Mais quelques soient nos motivations, nos rêves,
nos projets, nos moyens, nos bateaux, nous sommes
égaux quand l’océan se referme sur nous et que pour
tout horizon, nous avons la courbe pure de notre
bonne vieille terre.
C’est la dernière frontière, où plutôt, la non
frontière qui dans son cœur est bien menacée. Dans
mes moments pessimistes, j’ai conscience de profiter
de ses ultimes instants, car dans peu de décennies,
notre grande patrie liquide pourrait être
irrémédiablement moribonde.