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4,05

sur 12606 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est oui, très certainement ! Tout est bien pensé dans ce roman, tant concernant les personnages, l'environnement dans lequelnils évoluent, que dans le récit. Je recommande
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Ce qui m'a surprise, c'est que Fahrenheit 451 est plus poétique que scientifique. La technologie n'est pas absente évidemment, elle monte le décor de la société futuriste et joue parfois un rôle important dans l'histoire, à l'image des écrans qui envahissent les salons ou du Limier, terrifiant chien-robot apparemment infaillible. Mais Bradbury prend le temps de poser des atmosphères, donne corps aux sensations et aux réflexions intérieures qui tiraillent le personnage principal, se laisse aller au lyrisme ; il use de multiples métaphores et comparaisons, la plus fréquente associant les livres à des oiseaux blessés, leurs pages déchirées à des ailes qui ne voleront plus. de même, l'image délicate de ces hommes-livres qui portent en eux, dans le secret de leur boîte crânienne, les textes devenus interdits.

Ce que j'ai apprécié, c'est que Bradbury ne pointe pas du doigt un régime dictatorial comme seul responsable des autodafés. Certes, le système s'en est emparé, les a institutionnalisés en réinventant le corps des pompiers devenus incendiaires, s'appuie dessus pour éviter la réflexion chez les gens. Cependant, ce serait trop facile de faire porter tout le blâme au régime en place, car c'est avant tout le nivellement vers le bas et un goût pour la culture de masse qui a rendu les livres indésirables, ainsi que le silence des intellectuels, la retenue des uns puis la peur des autres. Ainsi, à l'origine, ce sont les gens ordinaires et non pas ceux de pouvoir qui se sont détournés des livres, jugés trop complexes, trop fatigants, trop contradictoires, au profit de versions abrégées, de résumés, d'émissions télévisées, etc., ce qui nous mène à…

Ce qui m'a effarée, c'est évidemment cette dictature des écrans. Écrans omniprésents, toujours plus grands, toujours plus chers, toujours plus immersifs. Personnages abrutissants, publicités oppressantes, bavardages ineptes. Des cris, de la musique assommante, des couleurs éblouissantes. le murmure permanent des Coquillages radio enfoncés dans les oreilles. le sensationnalisme au détriment de la réflexion, accrocher l'attention qui se fait de plus en plus brève. L'esprit saturé, plus la place pour penser. Plonger dans une autre réalité, se créer une famille pixélisée. Loisirs kleenex, surconsommation sans effort, immédiateté souhaitée.
Les relations humaines s'effacent, les gens ne se regardent plus, se parlent encore moins. Il n'y a plus d'histoires communes. le couple devient simple cohabitation, les enfants sont ignorés, laissés à d'autres, abrutis par les écrans comme leurs parents (« On les fourre dans le salon et on appuie sur le bouton. C'est comme la lessive : on enfourne le linge dans la machine et on claque le couvercle. »). La nature est oubliée, toute contemplation paisible est morte. Chacun se répète qu'il est heureux et tente d'oublier la vacuité de sa vie ; chacun sa recette, des émissions consternantes de bêtises aux excès de vitesse qui, une nuit, seront peut-être mortels, et sinon, il y a toujours le suicide, devenu banal. Paradoxalement, en dépit de la grande solitude de chacun et de leur surdité aux autres, la délation va bon train : on s'observe et on redoute l'autre, toute conversation menant au questionnement et tout comportement différent sont jugés suspects. Et, pendant ce temps, la guerre gronde et les bombes menacent entre les grandes puissances.
Face à ce néant, face à ce constat pessimiste, des rencontres peuvent heureusement tout changer et raviver la flamme de l'imagination, du rêve et de l'espoir.

