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4,05

sur 12482 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Comment j'ai pu passer à côté de ce bijou tout ce temps ? C'est un roman indispensable, un morceau du mur, une brique jetée à la face du monde, un monument de sensibilité et d'intelligence de l'humain. Froid dans le dos il fait, annonçant la réduction du texte avant l'heure jusqu'à l'élimination totale par le feu de l'information et du livre...
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Première incursion dans le monde de Bradbury.
Quel retour de flamme!
Fahrenheit 451 est un des romans qu'il faut avoir lu au moins une fois. le relire et s'en imprégner.
L'époque à laquelle a été écrite ce roman est encore marquée et traumatisée par les autodafés des années 30 et Hiroshima et Nagasaki.
Que dire d'une société qui brûle les livres, qui inhibe toute pensée créatrice et qui, sournoisement, pousse à ne plus s'interroger ?
Les livres véhiculent la pensée des hommes.
Lisons, analysons et ensuite gardons, trions, donnons, échangeons ou vendons mais surtout ne brûlons!
Brûler un livre, c'est aussi se brûler soi-même.
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Montag est pompier ce qui, dans cette société futuriste imaginée par Bradbury revient à dire qu'il doit brûler des livres et les maisons qui les contiennent.
Dans cette dystopie, l'écrivain dépeint une société de la consommation de masse et des loisirs à outrance. Une société où tout est publicité et qui bannit le livre, vecteur de doutes, de réflexions et de remises en cause de l'ordre établi.
Une jeune fille et un vieux professeur incarnent la résistance. Ce qui est intéressant est la manière dont Montag, complice zélé du système au début, devient peu à peu un défenseur du livre.
Le style, imagé et poétique, est en outre très agréable. Voilà un livre qu'il faut impérativement recommander à tout le monde car il va bien au-delà de la science-fiction.
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Je viens de relire Fahrenheit 451, dans le but de le situer parmi mes références d'aujourd'hui. Eh bien pour moi, il n'a pas pris une ride ! Je l'ai redécouvert avec un plaisir inouï et je m'en vais relire tout Badbury avec délectation, car cet auteur immensément poétique et bien au-dessus des modes m'avait déjà ébloui dans ma jeunesse. Nous sommes tous des Montag le jour où nous ouvrons les yeux sur notre monde, sur nos comportements, sur notre vie.
Ce livre est un chef-d'oeuvre qu'on peut redécouvrir à l'infini.
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Grand classique de la SF, Bradbury a su dépeindre un monde à faire froid dans le dos, bien que cette réalité ne se rapproche pas de la nôtre actuellement.

Toute cette réflexion autour de l'autodafé et du savoir comme ennemi a été amenée de façon intelligente et concise, même si certains moments me semblaient parfois brouillons (peut-être des transitions trop abruptes), j'ai énormément aimé ma lecture !
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Des pompiers qui allument les feux au lieu de les éteindre voilà l'intrigue originale dans laquelle nous plonge Bradbury. Plus que pour allumer des feux, dans ce monde là les pompiers sont là pour éteindre les consciences, éviter toute réflexion. Selon la doctrine de ce monde réfléchir c'est faire des choix qui feront des malheureux. Est-ce pour autant qu'un monde sans choix et sans conscience serait un monde heureux ? Certainement pas, et lorsqu'un pompier commence à réfléchir sur la raison même de son métier, il est confronté à de nombreux obstacles.

Replacé dans son contexte d'écriture de la "chasse aux sorcières" aux Etats-Unis, l'oeuvre prend tout son sens et reste, malheureusement, toujours d'actualité. Certains éléments sortis de l'imaginaire de Bradbury ont depuis vu jour : on pourrait par exemple assimiler la "famille" des murs-écrans aux réseaux sociaux qui, dans le récit, donne l'impression aux gens d'avoir de vrais relations sociales, qui en réalité n'en sont pas.

Certes nous n'en sommes pas arrivés au point que toute reflexion soit purement et simplement interdite, mais ce livre permet de s'interroger sur les processus mis en oeuvre pour que chacun se satisfasse de la place qui est la sienne en société sans une remise en cause plus profonde. Un parallèle peut d'ailleurs être tracé avec la question du conditionnement social du Meilleur des monde. Dans un cas comme dans l'autre tout est organisé pour éviter toute reflexion de la part de la population.

