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4,05

sur 12599 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai adoré ce livre, ayant entendu mon père m'en parler et reparler, j'ai décidé de le lire .. enfin ! J'ai vraiment regretté de ne pas l'avoir fait plus tôt, j'ai tout de suite adhéré au contexte et aux personnages. Cette réalité qui n'est peut être pas si lointaine par rapport à nos sociétés actuelles est vraiment intrigante!

J'aime beaucoup l'aspect répressif de la société dans Fahrenheit 451 en ce qui concerne les livres comme pour la vie des citoyens en général qui est d'ailleurs nuancée par le côté hors-la-loi de Montag.

Au début j'ai été abasourdie par les interventions des pompiers consistant à faire des sortes d'autodafés "privés" mais par la suite j'ai vraiment réalisé à quel point les livres étaient importants ... grâce à cette remarquable écriture j'ai pu aisément me mettre dans la peau de Montag et ressentir cette ultime crainte, brûler la seule chose qui puisse être personnelle, un livre.

Un certain malaise nous prend, nous lecteur, car nous savons très bien à quel point certains livres peuvent nous être chers... et puis la littérature fait partie de nous, la brûler, c'est comme nous brûler un morceau de notre chair...
D'ailleurs on le voit assez bien dans le livre, lors des interventions, les propriétaires, avant d'être d'arrêtés regardent les pompiers arriver comme si la mort venait les chercher.

Cette souffrance morale est vraiment bien transmise au lecteur et la proximité avec les victimes s'affiche rapidement puis finalement l'angoisse atteint son comble lorsqu'il s'agit de se poser cette question : Et si un jour cela nous arrivait?
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Dans un futur, ou voire même dans un passé, car ce livre ressemble étrangement à l'autodafé qu'avait ordonné Hitler au cours de la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement en place exige que tous les livres soient brûlés et interdit formellement à toute personne de les lire. Lire est alors devenu un crime et posséder des livres chez soi également. Montag, notre héros est l'un des pompiers chargés de détruire tous les ouvrages détenus chez les particuliers ou dans les bibliothèques. Il exécute cela sans réellement se soucier de ce qu'il fait. Pour lui, c'est un automatisme. Un jour, une vieille dame qui refuse d'évacuer sa maison alors que celle-ci va être mise à feu, décide de se sacrifier et de mourir carbonisée avec ses livres. Pourquoi une telle réaction ? Ce n'est qu'après sa rencontre avec sa jeune voisine de 17 ans, Clarisse, que Montag va comprendre et s'interroger. Et si, en empêchant les gens de lire, on voulait les interdire de réfléchir, de penser par eux-même et tout simplement d'avoir accès à la connaissance ? Montag va donc devenir un rebelle et s'enfuir dans un endroit où les gens lisent les livres et les apprennent par coeur avant de les détruire.
Magnifique ouvrage de Bradbury qui nous montre l'importance de la lecture, de la culture et de la connaissance. Espérons que ce ne soit pas ici un roman d'anticipation car dans un tel cas, nous entrerions dans un État totalitaire qui voudrait nous démunir de notre faculté de penser et d'être Home tout simplement. A LIRE !
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Avant de lire ce livre je criais sur les toits que non, la science fiction, ce n'était vraiment pas pour moi. Et puis le lycée nous avait donné ce livre à lire (vous comprendrez que je doutais cruellement de son intérêt) et contre toute attente j'ai adoré ! C'est depuis cette date que mon engouement pour les distopies ne cesse de croitre. Celui-ci est un des plus connu du genre : comment abrutir une population en la privant d'un accès à la connaissance contenue dans les livres.
4* parce que, même s'il est intéressant, ce n'est pas un coup de coeur.
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Ce livre, bien entendu n'est plus à présenter. Je viens de le temriner, et je me rend compte que j'aurais dû le lire avant, il est génialement fait. le concept est surtout ce qui en fait une oeuvre : la culture n'a plus sa place dans notre futur, car elle crée des inégalité entre les personnes, les rendants jalouses entre elles, et montrant les noirceurs de l'âme humaine. La façon dont Ray Bradbury nous décris cette ère de non-culture est effrayante, la télévision est la maîtresse de ce futur, mais elle n'est pas sur un unique pan de mur comme dans notre époque : ici elle recouvre les quatre murs, elle est les quatre murs… on assiste ici à une dégression de l'humanité qui s'interdit la culture, ceux qui veulent résister risquent tout.