Ce que je regrette, un seul détail : parmi tous les auteurs, poètes, penseurs et autres philosophes cités, pas une seule femme…

Fahrenheit 451 est un de ces romans d'anticipation indémodables. Même s'il n'est pas strictement devenu réalité, il reste glaçant et attristant de constater qu'il sait encore résonner avec notre époque, soixante-dix ans après avoir été écrit.
J'arrive à la fin de ma chronique et je m'aperçois que je n'ai rien dit sur le déroulement de l'intrigue, les personnages… à vous de les découvrir.
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Dans Fahrenheit 451, un classique de la science fiction écrit par Ray BRADBURY (1920-2012), la censure est poussée à l'extrême. Dans son texte, on peut lire une critique de la société de son temps, de notre société. Les livres et le savoir deviennent dangereux dans les sociétés où la démocratie ne règne pas ...La société impose-t-elle une pensée unique, des idées de seconde main ? Un livre intéressant, mais fatiguant à lire vers la fin, trop d'actions, de révoltes, d'explosions, le chaos, un héros traqué, haletant qui finira pourtant par trouver son bonheur. Une adaptation cinématographique remarquable , celle de François TRUFAUT qui reçut un oscar. Signification du titre : 451 degrés Fahrenheit : la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume
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Encore un bon vieux titre datant de 1953, donc seulement 70 ans !
Folio SF N°3, titre repris en 2000 à Denoël qui l'avait publié en 1955 dans sa mythique collection "Présence du Futur" (N°8, Chroniques Martiennes du même Bradbury étant le premier volume de la collection).

Comme tout a aussi été écrit, je vais essayer d'aller droit au but.

Le début peut paraître simpliste et rebutant, voire pénible avec des personnages névrosés et une action bien triste, la suite constitue un formidable retournement.
Le monde est dystopique et totalitaire, les personnes sont abruties par les drogues et une sorte d'écran de télévision omniprésent, "la famille" pouvant prononcer directement le prénom de celui qui le regarde, grâce à un astucieux procédé de remplissage d'un blanc laissé intentionnellement par le speaker.
Les autres inventions sont peu décrites. Un chien limier à 8 pattes doté d'un redoutable flair et d'une aiguille… pénétrante et fatale.
Les voies de chemins de fer sont à l'abandon au profit de l'avion, chose amusante alors que chez nous il y a quelques tentatives de réduire l'avion. Mais l'écologie, il y a 70 ans, on s'en fichait presque autant qu'aujourd'hui ;-(

Ah, j'oubliais. Il y a la guerre. Et on va la gagner. Contre les ennemis. Une guerre éclair. On va la gagner, comme d'habitude. Je ne vous en dis pas plus, mais la propagande fonctionne bien.
A ce stade, il est horrible de constater que nous sommes séparés en deux ou trois camps : les légumes, les manipulateurs des masses et les héros.

Notre héros, parlons-en, est pompier. Comme toutes les maisons ont été ignifugées, il n'y a plus d'incendie à déplorer. Les pompiers servent désormais à allumer les feux, pour brûler les livres bien sûr, mais aussi toute la maison du fautif ayant conservé de telles horreurs chez lui : des livres ! Quelle aberration que le livre. Ils contiennent des pensées et des choses incompréhensibles. La "famille", elle, parle de manière directe selon des programmes très courts pour nos cerveaux abrutis. C'est beaucoup mieux.

Dès le début, notre héros doute et croise une fantasque jeune fille qui achèvera de lui tournebouler l'esprit. Je vous laisse désormais découvrir ce qu'il va se passer.

Tout le roman reste bien sombre mais les réflexions sur l'esprit humain et les livres sont jubilatoires, jusqu'au final très puissant. La différence entre les personnalités futiles et celles qui ont rejeté - ou ont été rejetées - le système est flagrante. Et, bien évidemment, la plume de Ray Bradbury est moins poétique que dans les chroniques martiennes ou l'homme illustré, mais il use régulièrement de belles métaphores.
Un auteur et un livre à lire absolument.

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Montag est pompier dans une société future. A cette époque les pompiers mettent le feu aux livres. En posséder est interdit, seule l'information rapide, prête à consommer et sans réflexion est autorisée. Pour être heureux, il faut être dans l'instant et tous égaux face au savoir. Égaux à ne rien savoir.
Mais Montag commence à douter.