Un très bon roman immersif et qui nous questionne directement sur des sujets clefs toujours d'actualité, plus de 70 ans après la parution du livre.
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Guy Montag est le protagoniste de ce roman, dans la vie, il est pompier agrée, il a une femme, tout ce qu'il faut pour être heureux... Il pensait l'être jusqu'à sa rencontre avec Clarisse, une jeune femme débordante de questions et pleine devie, une jeune femme qui n'a peur de rien. Alors, il se remet en question et, finit par comprendre qu'il n'est pas heureux : il hait son chef Beatty qui ne fait que le rabaisser, il n'apprécie pas la compagnie compagnie de sa femme ni ses rires lorsqu'elle est avec ses amies.
Quand Montag apprend la disparition de sa bien aimée Clarisse, il ne prend plus gout à rein et quand il part pour brûler les livres dans les maisons, il revient avec les bras plein de ceux - ci. Lorsque sa femme se rend compte de son petit manège, elle veut le dénoncer car, voler des livres ou même en avoir la propriété est un crime punissable par la loi. Il arrive en l'en dissuader, mais quand elle finit par le trahir, sa maison part en cendre avec tout les livres qu'il avait amassé. Alors il fit par hasard la recontre de Faber, en plein millieu d'un parc, au début il se méfie de Montag, il pense que c'est un leurre, car faber aime les livres et les chouchoute tandis que Montag est un pompier et est sensé les brûler. Il finit par lui accorder sa confiance, et ensemble, organisent la rebellion de Montag car il est pourchassé. Comme Faber est un amoureux des livres, il l'aide de son plein gré.
Mais, Montag apprécie trop la compagnie de Faber pour lui faire risquer sa vie, alors il décide de fuir seulloin de son passé pour fuir les accusations dont il est le bouc émissaire, alors que nous sommes au lendemain de l'annonce de la guerre.
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"Fahrenheit 451" de Ray Bradbury est une oeuvre intemporelle qui captive les lecteurs par sa vision dystopique et sa réflexion profonde sur la société et la liberté individuelle. Bradbury peint un monde où la suppression de la pensée critique est la norme, mettant en lumière les dangers de la censure et de l'ignorance. Son style poétique et évocateur transporte les lecteurs dans un univers sombre mais fascinant. "Fahrenheit 451" est une lecture essentielle qui incite à la réflexion sur les valeurs de la liberté et de la connaissance.
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Ce roman fait partie des bijoux à lire absolument. le propos y est toujours aussi vivace, résonnant avec notre époque comme il a résonné lors de sa sortie il y a plus de 70 ans.
À se demander si un jour on dira : "Farenheit 451 ? Mais c'est juste de la science-fiction !"
Un récit d'anticipation gravé dans l'éternité. Et c'est cela qui est désolant, profondément triste. Malgré une oeuvre aussi forte et criante de vérité, pourquoi en sommes-nous toujours là ? Pourquoi la peur tapie dans ces mots n'a-t-elle de cesse de clamer sa présence, son inéluctabilité ? Pourquoi s'efforce-t-elle d'être si réelle ?

L'écriture de Ray Bradbury est si belle et puissante à la fois, tout en images subtiles et métaphores, en sens cachés, en réflexions suscitées par une seule phrase. Quasiment chaque paragraphe est une citation qui se loge dans notre pensée pour y remuer. Et tout ça se lit à merveille, sans véritable effort.

Rien d'autre à dire. C'est un chef d'oeuvre que je relirai plusieurs fois.
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Depuis le temps que je souhaitais lire ce livre, je n'ai pas été déçue. Effectivement, malgré sa date d'écriture, ce livre n'a pas pris une ride. C'est un chef d'oeuvre de la science fiction, qui n'en est plus tellement...de la fiction...tellement ce qui y est dit est proche de notre réalité...

Guy Montag est un pompier. Mais un pompier qui allume des feux, au lieu de les éteindre. Lui et sa brigade sont chargés de veiller à ce que les livres ne viennent pas nuire au bonheur de la population.

Il n'est plus question dans cette société de se torturer l'esprit à lire des livres, à trop réfléchir, à remettre en cause l'ordre établi. Non, il faut veiller à ce que la population ne réfléchisse pas trop, passe un maximum de temps devant les écrans, que les individus ne perdent pas trop de temps à discuter inutilement entre eux au risque de faire naître de mauvaises idées. de la musique criarde, des enfants qui entrent à l'école le plus tôt possible afin d'être surveillés, des publicités débilisantes et pas de livres...

Montag se plaît dans cette situation. Il prend du plaisir à mettre le feu, jusqu'au jour où il rencontre cette étrange jeune fille Clarisse qui lui pose des questions étranges. Est-il heureux? Montag ne sait répondre à cette question.

Ça y est, la graine est plantée. Montag change du tout au tout...et commence à s'interroger sur des choses. Il n'arrive plus à se souvenir comment il a rencontré sa femme Mildred. L'aime-t-il vraiment? Un jour, il vole un livre. Enfin ses mains volent un livre. Montag devient un hors la loi. C'est le début d'une résistance.

Ce livre est un chef d'oeuvre. Il pointe du doigt des problématiques majeures : une population docile est une population qui ne réfléchit pas, qui n'est pas curieuse. le rôle des livres dans tout ceci? TOUT. le livre c'est le savoir, c'est l'idée, c'est l'imagination, la pensée. Brûler le livre c'est empêcher la naissance des idées, empêcher la contestation et donc la révolution. Ce livre questionne beaucoup sur la société dans laquelle nous vivons et nos comportements sociaux. Il interroge sur la portée de la lecture pour chacun d'entre nous : ce que le livre fait naître chez le lecteur. le livre est vecteur d'idées, de remises en question, d'apprentissages, d'évasion mais aussi de connexion à l'autre en tissant des liens. Une belle lecture intemporelle !
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