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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le 31 août 1889, dans le quartier de Westminster, un homme d'une trentaine d'années, imposant et extrêmement bien habillé, pénètre au 23 Cowley Street. A l'étage, il frappe à une porte et entre dans la pièce. Là gît le jeune Billy Wood, la gorge tranchée et il est entouré de chandelles allumées. L'homme qui découvre le corps n'est autre que le célèbre Oscar Wilde, il donnait des cours de théâtre au jeune garçon. L'auteur irlandais est profondément choqué par sa découverte et décide de mener l'enquête. Il y sera aidé par l'esprit de Sherlock Holmes suite à sa rencontre avec Arthur Conan Doyle, et par Robert Sherard, arrière petit-fils de William Wordsworth et futur biographe De Wilde.

J'ai mis très longtemps à me décider à lire la série de romans policiers de Gyles Brandreth. Les livres de Stephanie Barron Jane Austen était détective en sont la cause. L'auteur de "Orgueil et préjugés" n'était pas vraiment utilisé, elle n'était pas véritablement incarnée. J'avais peur qu'il en soit de même pour Oscar Wilde. Je m'étais lourdement trompée. Gyles Brandreth est un spécialiste De Wilde et cela se sent. le dramaturge et auteur irlandais est bien vivant, présent dans les pages de ce roman. Il est plein d'esprit (certains de ses aphorismes sont cités), de malice, élégant et raffiné, généreux avec ses amis. Gyles Brandreth met en valeur l'intelligence De Wilde sans en ôter les obsessions. Il est attiré par la beauté des jeunes hommes, fasciné par la jeunesse après laquelle il court désespérément. Wilde est toujours à la recherche du bon mot pour briller même si cela tombe parfois au mauvais moment. Certes les amoureux d'intrigues policières rythmées y seront pour leur frais. L'enquête est lente, elle se fait sur plusieurs mois et est parfois mise au second plan pour nous laisser découvrir l'intimité De Wilde (notamment sa relation avec sa femme Constance qu'il adorait). Néanmoins les indices et découvertes sont distillés intelligemment pour tenir le lecteur en haleine et lui permettre de ne pas perdre le fil de l'intrigue au profit de la vie de l'auteur. Malgré sa lenteur, j'ai trouvé l'histoire bien ficelée, palpitante jusqu'à la révélation finale à la Hercule Poirot.

J'ai été très agréablement surprise par "Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles". Gyles Brandreth y rend un bel hommage à Wilde et rend parfaitement l'ambiance de ce Londres fin de siècle et décadent.
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Quel soulagement de tourner enfin la dernière page de ce roman ! Je serais incapable de dire quand je l'ai commencé, si ce n'est il y a plus d'un an. Il m'a fallu me forcr un peu mais j'ai finalement réussi à le retirer honorablement de la liste de mes romans en cours. Liste qui a cruellement besoin d'être raccourcie avant de me plonger dans mon énorme PAL dormante.

Pourquoi m'aura-t-il fallu autant de temps pour venir à bout de cette première enquête d'Oscar Wilde ? Certainement un mélange de lassitude au vu de la lenteur du récit, et de décalage par rapport à mes envies de lectures. Cela se retrouve dans mes 3 étoiles, puisqu'au-delà des qualités de ce livre, mon plaisir s'est fait discret.

Des qualités, ai-je mentionné, en voici quelques unes : tout d'abord la maitrise de Gyles Brandreth. Apparemment, cet auteur connait Oscar Wilde sur le bout des doigts et il en va de même pour l'époque victorienne. Au fil des pages il insère références et citations à ce génie irlandais de même qu'il recréé un Londres et un Paris d'époque où l'on flâne de théâtres en restaurants réputés.
Le choix de Robert Sherard en narrateur est judicieux. Lui, qui a côtoyé Oscar Wilde et écrit ses biographies ne pouvait pas être que l'auteur de ce journal fictif, récit d'une enquête imaginaire.
L'enquête, en elle-même tient la route et se suit avec plus ou moins d'intérêt. Elle n'est pas extraordinaire mais suffit pour un premier roman. Et puis, une fois la dernière page tournée, tout est absolument expliqué.
Avant dernier point, c'est un véritable plaisir que de suivre Oscar Wilde dans cette aventure mais aussi de découvrir son entourage que ce soit sa famille, ses amis ou des personnes moins intimes. On se retrouve avec un casting 5 étoiles et c'est l'une des forces de ce roman.
Enfin, la plume est très agréable à lire et rend hommage à l'un des plus grands écrivains du 19ème siècle.

