comme moi, éprouverez-vous ou avez-vous éprouvé semblables impressions ?

Apprécierez-vous – ou avez-vous apprécié – le suspense et la fin étonnante de la seconde morte de Michel Bussi ?
Trouverez-vous – ou avez-vous trouvé – plus convenue Cent balles de Françoise Bourdin ?
Frémirez-vous – ou avez-vous frémi – d'épouvante à la lecture de Ceci est mon corps, ceci est mon péché de Maxime Chattam ?
Arborerez-vous – ou avez-vous arboré – un large sourire en lisant Frères Coen de Stéphane de Groot, courte nouvelle qui consiste en jeux de mots humoristiques ?
Serez-vous – ou avez-vous été ému – presque jusqu'aux larmes avec La main sur le coeur de François d'Epenoux ?
Vous révolterez-vous – ou vous êtes-vous révolté – en prenant connaissance du sort dévolu à Aleyna (et ses semblables) de Karine Giebel ?
Vous renfermerez-vous – ou vous êtes-vous renfermé – en vous-même en méditant sur Tu peux tout me dire de Douglas Kennedy ?
Serez-vous – ou vous êtes-vous – légèrement étonné par Fils unique d'Alexandra Lapierre ?
Songerez-vous – ou avez-vous songé – avec nostalgie au lien si fort qui unit les personnages de Karen et moi d'Agnès Leidig ?
Pénètrerez-vous – ou avez-vous pénétré – dans le monde de la folie avec La robe bleue de Nadine Monfils ?
Partagerez-vous – ou avez-vous partagé – la misère comme on partage une orange en lisant le premier Rom sur la lune de Romain Puèrtolas ?
Et enfin découvrirez-vous – ou avez-vous découvert – la fratrie parfaite avec le récit de Bernard Werber Jumeaux trop jumeaux ?
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13 à table, 12 auteurs et 4 repas pour 5€. En 2015, le collectif littéraire au profit des Restos du Coeur planche sur la fratrie et les rapports qui en découlent.
Frères parasites, frères ennemis, frères chéris (et soeurs bien sûr), tout y passe dans ce recueil. Les secrets de famille y vont également bon train, à charge d'être dévoilés comme dans l'amer "Tu peux tout me dire" de Douglas Kennedy.

Michel Bussy m'a bien emballée avec son histoire de jalousie sororale, entre une aînée aussi sublime que talentueuse et sa cadette banale, passe-partout. La chute en est délicieuse.

Karine Giébel, comme à chaque fois, m'a époustouflée et comme giflée avec son recit d'honneur bafouée par une jeune fille issue d'une famille turque traditionaliste de la banlieue de Mulhouse. Les frères veillent, à coups de poing si nécessaire. L'auteure dénonce avec violence et justesse les mariages arrangés et les exactions commises sur des filles qui ont rêvé d'être libre de leur corps, libre d'aimer. Récit choc pour une réalité choquante au-delà de tout.

Douces, amères ou amusantes, ces fratries se lisent aisément. Exceptée le texte de Stéphane de Groodt. J'ai trouvé sa nouvelle pourtant courte pesante et indigeste. le style lourdingue accumule les calembours tous les deux mots voire plus. Indigeste est donc réellement le qualificatif qui convient. Je ne dois pas être compatible avec son humour et sa tournure d'esprit. Et ne compte pas réitérer l'expérience pour une deuxième chance.
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1 400 000 repas. Voilà ce que les recettes de la vente du premier recueil 13 à table ! paru en novembre 2014 ont permis de financer par l'intermédiaire des Restos du coeur. de quoi encourager tous les acteurs qui ont prêté gracieusement leur concours à cette généreuse initiative (éditeur, auteurs, imprimeurs, diffuseurs...) à remettre le couvert. Nourritures pour le corps et pour l'esprit. Évidemment, on l'achète. Pour soi ou pour offrir ou même les deux. Et on en profite pour découvrir des auteurs, qui ne sont pas exactement les mêmes que l'an dernier. Et pour s'apercevoir que la nouvelle est un exercice difficile qui ne convient pas forcément à tout le monde...

Après le thème inaugural du repas, les auteurs ont été invités à plancher sur un sujet tout aussi porteur : "Frères et soeurs". Jalousies, rancoeurs, secrets de famille, ressemblance, envies... Les déclencheurs ne manquent pas et permettent aux auteurs, chacun dans son univers, de laisser libre cours à leur imagination. A ce jeu, certains sont plus efficaces que d'autres. La palme revient selon moi à Karine Giebel, auteur de polars dont je n'ai absolument rien lu mais dont l'efficacité du texte risque de m'emmener prochainement à l'un de ses romans. Elle s'empare d'un sujet difficile, celui des crimes d'honneur ancrés dans la culture familiale de certains pays et montre comment la fiction peut être parfois plus forte que de longs discours. Sa nouvelle est aussi terrible que nécessaire.