Ray Bradbury dépeint une société effrayante ou toute forme de réflexion a été gommée. Les gens sont noyés sous un flot d'images et de sons qui défilent et occupent l'esprit en continu. Impossible d'émettre des critiques, des avis, d'avoir de vrais échanges avec son prochain.
Les murs des maisons sont des écrans où s'agitent des personnages représentant la famille, des couleurs, des émissions extrêmement courtes. le silence n'existe plus.

Les autorités veillent à ce que personne ne possède de livre, ne puisse se prétendre plus intelligent que son voisin.
Les rares échanges sont superflus, les sentiments n'existent plus. Chacun vit dans l'insouciance sans se préoccuper des autres et de la guerre imminente.

Ce roman est passionnant car tellement visionnaire. Heureusement nous sommes encore loin de cette société mais nombre de petits détails nous parlent. le nivellement par le bas, le peuple à la base de ce changement plutôt que les dirigeants : des mots qui font écho à ce que l'on voit se profiler.

Bien qu'écrit en 1953, la vision futuriste de Ray Bradbury est toujours très crédible.

Un classique que j'aurais adoré lire lorsque j'étais ado. À lire à tout âge.
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Fahrenheit 451 écrit en 1953, sous la plume audacieuse de Ray Bradbury, n'a aucun besoin de lifting pour se rajeunir. Hors du temps, dans un pays inconnu, de manière métaphorique, le livre pose clairement la question de la censure et de la manipulation des peuples par les pouvoirs en place. Les différents problèmes que soulève l'auteur sont toujours d'actualité, 70 ans plus tard.

le message de Bradbury est assez simple et limpide. Tout d'abord, le choix du titre est une évidence, 451° Fahrenheit (environ 233° Celsius) est la température à laquelle un livre prend feu. Dans le roman, les livres sont interdits. Lire ou posséder un livre est un crime de trahison passible de la peine capitale. Dans ce monde, les pompiers n'ont pas à protéger les individus des flammes puisque tout l'environnement est totalement ignifugé, ils ont le devoir de veiller au bon fonctionnement du système en le protégeant des libres penseurs, donc de brûler chaque livre qu'ils découvrent.

Ce n'est pas Ray Bradbury qui a inventé les autodafés. Ce terme qualifie la destruction par le feu de tout objet détesté ou condamné. Si ce sont les livres les plus concernés, les premiers à connaître ce châtiment ont été les hérétiques, au 16ème siècle, lors de l'Inquisition. La censure a été également formalisée à la même période puisque l'Église avait établi une liste de plus de 5 000 ouvrages interdits. Passer outre cette décision était passible d'excommunication, sentence bien plus menaçante au Moyen-âge qu'aujourd'hui. En 1946, la dernière liste remise à jour comptait encore plus de 3 000 auteurs. Il est hallucinant de réaliser que c'est seulement en 1966 que cette liste a enfin été abolie. Il ne faut pas oublier que la Censure existe toujours, de façon très virulente, dans de nombreux pays.

La métaphore du feu est complexe, car l'homme a une relation toxique avec lui. S'il est signe de destruction, à l'image de son rôle dans le roman, il est aussi signe de vie, en apportant la chaleur pour combattre le froid, la possibilité de s'alimenter dans de meilleures conditions, de connaissance donnant la lumière, et aussi de création de nouveaux matériaux comme l'acier. Si ce dernier n'était pas encore au programme, je pense que les premiers hommes ne me contrediraient pas.

le sujet principal de Fahrenheit 451 est le contrôle du pouvoir en place sur les masses par différentes méthodes associées afin de s'assurer de son efficacité et d'avoir une emprise sur la pensée individuelle. La destruction des livres est le moyen le plus sûr d'empêcher les citoyens de s'informer ou d'éprouver des sentiments jugés nuisibles et dangereux pouvant entraîner des troubles dans une collectivité que l'on veut uniforme. C'est un comportement que l'on retrouve dans tous les régimes totalitaires qu'ils soient politiques ou religieux, il faut contrôler les actions des individus.