Du côté des défauts, j'aurais tendance à évoquer la lenteur du récit par moment ainsi que le parti pris de l'auteur quant au schéma policier de ce roman. Il est évident, et Gyles Brandreth ne s'en cache pas le moins du monde, que c'est un copier-coller de Sherlock Holmes. Oscar Wilde s'inspire du héros de son ami pour investiguer la mort de son jeune ami et parfois même en joue le rôle. J'ai regretté qu'Oscar Wilde soit trop Sherlock Holmes par instant et pas assez Oscar Wilde.
De même que Robert Sherard n'est que le Dr Watson et malheureusement, rien de plus j'en ai l'impression. En effet, son admiration pour Wilde, le fait qu'il narre l'enquête, qu'il aide Wilde dans ses déductions sans le vouloir, qu'il ne comprenne le pourquoi du comment qu'une fois que Wilde l'expose, l'amitié des deux hommes, autant de points identiques chez Sherlock Holmes & le Dr. Watson.
Une déception assez grande pour moi qui n'aime pas beaucoup Sherlock Holmes. J'ai eu l'impression d'en lire un si ce n'est le personnage atypique d'Oscar Wilde qui mène la danse.

Une bonne idée que de lancer Oscar Wilde dans des enquêtes mais qui manque peut-être d'audace. Trop Holmésien dans la structure et l'inspiration policière et peut-être pas assez Wildien pour masquer cela. Mais c'est un choix (une facilité ?) qui s'explique aisément dans le récit donc on pardonne.
Pour les amateurs du genre, le plaisir sera au rendez-vous. En ce qui me concerne, c'est le nom d'Oscar Wilde qui m'a attiré et intrigué et je ne sais pas encore si je retenterais l'expérience avec le second tome...
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Charme n.m. 1. Ce qui est supposé exercer une action magique. Enchantement, ensorcellement, envoûtement, illusion, magnétisme. 2. Qualité de ce qui attire, plaît. 3. Manières séductrices.

Qu'on se le dise, Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles décline le charme sous toutes ses facettes. Difficile, donc d'y entrer et d'en sortir sans y être sensible.
Pour autant, la cause n'était pas acquise. Mettre une personne ayant réellement existé, célèbre de surcroît, au coeur de la fiction me gêne d'emblée. Je perçois cette liberté romanesque comme une déviance de la réalité, et par conséquent comme une voie ouverte à des interprétations tronquées. Alors Oscar Wilde détective, imaginez ! Exercice périlleux, vous en conviendrez...

...Mais ô combien réjouissant ! Mes réticences ont très vite volé en éclats. le charme opérant, je me suis laissé séduire. Par Oscar Wilde, bien sûr, que Gyles Brandreth a su dépeindre avec finesse et humour. On le découvre ou le redécouvre avec un plaisir extrême, à tel point que l'on se surprend à imaginer combien il aurait été délicieux de le côtoyer. Ce personnage aux multiples facettes, tour à tour extravagant, égoïste, généreux, loufoque, volubile, amoureux des gens, de la vie fascine tant et plus. Alors quoi de plus naturel que de le suivre lorsqu'il endosse sa casquette de détective, extrêmement doué pour la peine.

Accompagné de son ami et biographe en devenir Robert Sherard, romantique de la deuxième heure lui aussi très attachant, le voici confronté au meurtre d'un jeune homme de sa connaissance, perpétré dans des circonstances pour le moins étranges.

L'hommage rendu à Conan Doyle (il apparaît dans le roman et possède son importance propre) et à son héros Sherlock Holmes est évident. Wilde le dit ouvertement, et à travers lui Gyles Brandreth : "Sherlock Holmes est mon modèle!" Sherard, quant à lui, endosse à merveille l'habit du célèbre docteur Watson. Hommage, donc, jusqu'au "jeu décisif", où toute la lumière sur l'affaire sera faite dans un bouquet final retentissant.

Charme de l'époque victorienne, aussi, au goût délicieusement suranné. Big Ben sonne et assiste à ce ballet de costumeset d'accessoires indispensables à toute dame ou gentleman,

"Un long manteau de velours noir, au col et aux poignets d'hermine, la couvrait jusqu'aux chevilles. Ses mains étaient enfouies dans un manchon de fourrure argentée et son éclatante chevelure rousse disparaissait sous une toque assortie."
"Il me toisa en me tapotant la poitrine avec le pommeau de sa canne."

aux discussions de nos personnages ballotés dans des cabs, aux repas dans les hôtels, aux réunions dans les clubs privés, le tout obéissant à un protocole de rigueur (pour boire le thé avec une demoiselle, il convenait de l'inviter par courrier et d'attendre sa réponse en retour) et aux moeurs de l'époque.

De fait, et comme de bien entendu, l'homosexualité est ici abordée, dans le contexte historique et social de la période victorienne qui, si elle n'était pas condamnée était pour le moins occultée. Gyles Brandreth le retranscrit tant et si bien ce phénomène qu'il ne cite jamais le terme d'homosexualité. On parle plutôt de sodomites, de musiciens ou d'inclinations charnelles déviantes... Preuve encore de l'ostracisme de l'époque sur le sujet, Wilde fut condamné à deux ans d'emprisonnement et de travaux forcés pour "grave indécence". Un demi-siècle plus tard, on le vit avec Alan Turing, il n'y eut que la peine qui se modula, pas forcément en mieux...

