J'aime beaucoup
Oscar Wilde. Je n'ai pas tout lu mais tout ce que j'ai lu m'a plu. J'aime son intelligence, sa culture et ses jeux de mots.
Aussi c'est avec gourmandise que je me suis plongée dans
Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles, d'autant plus que les avis sur Babelio sont globalement enthousiastes.
Dès les premières pages j'ai été enchantée par le style de
Gyles Brandeth qui donne vie à l'
Oscar Wilde que j'imaginais : brillant, sûr de lui, épicurien, esthète et fascinant.
Plus que l'enquête (qui est d'ailleurs bien légère), ce que j'ai aimé c'est me promener aux côtés
De Wilde et goûter sa compagnie. Quel plaisir aussi de me retrouver près de ce cher
Arthur Conan Doyle, moi qui aime tant son
Sherlock Holmes.
Et puis l'ambiance de l'Angleterre victorienne est tellement bien retranscrite tout comme celle de Paris où Wilde nous emmène le temps d'un week-end.
Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles est donc plus un livre d'ambiance qu'un polar haletant. Il n'y a pas d'enquête avec relevés d'indices et interrogatoires musclés. Pas de rebondissements ni de fausses pistes. Et pas une once d'action.
Je me suis posée beaucoup de questions sur le/la coupable et certaines de mes intuitions étaient bonnes. Si j'avais pris la peine de chercher davantage au lieu de me laisser envoûter par Oscar, je pense que j'aurais trouvé.
Je viens de débuter le second volume,
Oscar Wilde et le jeux de la mort et je prends (pour l'instant) le même plaisir.