La technologie est aussi utilisée pour saturer l'esprit, soit par les écrans géants omniprésents diffusant des émissions de divertissement interactif, soit par des écouteurs (les coquillages dans les oreilles de Mildred), soit par les publicités hurlantes dans le métro vantant les mérites d'un produit. Il ne reste aucun espace pour que le cerveau réagisse par lui-même, il est en permanence sollicité et connecté à des valeurs fictives en perdant la notion de relation aux autres. À ce stade, je m'autorise à qualifier l'auteur de visionnaire, si je me réfère aux chaînes d'infos en continu, matraquant la divulgation de faits plutôt que des études de fond, ou aux émissions débilitantes dans lesquelles de jeunes écervelés passent leur temps à s'injurier, sous couvert de se détendre, sans parler des tablettes, smartphones ou autres qui ont envahi notre quotidien.

Il est utile de se replacer dans le contexte de 1953 aux États-Unis. Ce sont les balbutiements de la télévision, baignés dans l'ambiance de la Guerre Froide avec la peur du communisme. À cette époque, le sénateur républicain Joseph MacCarthy (1908-1957) a donné son nom à un mouvement politique, tristement célèbre, souvent appelé "la chasse aux sorcières". Sous le motif exprimé de défendre la sécurité nationale, le maccarthysme a consisté à restreindre les droits civiques des individus ayant des opinions politiques ou des idées sociales considérées comme subversives et dangereuses pour la communauté. Les communistes, bien sûr, mais aussi les homosexuels et les drogués en ont fait les frais.

Ce monde imaginaire affiche plusieurs inversions par rapport au monde réel. Pour nous, le pompier est un combattant du feu alors que dans Fahrenheit 451, il propage l'incendie à l'aide de lance-flammes, à l'image allégorique de la salamandre crachant le feu. Dans l'absolu, le rôle du gouvernement est de prendre soin de ses citoyens, dans ce cas, il déclare appliquer des mesures expéditives pour son bien, mais le rend encore plus asservi en lui interdisant l'accès à l'information, l'empêchant ainsi de développer un esprit critique. le chien, déclaré "le meilleur ami de l'homme", connu pour sa loyauté, sa fidèle compagnie, assurant la protection de son maître, devient une distorsion de la nature, une mécanique conçue pour détecter les récalcitrants par son flair et pouvant aller jusqu'à les tuer si nécessaire.

le pompier Montag, agissant comme un robot conformiste, exécutant sa tâche sans discernement, commence à se découvrir de l'empathie grâce à la rencontre de Clarisse, esprit libre et innocent. Il prend conscience que, derrière chaque livre, il y a un auteur avec des idées et une façon de penser. À partir de là, il va doucement s'éveiller à la vie jusqu'à en être effrayé avant de retrouver une sérénité, chèrement acquise, en se reconnectant à l'humain.

Il y aurait encore tant à dire... L'image du phénix renaissant de ses cendres, symbole de renouveau, les hommes incarnant des oeuvres vivantes pour la connaissance et la transmission, le comptage des jours comme pour prendre conscience du temps qui passe malgré l'uniformité imposée, etc. le plus simple est de lire ce roman d'anticipation dystopique, facile d'accès pour tous les lecteurs, pour se forger son opinion et se rendre compte que, même si nous n'avons pas les voitures volantes de l'an 2000, imaginées par la plupart des auteurs du 20ème siècle, nous avons déjà coché beaucoup de cases, signalées ou suggérées par Ray Bradbury.
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« Fahrenheit 451 » de Ray Bradbury est un classique de la SF que je lis pour la première fois cette année, en 2022. Ce livre a été un réel coup de coeur pour moi.

Dans ce roman, nous faisons la connaissance de Montag, pompier de son état. Mais pas pompier comme nous l'entendons aujourd'hui. En effet, le rôle des pompier dans cette dystopie est de traquer et bruler les livres (et les biens de ceux qui en possèdent). En effet, nous sommes ici dans une société de surconsommation ou tout est fait pour donner du plaisir immédiatement et tout le temps. L'Homme doit être distrait à 100% du temps, il ne doit pas être en possibilité de s'ennuyer et surtout de se poser des questions. Ce que les livres font aux lecteurs (faire se poser des questions, pas s'ennuyer !). Montag fait la connaissance de Clarisse, une jeune fille qui aime prendre le temps de regarder les fleurs et s'arrêter pour sentir la pluie sur son visage et cela va bouleverser sa vie.

