Au cours de son travail exploratoire consacré à la
correspondance entre
Albert Camus et son ami
Ignazio Silone , Alesandro Bresolin , proche du petit fils du célèbre écrivain italien, découvre quelques textes , signés JOB, certains parus dans Alger étudiant , journal mensuel de l'association des étudiants algérois. Camus y contribua avec des articles dédiés à l'art . Qui se cache derrière ce pseudonyme ? le jeune
Albert Camus ? Alesandro Bresolin va donc s'attacher à étudier ces écrits pour tenter de mettre en exergue les indices permettant de justifier cette hypothèse.
Pour se faire une opinion, il va examiner, comparer le style, analyser les données linguistiques, relever les éléments caractéristiques de l'empathie camusienne, décrypter les multiples composantes qui pourraient permettre d'attribuer ces textes à Camus.
JOB : Un nom polysémique :
Une marque de papier à rouler les cigarettes , forcément connue de Camus fumeur invétéré, d'autant qu'une usine était implanté à Bab-el-Oued, Job , héros du livre éponyme, Job,
l'Homme révolté, JOB, qui devient une interjection algéroise en remplaçant la première lettre, par la dernière de l'alphabet !
Dans cet essai passionnant d'une centaine de pages, Alesandro nous fait partager son enquête, ses recherches, ses réflexions, ses hypothèses, son enthousiasme pour avoir peut être découvert de nouveaux textes camusiens. Quelques illustrations viennent corroborer ses « quasi-certitudes ».