Le personnage principal est pour le moins intéressant, tiraillé par son devoir et son désir d'ouvrir un livre… Un autre personnage interessant, mais surtout terrifiant par sa sournoiserie est le chien robot des pompiers, vous verrez pourquoi.
Lien : http://glowmoonlight.unblog...
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Il est vrai que dans ce roman, l'écriture de Bradbury, par son style assez particulier d'une autre époque, rend sur certains passages la lecture du roman peu jouissive, mais "Fahrenheit 51" reste un des romans d'anticipation S.F le plus contestataire! le thème ne peut pas laisser de marbre et Bradbury prouve encore une fois l'impact de son pouvoir imaginatif !
Un incontournable de la S.F!
Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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451 degrés Fahrenheit, c'est la température à laquelle le papier s'enflamme et se consume. Dans une société totalitaire future indéterminée, c'est aussi le sigle des pompiers dont la fonction est, non plus d'éteindre, mais d'allumer le feu. Il s'agit en effet de bruler les livres, source de questionnement et de réflexion, ferment d'individualisme, au nom du bien commun et du caractère subversif de toute démarche créatrice. Montag, pompier d'élite, allume gaiement ces autodafés jusqu'au jour où une jeune fille au regard vif lui pose la question insidieuse : « Vous arrive-t-il de lire les livres que vous brûlez ? ». Montag se met alors à douter, à subtiliser quelques livres, à remettre en question les principes acquis, à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable, et sa révolte croît contre une société totalement dépersonnalisée.

Ainsi "Fahrenheit 451", selon une démarche classique du récit de science-fiction, projette dans le futur, en la radicalisant de façon à lui donner valeur de mise en garde, une situation contemporaine particulière et inquiétante. En effet le livre a été publié aux Etats-Unis en 1953, l'année où culmine la psychose anticommuniste portée par le maccarthysme, période de réduction de la liberté d'expression, période limitant les droits civiques sous le motif de défendre la sécurité nationale. Par son ouvrage, Ray Bradbury pousse un cri d'alarme sur ce qui pourrait advenir. Il écrit "Fahrenheit 451" précisément pour que l'univers terrifiant qu'il y imagine ne devienne jamais réalité.

Est-ce à dire que "Fahrenheit 451", parce que sa vision de l'avenir n'a pas été confirmée par L Histoire, est aujourd'hui dépassé, totalement obsolète ? Bien évidemment non, car son propos reste éminemment pertinent de nos jours : il y est question de guerre larvée entre grandes puissances, de course à l'armement, de danger du nucléaire, de la coupure de l'homme d'avec la nature, de mégalopoles anonymes et déshumanisées, de déliquescence du lien social, de société de consommation et de divertissement, d'uniformisation de la pensée et de conformisme. Il y est aussi et surtout question de l'impérialisme des médias, du grand décervelage auquel procède la publicité, les jeux, les feuilletons et autres niaiseries télévisuelles abrutissantes. Bradbury souligne « il y a plus d'une façon de brûler un livre », l'une d'elle, la plus insidieuse, est de rendre les gens incapables de lire par inculture, désintérêt pour la littérature, paresse mentale ou simple désinformation.

Alors, amis, résistons : lisons !
Lien : http://descaillouxpleinleven..
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Je pense que sur ce site, nous aimons tous lire, des genres différents certes mais pour nous la lecture est un plaisir, mais aussi une source de connaissances énorme ...
Imaginez une société sans livres, pire ils sont brûlés. Les gens sont abrutis par des écrans de télé recouvrant les murs des salons, le gouvernement mène une dictature contre la culture, ...
C'est ce monde que Ray Bradbury nous fait découvrir à travers son héros Montag, un pyromane qui découvre le plaisir de la lecture.
Livre fascinant. A lire.
*** Les livres sont en chacun de nous. ***
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