Mon avis :

J'ai trouvé ce roman TELLEMENT bien écrit, la lecture est fluide et pourtant complexe en un sens. Les personnages sont profond, surtout Montag qui vit un réel bouleversement. le sujet quant à lui est vraiment actuel, la télé-réalité, les pubs partout, métro/boulot/dodo, la censure, est un peu le monde dans lequel on vit actuellement bien qu'on ne soit pas (encore) arrivé aussi loin que dans le roman. Bref, j'ai trouvé que ce roman écrit en 1953 n'a pas pris une ride et que l'auteur est un réel visionnaire. J'ai lu 1984 cet année dans le « même genre » et loin d'être un coup de coeur, celui-ci avait été une déception pour moi. Ici, j'ai retrouvé tout ce que j'aime, un monde bien pensé, des personnages complexes. Une dystopie bien sombre et qui fait frémir.

Mes plus :

-          Lecture fluide
-          Personnages qui forcent l'empathie
-          Restera en tête

Mes moins :

-          Rythme soutenu, pas de pauses

 


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Superbe roman d'anticipation et à lire d'urgence pour tout amateur de livres puisque le sujet raconte un monde totalitaire qui aurait décidé de brûler tous les livres: Hitler l'a pratiquement fait avec les oeuvres écrites par les Juifs (j'ai soudain une pensée pour l'ami Bébel qui nous a quittés voilà un an déjà et cette scène mémorable de "l'as des as" dans la librairie avec le nazi qui veut jeter tous les ouvrages rédigés par des écrivains de race sémite).
La fiction a presque rejoint la réalité récemment et pas plus loin que dans "la patrie des droits de l'homme" où il était encore demandé de présenter un passe vaccinal pour pouvoir emprunter des bouquins à la bibliothèque.
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LE livre classique de SF à lire au moins une fois dans sa vie selon moi.
Guy Montag reste mon personnage préféré tout roman confondu. J'adore cette idée d'une société liberticide qui à travers l'étincelle de curiosité de ce pompier pyromane va se retrouver ébranlée.
La fin est magistrale ! Je le relis régulièrement d'ailleurs.
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Ce que j'ai tout de suite apprécié dans cette lecture, c'est le monde du livre qui est très présent, dès le début. Même si les livres sont brûlés et considérés comme dangereux au début de cette histoire.

Ce que j'ai, également, apprécié c'est ce qui ressort de cette oeuvre. En effet, l'auteur montre que le livre est dangereux et de fait, les connaissances qui ressortent de ces livres ne sont pas pour tous, rendant les gens inégaux et les séparant de par leur connaissance. Je suis tout à fait d'accord sur ce point, les livres donnent accès à des connaissances et certains, qui n'aiment pas lire, n'auront pas forcément les mêmes connaissances ou compétences…

…Mais par le personnage de Montag, Ray Bradbury montre que ces livres, ces connaissances sont importants et qu'ils permettent non seulement d'agrandir les connaissances intellectuelles, mais également de comprendre l'histoire de la vie, des choses qui sembleraient futiles mais dont nous avons besoin.

Ce que j'ai, par ailleurs, aimé, c'est la fin de l'oeuvre (vous en faites pas, je n'en dirai pas trop). Cette fin est inattendue, selon moi, et laisse un doute sur une suite possible de l'oeuvre… Elle annonce que chaque connaissance, chaque histoire, peut être stocké dans un être et je trouve cela très intéressant du point de vue de la fin de cette histoire.

En ce qui concerne l'écriture de l'auteur, je la trouve agréable à lire, simple, dans laquelle on se plonge facilement. L'imagination de l'auteur étant d'autant plus flagrante, qu'il est arrivé à rendre chaque événements, chaque actions, intéressants.

Pour résumé, j'ai adoré cette lecture car tout au long de l'oeuvre, nous sommes happés par l'histoire et on ne peut s'arrêter sans vouloir connaître la suite… Chaque détails sont intriguant et certains événements m'ont énormément marqué (et pourtant, cela fait un an que j'ai lu ce livre).
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