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4,05

sur 12601 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà encore une agréable surprise livresque découverte grâce à mon défi lecture. Au 1er abord, pas vraiment mon style de livres puisqu'on se retrouve plongé dans un univers "SFFF" qui ne m'attire pas du tout.
Oui mais voilà, ici nous sommes confrontés à un monde dépourvu de livres et surtout de conscience humaine. En immersion dans un monde quelque peu lobotomisé. le rôle des pompiers n'est plus de sauver des vies et d'éteindre les flammes mais au contraire, de brûler et d'anéantir sous le feu des brasier, les livres et donc la capacité de réflexion de l'être humain.
C'est une fine et habile critique de la société des années 50 en Amérique qui faisait une véritable chasse aux sorcières du communisme. L'ensemble de la population devait condamner ce mouvement politique pour le bien commun! Un parallèle évident avec ce livre.
Franchement, j'ai vraiment beaucoup aimé et me suis laissée embarquer avec joie dans cette dystopie!
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Le feu. découverte de l'homme et source de vitalité pour beaucoup. Mais que faire quand le feu devient destructeur et régie le pensée?
Dans ce futur plus ou moins proche, tout livre est interdit. La raison est simple: lire peut courir à votre perte, les auteurs se contredisent, les histoires que l'on raconte sont fausses ou bien tristes. A la place, les hommes se divertissent avec des oreillettes enfoncés en permanence dans les oreilles, face à des murs-écran monopolisant toute leur attention... mais il persiste quelques rebelles, résistants...
J'ai beaucoup aimé lire ce roman que j'ai trouvé encore d'actualité. Il parle bien-sur de la censure, du contrôle de la pensée mais aussi de l'aseptisation d'une société qu'on cherche a garder heureuse et ignorante à tout prix. BradBury nous dépeint une société ou règne la dictature des plus nombreux, prenant le pouvoir et censurant les autres. Un peut comme en ce moment ou la moindre paroles peut vous faire "cancel".
Une très bonne lecture pour moi, du moins, j'ai regretté que le roman ne développe pas un peu plus autour de certains personnages ou différents aspects de leur société...
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Il est délicat d'aborder une oeuvre de science-fiction ayant plus d'un demi-siècle d'existence. Bien que les questionnements qui l'animent soient légitimes, force est de constater que le cadre dystopique dépeint n'est plus en phase avec la réalité. En effet, aujourd'hui, loin d'être privés de lectures (et par extension, d'informations), nous sommes au contraire abreuvés d'oeuvres, d'articles, de contenus culturels et intellectuels à ingurgiter en masse, sous peine de devenir incultes ou dépassés.
Pour autant, on peut voir un Fahrenheit 451 un récit d'anticipation qui nous avertit sur notre incapacité à nous concentrer sur l'essentiel. À ce titre, le message de fin est d'une grande pertinence, sans parler de son incroyable dimension poétique.
On est donc face à un classique de la littérature qui a inévitablement vieilli, mais dont certaines pistes de réflexion donnent toujours matière à penser.
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Publié en 1953 et d'une toujours cruelle actualité.
Un roman fort , incisif sans faux semblant ni mot de trop.
Un livre qui ne laisse pas indifférent, je ne l'avais jamais lu et je sentais qu'il manquait à ma culture. Je ne regrette pas d'avoir craqué à la bouquinerie. J'en suis en pré route retournée.
Je ne sais pas si ce roman est encore dans le programme des lectures scolaires mais si non, Remettez-le, il est indispensable !
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Ce livre extrêmement visionnaire m'a fait une forte impression. J'ai aussi beaucoup apprécié le style, l'ironie et la beauté d'un bon nombre de phrases parfaitement ciselées. J'ai parfois eu un peu de mal à suivre l'intrigue ou les raisonnements de l'auteur vers le milieu du livre, mais autrement, cet ouvrage m'a énormément plu.
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Un livre lu de prime abord dans un cadre scolaire, et que j'ai relu avec plus de plaisir encore. Cette histoire poétique et avant-gardiste pour son temps est merveilleuse, et nous rappelle à chaque page l'importance des livres et de ne pas oublier.
Un petit bémol pour certains aspects de fantastique (le Limier par exemple) que je n'ai pas apprécié.
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Je viens de terminer ce livre qui permet de se poser de nombreuses questions sur notre société encore aujourd'hui. J'ai beaucoup apprécié tout le chemin qu'à parcouru Montag durant le livre. Il s'est rendu compte au fur et à mesure de l'aveuglement dans lequel il vivait et a choisi de changer.
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[ÇA SENT LE BRÛLÉ, APPELLE LES POMPIERS]
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❓Combien de livres environ avez-vous lu dans votre vie ?
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Les pompiers ont changé de mission. Maintenant, ils n'éteignent plus, ils brûlent. Et pas n'importe quoi, ils brûlent les livres. Les pages, les mots, les histoires. Montag est de ces pompiers destructeurs convaincus. Mais lorsqu'un jour, il lit quelques phrases par hasard..
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Dernièrement, j'ai lu le grand classique qu'est Fahrenheit 451. Et vraiment, c'est un livre à lire. J'ai vraiment été emportée par cette lecture, que j'ai difficilement pu lâcher. Je l'ai trouvée tellement glaçante, effrayante, tellement visionnaire aussi d'un certain côté. Les personnages sont vraiment dérangeants, ils se comportent comme des robots et n'ont aucune personnalité, si bien qu'on a absolument aucun attachement ni espoir pour eux. Heureusement, le personnage principal rattrape le truc, et on a réellement envie qu'il s'en sorte et qu'il continue son combat !
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J'ai beaucoup aimé la plume que j'ai trouvé très entraînante. J'ai très souvent tendance à m'ennuyer lorsque je lis des livres plus classiques, mais ici pas du tout ! Malgré le fait que la police était petite et qu'il y avait peu de chapitres, je l'ai vraiment lu avec beaucoup de fluidité, et j'ai presque dévoré l'ouvrage.
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C'est un livre que vous conseille vraiment de lire, et surtout de réfléchir à votre lecture, au sens des mots qu'a employé l'auteur. Car c'est aussi ça qui fait tout, le fait de transposer cette histoire dans le monde réel rend les choses beaucoup plus vraies et inquiétantes. En espérant que le futur n'y ressemblera pas !
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Voilà longtemps que je n'avais pas lu de dystopie adulte. Je viens de refermer Fahrenheit 451 et les premières choses qui me viennent à l'esprit sont toutes les différences entre ce genre, qui me laisse souvent un goût doux-amer dans la bouche, et les young adults, que j'apprécie de moins en moins.
Le postulat de départ est le même : une société futuriste injuste contre laquelle le personnage principal va se rebeller (avec plus ou moins d'énergie). Mais les dystopies adultes sont souvent des textes engagés qui m' inspirent des sentiments d'impuissance et de fatalisme : le héros ne change pas son univers, il n'est qu'un rouage – à l'inverse des young adults, qui exaltent, stimulent, encouragent, romancent, plantes des scènes d'action, des idylles et nous fournissent cette certitude agaçante que le/a protagoniste saura toujours se sortir de toutes situations (Hunger Games, donc, mais aussi Divergente, Mission Nouvelle Terre, La Déclaration…). Quelques fois, j'ai le sentiment que le contexte est moins là pour nous permettre de réfléchir sur la société actuelle que de dramatiser les aventures d'un héros quelconque.
Et donc, Fahrenheit 451 n'est pas un récit héroïque dans lequel le personnage principal changera sa société à la seule force de ses poignets. le but est de parler des injustices et des erreurs de notre présent en présentant une société futuriste aux caractéristiques exagérées.

