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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Se moquer des américains qui rient d'un anglais complexé est-il un compliment à l'anglitude (l'anglicité, l'anglotisme...) ?
Curieusement, il m'a fallu beaucoup de temps pour prendre ce livre au second degré et sourire. Je ne voyais au début qu'un héros assez peu sympathique qui se jetait dans des ennuis évidents, comme la victime potentielle des films d'horreur qui néglige tous les signes avant-coureurs. Je me disais que j'étais dans un scénario stéréotypé : on sait 90% des opéras peuvent se résumer par : la basse essaye d'empêcher le ténor de coucher avec la soprano. le théâtre de Corneille peut-il se caricaturer en lutte entre l'amour et le devoir ? La littérature depuis plus d'un siècle semble trop souvent tourner autour d'un homme incapable de choisir entre son épouse et sa maîtresse. Bref, tout ça me semblait assez lourd. Ensuite, les membres d'une famille du sud des États-Unis sont caricaturés de telle façon que j'ai compris que c'était une farce, pas si éloignée de Tom Sharpe. Et de catastrophe potentielle en accumulation de maladresses, le rouleau compresseur se fait plus massif et s'approche de notre malheureux anglais, que j'ai fini par prendre en pitié, sans le trouver pour autant très sympathique au milieu de toute cette plouquitude.
Le côté positif c'est l'imagination de William Boyd, qui construit des personnages épatants, les anime au service d'une action virevoltante, tire les nombreuses ficelles de sa dentelle de récit avec un talent admirable.
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Henderson Groves la quarantaine est un désastre ambulant. Il a quitté son Angleterre natale pour débarqué aux Etats-Unis espérant laisser derrière lui ses fardeaux. Expert en tableaux, il est chargé d'une mission, obtenir une vente de tableaux impressionnistes propriété d'un riche sudiste. Flanqué de sa belle-fille une ado délurée, il se rend dans le village de Luxora plage.Le personnage de Groves est à lui seul un roman, introverti, maladroit, incapable de prendre les bonnes décisions, il accumule les bourdes involontairement. Et bien évidemment devant un tel uluberlu, le lecteur lui s'amuse. Tout à tour cocasses, cauchemardesques ses péripéties nous ravissent alors que le pauvre Henderson collectionne les catastrophes. Boyd à travers un humour très british réussit malgré la farce à rendre ces personnages attachants. Et comme c'est un formidable narrateur, on compatit aux affres du pauvre Groves. A lire assurément.
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On ne s'ennuie jamais avec William Boyd.Dans cette histoire un Anglais timide, incapable de s'affirmer, toujours dépassé par les évenements décide de s'exiler au U.S.A. pour se guérir de sa timidité. Pauvre lui qui ne réalise pas qu'il vaudrait mieux se guérir de sa timidité avant de partir pour l.Amérique.Cette situation donne lieu a toute une série de rebondissements rocambolesques.Boyd aime beaucoup s'amuser des Anglais qui s'installent a l'étranger, mais n'aller pas croire que les américains s'en tirent indemnes , bien au contraire.J'ai toujours beaucoup de plaisir a lire William Boyd. Quand je ressent le besoin de rire un peu (parfois beaucoup) c'est vers lui que je me tourne, ca ne rate jamais.
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William Boyd prend ici prétexte pour s'amuser des oppositions entre anglophones d'origine britannique et américaine, des déboires de l'anglais Henderson qui doit partir dans le sud des Etats-Unis pour expertiser une collection de toiles d'un vieux patriarche d'une famille excentrique.

Toutes les comparaisons habituelles y passent d'ailleurs : La gastronomie, le comportement social, la valeur des choses, le rapport à l'argent. Certaines scènes cocasses en deviennent parfois hilarantes à force d'absurde et suivre un commissaire-priseur qui finit par ne plus maitriser la situation dans laquelle il se trouve assure l'intérêt savoureux du récit.

Même si il joue principalement sur un comique de situation avec les réactions d'un bientôt quadragénaire aux complications qui s'accumulent autour de sa mission et à la libido confuse , le style enlevé et la construction des personnages plus que l'intrigue m'a totalement happé dans l'histoire dont la dernière partie penche vers la série noire bon enfant.
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Du William Boyd tout craché, même si ce n'est pas le meilleur. Ce n'est pas l'inimitable "Un Anglais sous les tropiques", puisque Handerson est émigré outre-Atlantique lui, néanmoins il rencontre presque autant d'ennuis et il les gère tout aussi mal.
Un des sujets récurrents du livre est le fossé culturel entre les Américains et les Anglais, fait d'un mélange d'admiration et de mépris. Les premiers parlent comme des péquenots, les seconds sont snobs. le sujet est discuté à souhait, un peu trop sans doute pour nous pauvres Français qui restons un peu indifférents à ce débat.
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Roman abracadabrant et enlevé, traitant d'une expertise de tableaux à vendre par un commissaire-priseur à la Woody Allen, au fin fond de la Georgie (USA). Mais l'histoire importe peu. Ce sont les rebondissements, les loufoqueries parfois chargées de sens, le pittoresque des situations et des personnages qui font le charme de ce roman facile à lire. Un bon divertissement désopilant.
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Un Anglais réservé pour ne pas dire coincé, déterminé à soigner sa timidité sous les cieux américains au contact d'Etasuniens conquérants et sûrs d'eux, a accepté un poste d'expert à New York.

Spécialiste de l'impressionnisme, il est dépêché au fin fond du Sud de l'Amérique rurale sudiste pour évaluer une collection en vue d'une vente aux enchères. Contraint par sa future femme de trimballer sa quasi-belle-fille, une ado plutôt revêche, dans sa pérégrination, rt coincé entre deux histoires d'amour, il rencontre son client, un type à la famille dysfonctionnelle qui diffère étrangement son expertise.

🇺🇸 Choc des cultures servant de prétexte que une rocambolesque aventure, qui vire bientôt au piège, façon "Cul de sac" de Douglas Kennedy. Très drôle, léger au début, plus grincant à la fin. du bon Boyd !
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William Boyd excelle a révéler les gaucheries et les petits travers de ses compatriotes lorsqu'ils vivent expatriés.Ici encore un anglais debarquant ayx Etats Unis est croqué avec humour et une pince de mechancetecpar l'auteur qui nous regale avec ses aventures hautes en couleur.Un tres bon livre agreable a decouvrir et divertissant.
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J'ai découvert William Boyd avec ce livre, et j'ai déjà envie de découvrir le reste de sa production. le héros, ou plutôt l'anti-héros, complètement anglais dans l'humour et la désinvolture m'a tout de suite séduit. Aussi perdu dans le monde des requins de New-York que parmi les bouseux de Georgie, il attire la sympathie naturellement.
Le style est très agréable, la lecture facile, et on peut même se surprendre à rire à haute voix quelques fois devant les justesses de certaines images.
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