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EAN : 9782264064394
312 pages
10-18 (02/04/2015)
4.02/5   33 notes
Résumé :
Tout n'est pas pour le mieux à Buckshaw, la demeure de Flavia de Luce... Contrainte de cohabiter avec une équipe de tournage, Flavia se retrouve enneigée jusqu'au coup dans une sordide affaire d'homicide, à la veille de Noël.
Tout n'est pas pour le mieux à Buckshaw, la demeure des de Luce... Avec des finances dans un état précaire, le père de Flavia se voit contraint de louer le manoir familial à une société de films. Naturellement, réalisateur, équipe de tou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Des quatre, celui-ci est mon préféré !!!



Flavia, jeune fille de 11 ans voit arriver dans son manoir une équipe de techniciens, acteurs pour le tournage d'un film à quelques jours de noël. En effet, son père ayant besoin d'argent a dû se résoudre à louer une partie du manoir pour un tournage. Lors d'une soirée de représentation, une partie du village de Buckshaw est piégé par la neige au sein du manoir et, le soir même, l'actrice principale – Phyllis Wyvern – est retrouvée étranglée dans sa chambre. Flavia se retrouve à mener l'enquête chez elle.

Côté intrigue, un mélange entre monde artistique, passé, scandale… bref, de quoi avoir envie de commettre un crime.
Pourquoi ce tome est mon préféré ? Pour la raison très simple que notre héroïne, Flavia de Luce possède un caractère ambivalent : elle est une spécialiste de la science, sachant décomposé un élément en particules atomiques, mais… elle croit encore au Père Noël et décide de mettre ses connaissances scientifiques à profit pour le piéger.


Maintenant, il va me falloir patienter un moment le temps que les éditions 10 18 se décide à traduire les 5 autres livres de la série:( Raaaaa……
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J'avais beaucoup entendu parler des enquêtes de Flavia de Luce, une jeune fille de 11 ans mais je me lançais seulement maintenant. C'est à l'occasion d'une participation au prix CL, catégorie Policiers, que je l'ai lu. C'est en fait le quatrième de la série mais je n'ai pas été perdue dans la narration. Evidemment, certains points renvoyaient aux tomes précédents mais ça n'empêchait pas la compréhension de ce livre. La jeune Flavia vit avec son père et ses deux soeurs ainées dans un manoir qui est loué pour un tournage car le père a un besoin pressant d'argent. Mais un mort vient subitement dérangé l'esprit festif....
Beaucoup d'humour pour cet esprit aigusé par les sciences et plus précisément par la chimie. Les mélanges entre produits chimiques n'ont aucun secret pour elle. J'ai aimé l'humour de cette fille et l'époque, l'ambiance qui ressortait. Par contre, j'ai trouvé qu'il y avait un peu trop de personnages, j'ai eu du mal à rappeler de chaque. Je relirai les enquêtes de Flavia de Luce, en reprenant du début, Alan Bradley a une plume très plaisante.
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Impossible de laisser se terminer le mois anglais sans évoquer Flavia de Luce, une incroyable héroïne, qui montre bien que la valeur n'attend pas forcément le nombre des années... Agée de 11 ans, la benjamine de la famille, pousse comme une herbe folle. Depuis le décès de sa mère Harriet, son père Haviland erre comme une âme en peine et semble n'éprouver d'intérêt que pour ses timbres. Il est plus qu'embarrassé par l'éducation des ses trois filles et ne voient pas que les deux aînées Félicy, qui collectionne les amoureux comme d'autres les papillons et Daphnée, papivore qui ne lève son nez de ses chers livres que pour décocher une flèche assassine, rendent la vie dure à la petite dernière. Entourée par l'affection de Mme Mullet, piètre cuisinière mais femme maternelle et de Dogger, homme à tout faire au passé mystérieux, elle résout les énigmes criminelles les plus tordues avec un mélange attendrissant d'extrême intelligence et de naïveté enfantine.

Dans ce tome, Haviland de Luce, aux abois financièrement, a accepté que Buckshaw, leur manoir à la splendeur déchue, serve de décor à un film. Toute l'équipe débarque et très vite, Flavia remarque que l'actrice vedette Phillis Wyvern, a le don pour s'attirer de nombreuses antipathies. Ce tournage est un véritable événement dans la famille et excite aussi la curiosité des villageois de Bishop's Lacey. Nous sommes dans les années 50 et le cinéma a encore une magie que l'ère de la télévision et d'internet n'a pas amoindri. Notre demoiselle a fort à faire, entre un espionnage discret des comédiens et la préparation dans son laboratoire d'une super Glu pour attraper le Père Noël. (Elle veut en avoir le coeur net quant à l'existence du gros bonhomme barbu ! le piéger dans le conduit de cheminée grâce à sa glu lui paraît la démarche appropriée !). le pasteur, afin de recueillir des fonds pour la rénovation de la toiture de l'église, demande à Phillis Wyvern et son partenaire à l'écran Desmond Duncan de jouer une scène de Roméo et Juliette. La représentation a lieu et presque toutes les âmes du village se retrouvent dans le vestibule de Buckshaw pour assister au spectacle. Survient une tempête de neige qui les bloque sur place et pour couronner le tout, Phillis est assassinée...