Ce classique de la science-fiction est une magnifique histoire traitant des dérives des nouvelles technologies. Publié pour la première fois en 1953, l'auteur tirait déjà la sonnette d'alarme et annonçait qu'elles se substitueront au contact humain et à notre capacité à raisonner.
Car dans le monde de Montag, les livres n'existent plus, ils ont été remplacés par les « murs-écrans », les « familles » et les « coquillages » au nom du bien-être général. Dans ce futur étrange, n'avoir rien à faire est très mal vu : il faut toujours être distrait par quelque chose et surtout, ne pas réfléchir. Les hommes ne sont plus que des boîtes vides recevant continuellement des émissions radios ou télévisuelles. Emetteurs et récepteurs bien distincts…
Montag est pompier de son état. Son rôle est d'allumer des incendies afin de brûler les oeuvres impies qui auraient échappé à la censure. Un rôle simple et juste, qui lui convient parfaitement.
Parfaitement ?
Peut-être pas tant que ça…
A travers sa prise de conscience, Ray Bradbury explore les ravages que les écrans font dans les rapports humains. Montag et sa femme, Mildred, sont des étrangers l'un pour l'autre, la majorité des gens ne comprennent pas leurs émotions et leurs besoins et s'enfoncent dans une mélancolie hallucinée, étouffée par les hurlements de la télévision, par le consumérisme obligatoire et par les divers antidépressifs et somnifères. Les citoyens sont des enfants capricieux, coincés dans un mal-être dont ils ne savent rien.

L'histoire est happante, elle se lit très vite. Très accessible, elle n'en reste pas moins bien écrite – la beauté des figures de style me faisait relire quelques passages pour en savourer les images.