Le reste est beaucoup moins grave, voire plus léger. Parlons d'abord des "trop gentils". Ceux qui, faute d'un vrai point de conflit livrent un texte sans grande aspérité. Françoise Bourdin ne réussit pas vraiment à intéresser avec ses deux frères que tout oppose mais que rien ne sépare, Douglas Kennedy perd son lecteur dans un texte qui semble ne pas savoir où il va (je crois que c'est le plus mauvais, visiblement en manque d'inspiration), François d'Epenoux manque son effet avec cette histoire de fratrie décomposée, Alexandra Lapierre rate un peu son exercice autour du fils unique pas si unique et Agnès Ledig ne convainc pas avec une histoire assez mièvre d'amitié fraternelle.

Par contre, Michel Bussi est fidèle à lui-même, habile à jouer avec la psychologie de ses personnages, même sur quelques pages et à créer une atmosphère qui s'alourdit au fil du récit, pour livrer une vraie nouvelle avec une vraie chute. Maxime Chattam ose tout, c'est horrible et ça marche plutôt bien même si on risque l'indigestion (vous verrez pourquoi et c'était déjà le cas la dernière fois). Stéphane de Groodt a recyclé un de ses textes sur les frères Coen pendant le festival de Cannes... pourquoi pas ? On a bien besoin de les avoir sous les yeux ses textes, pour en saisir tous les jeux de mots. Romain Puertolas m'a bien amusée avec son histoire de Rom accueilli à bras ouverts sur la lune, lui qui est plutôt habitué aux insultes et aux coups de pieds au cul... (mine de rien, on peut dire deux trois choses aussi, avec sa plume). Nadine Monfils s'inspire d'un fait réel que l'on a peine à imaginer. L'amour fraternel peut vous emmener très loin... Enfin, Bernard Werber met en scène deux jumeaux séparés à la naissance et élevés dans des endroits et des milieux différents et qui pourtant, vivent des vies strictement parallèles... Son regard empreint de sciences humaines ne manque pas de se demander ce que la société pourrait faire d'un tel niveau d'empathie.

Allez, on souhaite à ce recueil le même succès qu'au précédent. Qu'il permette d'offrir un maximum de repas. Et accessoirement, qu'il redonne peut-être le goût de lire à ceux qui l'on un peu perdu et permette à certains auteurs de rencontrer un nouveau public.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Bravo, cette fois encore, pour ce projet-livre généreux et solidaire! le thème de l'année 2015: la fratrie,thème propice à l'imagination, décliné en versions forcément très différentes, vu la diversité des auteurs.Je me suis amusée à décerner des prix à celles des nouvelles qui m'ont particulièrement plu.

LA PLUS INATTENDUE: " La seconde morte" de Michel Bussi .Mais il ne pouvait en être autrement avec ce maître dans l'art d'entraîner le lecteur sur de fausses pistes.Quelques indices: Aurélie Leroy, la narratrice, rencontre Raphaël, mais dès qu'elle lui montre une photo de sa soeur aînée, Alexandra,plus belle, plus lumineuse, il tombe amoureux d'elle. La révélation finale surprend...Quelle chute !

LA PLUS POIGNANTE: " Aleyna" de Karine Giebel.J'aurais pu écrire aussi " la plus révoltante"...Le ton est grave, la fin désolante et terrible.Aleyna est une jeune fille musulmane, d'origine turque, qui veut rompre avec le carcan des traditions.Mais est-ce possible, même si son frère jumeau est très attaché à elle ?

LA PLUS TROUBLANTE: " Jumeaux, trop jumeaux" de Bernard Werber .Ou jusqu'où peuvent aller les ressemblances fascinantes de jumeaux élevés séparément et qui se découvrent enfin...

LA PLUS TERRIFIANTE: " Ceci est mon corps, ceci est mon pêché" de Maxime Chattam.J'aurais pu l'intituler aussi " La plus coupe-faim", on est assez proche d'Hannibal Lecter ! Une nouvelle qui met en scène un psychopathe à l'obsession horrible, liée bien sûr au thème des frères et soeurs...

Les autres nouvelles m'ont moins plu, certaines étaient par ailleurs assez éloignées du thème mais c'était en tout cas une lecture-plaisir, et un livre plein d'humanité.
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