Charme encore, charme des mots. On se délecte de la verve, des maximes et des traits d'esprits De Wilde sur des considérations diverses, toujours piquantes, percutantes et drôles.
Quand il converse de la couleur de ses cheveux avec Robert : "Qui se soucie de l'argent, marmonna-t-il, il n'y a que l'or qui compte."
Quand il aborde les rapports hommes/femmes: "Avec le temps Robert, vous finirez par trouver qu'on peut bien plus se fier à une poignée de mains qu'à un baiser."
Quand il entre dans des considérations religieuses: "Il ne faut jamais attendre de réponses à vos prières, Robert ! Si vous en recevez, elles cessent d'être des prières pour devenir des correspondances."
Et tant d'autres...

A l'instar de Sherlock Holmes, Wilde raisonne et observe. Mais cela ne l'empêche pas d'exister, ni d'écrire. L'enquête se déroule sur une période de cinq mois, s'inscrit dans sa vie et celle des autres protagonistes. Elle évolue en toute logique au gré des événements qui viennent la compléter ou la perturber. Elle est vraisemblable, donc appréciable.

Les convaincus seront heureux d'apprendre que le deuxième épisode est d'ores et déjà écrit. Ne reste plus qu'à attendre son édition. Patience, quand tu nous tiens !
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Un roman tout à fait plaisant et de bonne compagnie, à l'image d'Oscar Wilde, qui mène ici l'enquête sur ce meurtre aux chandelles. C'est l'homme ici qui est mis en valeur, ses bons mots, son esprit brillant et ironique, dans la société londonienne du 19ème siècle. Et Arthur Conan Doyle, Jack l'éventreur, ne sont jamais loin, à portée de mots ou d'enquête, qui, vous l'aurez compris, n'est un prétexte pour faire découvrir l'écrivain.
Donc, l'heure étant aux bonnes résolutions livresques, et sur les conseils récents d'Améllie Nothomb, aussi!, dont le roman de rentrée rend hommage au Crime de Lord Arthur Savile , pour ma part, 2016 sera Wilde ou ne sera pas ;-)
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Je me faisais une joie de rencontrer Oscar Wilde non pas comme auteur (que j'aime beaucoup) mais cette fois pour changer comme héros en action. Voir sa verve et sa finesse d'esprit à l'oeuvre, voir l'homme aux prises avec le réel, aux détours d'enquêtes en pleine ère victorienne, je n'en demandais pas tant!
L'histoire est plaisante, l'humour De Wilde se retrouve dans le personnage, mais j'attendais davantage de cette enquête. J'aurais aimé une atmosphère encore plus victorienne, plus anglaise, peut-être plus "cliché" , car oui, dans l'atmosphère anglaise, ce que j'aime moi c'est justement ce charme désuet, cette odeur de thé et de scones, cette allégresse toute discrète et sophistiquée.Bref, une miss marple chez Oscar Wilde.
Une histoire tout de même bien menée, à lire.
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En 1939, le narrateur Robert Sherard (historiquement le premier biographe d'Oscar Wilde) se décide à nous confier les terribles événements qui se sont passés 50 ans plus tôt et qui ont impliqué directement son ami, le grand Oscar Wilde.
Retour en 1889. Un meurtre rituel est commis sur le jeune Billy. Il n'en faut pas plus pour qu'Oscar Wilde, qui connaissait le jeune homme, se transforme en véritable Sherlock Holmes. D'ailleurs, ce roman policier nous permet de rencontrer le père de ce fascinant personnage, j'ai nommé Arthur Conan Doyle, que connaissait Oscar Wilde.
C'est un vrai plaisir de voir fiction et réalité se mêler ainsi. L'auteur ponctue avec intelligence son texte de citations et références diverses. Et l'atmosphère du Londres de la fin du XIXe siècle est bien rendue : on a l'impression d'y être !!!
Sans parler d'Oscar Wilde : brillant, fascinant, extravagant, mystérieux, talentueux, séducteur. Un superbe personnage !
L'intrigue policière n'est pas extraordinairement originale, mais elle est plutôt bien menée.
En conclusion, un voyage dans un quotidien à moitié fictif d'Oscar Wilde plutôt réussi !
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On est vraiment pris dans le récit et on a vraiment l'impression de côtoyer Oscar Wilde et les autres mais personnellement j'ai eu un petit malaise tout au loin du récit à cause de l'intrigue et de la vraie histoire De Wilde. La fin est néanmoins surprenante.
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Oscar Wilde détective, vous ne rêvez pas, c'est bien ce que Gyles Brandreth a fait de lui dans sa série de roman (comptant aussi Oscar Wilde et le jeu de la mort et Oscar Wilde et le cadavre souriant). Miss Marple, Hercule Poirot et Sherlock Holmes n'ont qu'à bien se tenir, notre dandy préféré est loin d'être un novice et pratique l'art de la déduction à merveilles. C'est avec Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles que débute cette série.