Même si les personnages sont complexes, ils ont pourtant tous un rôle bien défini à jouer que je n'ai pas pu m'empêcher de comparer à la Seconde Guerre mondiale :
- Beatty incarne les SS : supérieur hiérarchique de Montag, son rôle d'oppresseur lui donne une allure de « méchant », même s'il est lui-même une victime de cette société étouffante. Il oeuvre activement contre la culture littéraire, ce qui ne l'empêche pas d'être cultivé, intelligent et charismatique. Il se bat donc en toute connaissance de cause, en sachant ce qui se cache dans les livres et en ayant choisi de le refuser. Il fait donc un opposant attachant, très différent des dystopies young adults : il n'est pas responsable de l'état du monde. le renverser ne changerait rien – il y a d'autres casernes, d'autres pompiers et d'autres dirigeants, et tous ces rouages lutteront contre le changement ;
- Montag est un résistant. Il prend peu à peu conscience de la cage dans laquelle il vit, de son propre étouffement et décide d'agir en conséquence (parfois très stupidement, mais j'y reviendrai) ;
- Mildred, sa femme, représente la partie de la population qui accepte totalement cet état d'enfermement et prend ses pilules bien comme il faut. Cette situation ne lui convient pas du tout, mais elle n'est pas assez consciente d'elle-même pour s'en rendre compte. Droguée aux nouvelles technologies, c'est un personnage immature et égocentrique qui s'est coupé de sa propre sensibilité afin d'étouffer sa propre souffrance. le changement de son mari ne fait que réveiller son mal-être, et elle le repousse naturellement. Elle fait partie de la catégorie des collaborateurs ;
- Faber incarne la majorité d'entre nous : ceux qui désapprouvent ce nouveau gouvernement, mais qui n'ont pas assez de courage pour aligner leurs actes sur leurs convictions. Les résistants passifs, qui trichent un peu en gardant quelques livres, mais pas trop pour ne pas avoir à payer. Par conséquent, son estime de lui est au plus bas et il lui faut des excuses pour n'avoir pas agi.

Malgré la beauté de la langue et les propos percutants qui s'adressent à mon coeur de révoltée, quelques détails ont refroidi mon enthousiasme, en particulier le comportement surréaliste de Montag :
Et puis, malgré la brièveté de ce classique de la science-fiction, quelques scènes un peu longuettes et prévisibles ont freiné mon intérêt.

Malgré tout, c'était une belle redécouverte du genre, et la confirmation que les lectures young adults ne pourront plus me satisfaire.
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Avant d'attaquer cette lecture, j'avais une crainte. Ce récit date de 1953 et suite à son succès, j'aurais tendance à le placer dans les classiques de la science-fiction. La crainte : que son contenu soit dépassé et me fasse perdre mon temps… et au final, ce récit résonne encore même à notre époque, le 21e siècle. Dans ce bouquin, les pompiers ne possèdent pas le même rôle que les nôtres. En effet, alors que ceux qui officient dans nos villes et villages ont pour mission d'éteindre les incendies et de voler au secours des êtres en détresse, c'est tout l'inverse qui se passe dans ce roman. En effet, les pompiers qui évoluent dans ce texte se font un plaisir de brûler les maisons dans lesquels des livres y sont trouvés puisque ces derniers sont pointés du doigt comme étant les grands ennemis de la civilisation. Autant dire que ce thème fait froid dans le dos et pourtant, malgré les nombreux cris d'alarme qui se prononcent afin de défendre la culture dans notre siècle, on ne peut pas dire que nos gouvernements fassent le nécessaire pour vraiment la mettre à la portée de tous. Serait-il possible que dans des années à venir, voir des siècles, les bouquins viennent totalement à disparaître ? Je ne serais sûrement plus là pour en être le triste spectateur et c'est probablement la meilleure chose qui peut m'arriver. En attendant, il est temps pour moi de passer à la rédaction de mes fameuses listes.

Points négatifs :

• Quelques petites longueurs.
• La fin. Certes, elle n'est pas déplaisante mais elle n'est pas non plus formidable. Elle est une porte ouverte à une conclusion que seule notre imagination peut nous offrir. Se dire que tout va s'arranger suite à la destruction partielle du monde dans lequel évolue le personnage principal ? On le souhaite. Est-ce qu'au contraire, cela ne peut qu'empirer ? Là aussi, cela reste une hypothèse.

Points positifs :

• La taille aléatoire des paragraphes et des chapitres.
• L'évolution du personnage principal : Montag. Au tout début, nous assistons à quelle intervention de sa part et de sa bridage sur des lieux de crime. Bien sûr, cet homme prend un malin plaisir à brûler les maisons et les livres que ces dernières renferment. Néanmoins, il suffit juste d'une rencontre pour que son quotidien bascule mais surtout, ses réflexions. A partir de là, il se met à douter, à observer son monde d'un oeil neuf jusqu'à franchir le pas qui le fera basculer totalement.
• La fuite de Montag. Ce moment offre une bonne dose de frayeur, d'action, de questionnement sur son devenir mais aussi sur la société dans laquelle il tente de vivre. Cela offre une nouvelle vague d'engouement face à ce roman et je dois reconnaître que cet instant arrive à point nommé.
• le monde dans lequel réside Montag. La technologie a fait un sacré bond en terme de progrès mais hélas, cette dernière a veillé à laver les cerveaux pour veiller à ce que tout fonctionne correctement… à partir du moment que chaque citoyen ne fait pas de vagues, tout va pour le mieux pour les instances régnantes… Exactement comme chez nous, à notre siècle. Flippant non ?
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