Flavia est sur la piste ! le charme des romans de Alan Bradley tient beaucoup à ce personnage atypique. Passionnée de chimie, elle tente dans l'ancien laboratoire de son oncle Tar les expériences les plus incroyables. Elle a élu domicile dans une aile du manoir que personne n'occupe et jouit d'une grande (trop grande ?) liberté. Sur son fidèle destrier, une splendide bicyclette, une BSA Keep Fit, ayant appartenu à sa mère, elle s'aventure bien au-delà des limites permises et flirte sans arrêt avec les plus grands dangers. Son flair de détective en fait une alliée de l'inspecteur Hewitt qu'elle agace autant qu'elle émeut. Les intrigues des romans sont parfois un peu cousues de fil blanc mais tome après tome, j'ai toujours autant de plaisir à renouer avec cette drôle de petite fille !
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Nous retrouvons la jeune Flavia de Luce à la veille de Noël alors qu'une équipe de tournage s'installe dans le château familial. Tout pourrait aller pour le mieux malgré les crises de Dogger et les brimades de Daffy et Fély. Sauf que la star est retrouvée morte... Flavia va pouvoir utiliser ses talents d'enquêtrice pour autre chose que découvrir si oui ou non le père Noël existe.
Cet épisode me semble plus marqué que les deux précédents (oui j'ai raté le tome trois) par l'absence de d'Harriet, la mélancolie à ce sujet semble prendre plus d'importance pour Flavia au fur et à mesure qu'elle mûrit. Harriet quant à elle devient un personnage absent de plus en plus envahissant...
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Alan Bradley nous offre encore une fois une intrigue pleine d'intelligence et de mordant, dont la complexité s'adresse aussi bien à un lectorat adulte passionné de cosy mysteries vintage qu'à un public plus jeune. En situant son histoire en plein hiver, l'auteur renouvelle son atmosphère habituelle : plus de grandes ballades à vélo dans la campagne telles que Flavia les aime, plus d'investigation dans les quatre coins du village. Cette fois, tout le monde se trouve bloqué dans le manoir de Buckshaw, piégé au beau milieu d'un blizzard. A l'instar de tous les personnages présents, le lecteur lui-même se retrouve groggy et se laisse porter par le rythme, beaucoup plus lent que celui des autres tomes mais autrement agréable. Moins centré sur les aspects policiers de son histoire, l'auteur s'attarde ici sur la psychologie de son héroïne et sur les réminiscences que l'hiver provoque dans les couloirs glacials du manoir : bien que l'humour reste omniprésent, jamais le fantôme d'Harriet, la défunte mère de Flavia, n'aura été aussi présent. Flavia, d'ailleurs, étrange et fascinante fillette indubitablement précoce, mais qui oscille sans cesse entre la logique scientifique de l'adulte et les croyances fantaisistes de l'enfance.

le titre "Je suis lasse des ombres" (traduction littérale du titre VO) m'a renvoyé à toute une réflexion, certainement délibérément provoquée par l'auteur, même si la référence parlera davantage aux lecteurs anglophiles. En effet, il s'agit d'un extrait du poème La dame de Shalott, mythe arthurien médiéval anglais ; il raconte l'histoire d'une jeune fille prisonnière d'une pièce d'où elle ne peut observer le monde extérieur qu'à travers le reflet que lui renvoie un large miroir. Une légende qui évoque directement au mythe de la caverne de Platon, dans lequel des individus prisonniers d'une grotte sont persuadés que les ombres projetées sur les murs depuis le monde extérieur sont des expressions du réels et non de simples illusions. Ces deux histoires assez proches dans leur symbolique sont devenues des métaphores des arts offrant une imitation de la réalité, à l'image des arts scéniques tels que les pantomimes, le théâtre ou... par extension le cinéma, ces deux derniers ayant une importance toute particulière dans le roman d'Alan Bradley! Des clins d'oeil très littéraires et toujours pertinents, comme cet auteur nous y a habitué dans ses oeuvres.

Ce quatrième opus de Flavia de Luce évoque aussi par de nombreux points le roman le miroir se brisa d'Agatha Christie, qui pourrait être une des inspirations possibles : on y retrouve en trame de fond le tournage d'un film dans un manoir de village anglais, avec la présence d'une grande actrice qui suscite la curiosité des habitants et... une histoire criminelle qui met en relief des liens insoupçonnés entre la comédienne et certains des humbles villageois. Pour couronner le tout, le titre "Le miroir se brisa" était également extrait d'un vers de... La dame de Shalott! Que la littérature est amusante!

En bref : Un quatrième tome de Flavia de Luce absolument délicieux qui se déroule dans l'atmosphère gelée de l'hiver anglais, sujet à faire de cet opus un titre plus intimiste que les précédents. Un roman pimenté par l'introduction du milieu extravagant du cinéma dans la demeure des de Luce et cette ambiance unique de superproduction vintage, le tout parsemé de références culturelles et littéraires toujours intelligentes
Lien : https://books-tea-pie.blogsp..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Le Père Noël, c'était pour les enfants, m'avaient -elles répété.
- C'est une blague sadique perpétrée par les parents qui veulent couvrir leurs affreux rejetons de cadeaux tout en évitant le contact physique, avait insisté Daffy l'an dernier. C'est un mythe. Tu peux me croire. Après tout, je suis plus âgée que toi. Je sais ces choses-là.
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Il m'arrivait de me sentir au bord d'un océan froid, un pied dans le Nouveau Monde et un pied dans l'ancien. Tandis qu'ils s'éloignaient irrémédiablement, je courais le risque de me retrouver déchirée en deux.
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Ma vie serait-elle donc toujours ainsi ? Allais-je éternellement passer en quelques secondes du soleil à l'ombre ? Du chaos à la solitude ? D'une colère intense à un amour encore plus intense ?
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Pour Daffy, l'argent représentait des livres, et bien que Buckshaw en contînt plus que la bibliothèque de Bishop's Lacey, aux yeux de ma sœur, ce n'était jamais assez.
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Les livres sont comme de l'oxygène pour un plongeur sous-marin, avait-elle déclaré un jour. Retirez-les-moi et vous n'aurez plus qu'à commencer à compter les bulles.
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