Je dois avouer que ces romans m'intriguent depuis quelques temps et j'ai donc fini par craquer et acheter le premier tome de la « série » pour savoir un peu ce dont il en retournait. Oscar Wilde se glisse dans la peau d'un détective chevronné pour retrouver l'assassin de son ami et enfant des rues dont tout le monde semble se ficher d'autant plus que le corps du jeune garçon disparait et que toute trace du meurtre est effacé.

Il en faudra plus pour décourager Oscar Wilde dans son enquête qui lui fera rencontrer un panel de personnages hauts en couleurs dont l'inimitable Arthur Conan Doyle. Quand les personnages réels se mêlent à la fiction ça passe ou ça casse. Je dois bien avouer qu'ici, la pilule passe plus que bien. le rythme du roman n'est pas une course à la vérité tout comme Oscar Wilde qui joue de son flegme et prend son temps pour résoudre cette enquête.

Globalement, j'ai trouvé le roman assez bon même s'il m'a semblé que le dénouement de l'intrigue était assez évident (en partie du moins). On aime cependant se mettre dans la peau de Robert, l'ami et « Watson » De Wilde dans ses aventures, qui occupe le rôle de narrateur tout au long du récit. C'est un bon point de vue que d'avoir choisi celui-ci, car nous sommes spectateur de l'enquête d'Oscar Wilde plus que véritable acteur.

J'ai bien aimé, mais je n'ai pas adoré même si le verbe De Wilde n'a pas son pareil je ne sais pas si je lirais les autres romans de Gyles Brandreth. J'ai peur que l'effet de « découverte » soit un peu perdu… mais qui sait ? Je craquerais peut-être sur la suite par curiosité dans quelques mois ! Une chose est sûre, j'aime beaucoup la collection « grands détectives » de chez 10/18 !

En bref : un roman policier relativement entraînant, un Oscar Wilde détective et un mystérieux meurtre aux chandelles dans les rues de Londres… que demander de plus pour une enquête policière ? Bien sympa mais pas exceptionnel.
Lien : http://www.cappuccino-time.f..
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Oscar Wilde au sommet de sa gloire se retrouve être le premier à découvrir le corps sans vie d'un jeune prostitué, Billy Wood. Celui-ci se trouve au centre d'une pièce, l'air paisible, son corps est entouré de chandelles.

Choqué Wilde attend le lendemain pour revenir sur les lieux du meurtre mais il est déjà trop tard le corps a disparu, en ne laissant aucune trace. Il prévient alors son ami, Robert Sherard. Au même moment Oscar Wilde fait la connaissance d'un jeune médecin qui vient d'obtenir une certaine célébrité grâce à un roman policier novateur, "Une étude en rouge".



Wilde est fasciné par le roman de son nouvel ami et il se met à rêver de mener l'enquête tel Sherlock Holmes accompagné de son fidèle ami Watson alias Robert Sherard. Tout comme Watson, Sherard prend note des diverses observations émises par Wilde.

La poursuite de l'enquête permet au lecteur de mieux cerner la fantasque personnalité De Wilde, de découvrir Londres comme la ville était à la fin du XIXème et de rencontrer des personnages illustres, notamment Conan Doyle.

Comme je le disais au début de mon billet, l'idée de départ est vraiment surprenante, faire De Wilde un détective est intéressant.

Ce livre permet surtout à son auteur de rendre hommage au célèbre écrivain.

Il maitrise parfaitement son sujet, le livre est parsemé d'anectodes, de citations, il fait notamment intervenir le jeune homme qui aurait servir à Wilde pour créer Dorian Gray, John Gray.
Il défend aussi ardemment Wilde.
Faire de Sherard le narrateur est une idée que j'ai apprécié, cela permet au lecteur d'être témoin des nombreuses "facéties" De Wilde.
Cependant j'ai trouvé dommage que l'intrigue soit largement inspirée des romans de Conan Doyle, au niveau de la résolution de l'enquête ainsi que par rapport au couple Wilde-Sherard.
Enfin après un début qui m'a particulièrement convaincu, j'ai au fur et à mesure ressenti une certaine irritation envers le personnage de Oscar Wilde qui possède une personnalité qui peut vite "porter sur le système".
Ce fut toutefois, malgré mes réserves, une excursion originale dans le monde du célèbre écrivain.

Lien : http://l-ivresque-des-livres..
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