Bon ok, je suis fan. J'ignore pourquoi. Je ne suis pas fan inconsidérée, je ne collectionne pas les CD, ls vidéos, les posters etc... mais je me sens proche de cet homme, quand il chante j'ai des frissons, quand il est interviewé, j'ai des sueurs parce que je le vois emprunté, et je peine pour lui. Mais il a un tel charisme, il est tellement sincère, entier, fonceur, généreux, qu'on est sous le charme. Je pense qu'au quotidien, ça ne doit pas être si simple de le suivre et de vivre avec lui mais en tant que public, qu'observateur, on est rarement déçu de ce qu'il fait pour nous. Mon plus beau souvenir est son Bercy 87 auquel j'ai assisté...
Ce livre très complet fait référence dans les biographies de Johnny et je pense que c'est effectivement mérité.
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Pas spécialement fan de cet artiste mais je l'aime bien et j'ai eu envie de lire cette biographie.
Ce livre est assez complet et on arrive à percevoir l'homme qui y est décrit, comme généreux et sincère avec ses amis mais surtout avec son public.
Une bonne lecture pour moi au final !
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« Il faut saisir sa chance quand elle passe / Je veux lancer au ciel comme un défi le cri de mes vingt ans / Le cri de la jeunesse qui veut défier le temps. » Reprenant ensuite ses plus grands succès de Vogue, il conclut son tour de chant par Let’s Twist Again, pour lequel se joignent à lui les Hallyday Dancers, recrutés par Lee, bien sûr : la mode du twist est lancée.
Johnny a passé son examen, il a réussi. Délivré de son passé de pseudo-délinquant, il se voit ouvrir les portes du club très fermé des super-vedettes. Il devient l’homme respectable, reconnu par ses pairs.
Après tout, le rock est une importation américaine. Johnny, lui, se fiche de l’aspect commercial des choses. Ce n’est qu’un môme de seize ans qui réalise son rêve et raconte aux journalistes son enfance dans l’Oklahoma. Avec un brave culot et une envie sincère d’y croire, il s’invente son Amérique : « Ce serait malheureux d’être né au pays des cow-boys, d’avoir vécu près d’eux et de ne pas savoir quoi faire d’un cheval. Au ranch de mon père, dans l’Oklahoma, ce n’est pas le bétail qui manque, ni les bons conseils. Seulement, maintenant, les gars préfèrent les motos aux mustangs, et le Coca-Cola au bourbon. Aux USA, tout se perd… même le rock’n’roll5. »
Il a de la classe, il est intelligent et séducteur. « Affable », « charmeur », « aventurier », « grand seigneur », voilà ce que retiennent de lui tous ceux qui l’ont connu. Il se comporte dans la vie et les affaires comme devant une table de jeu : s’il mise gros, c’est pour gagner gros. « Quand il était à Beverley Hills, raconte Jan, il louait des suites et offrait le champagne à tout le monde. Il me disait : “Mon pote, il faut semer pour récolter”. »
Une petite enfance sans racines, où tout va se conjuguer au négatif autour de lui : pas de foyer, pas de maison, pas d’amis, pas de pays, pas de scolarité. Et, quand arrive l’adolescence, pas d’album de famille, seulement un passé en forme de patchwork qu’on se fabrique au hasard des révélations des uns et des autres. Une vérité parfois occultée, parfois travestie, au fur et à mesure que se construit la légende de « l’idole des jeunes ».
Quoi qu’il en soit, Johnny Hallyday, qui deviendra plus tard le symbole d’une certaine virilité, passe les premières années de sa vie sans un homme autour de lui. Et puis, à la veille de ses six ans, un jeune Américain de vingt-deux ans fait irruption dans cet univers féminin. Lee Ketcham, même s’il n’a jamais joué le rôle du père, lui servira longtemps de modèle.
Milan Kundera, Une vie d?écrivain
Jean-Dominique Brierre
En librairie le 13 mars 2019
336 pages ? 20 ?
Le 1er avril 2019, Milan Kundera fête ses 90 ans !
Évoquant les personnages de la Guerre et la Paix, Milan Kundera remarque que leur vie est « un voyage dont les phases successives sont non seulement différentes, mais repre?sentent souvent la ne?gation totale des phases pre?ce?dentes ».
Ce parcours en ligne brise?e est aussi celui de l?auteur de la Plaisanterie. Son ?uvre est faite des me?mes contradictions. Ne? le 1er avril 1929, destine? a? une carrie?re de musicien, il devient poe?te communiste, puis romancier critique a? l?e?gard du re?gime. Exclu du Parti, mis a? l?index apre?s l?e?crasement du Printemps de Prague (1968), il quitte la Tche?coslovaquie sept ans plus tard pour s?installer en France. Ni dissident ni exile?, il continue toutefois a? e?crire en tche?que (L?Insoutenable Le?ge?rete? de l?e?tre), avant de choisir le franc?ais comme langue unique d?e?criture et d?« exploration de l?existence ».
Paradoxal, secret, absent des me?dias, Kundera est conside?re? comme un des e?crivains majeurs du dernier demi-sie?cle. Succe?s qu?il attribue, non sans ironie, « au fait d?e?tre mal compris ». Avec ou sans re?serves, des auteurs aussi divers que Jonathan Coe, Orhan Pamuk, Salman Rushdie ou Taslima Nasreen le regardent comme un mai?tre, dont les re?flexions sur l?« art du roman » questionnent leur me?tier en profondeur.
Ce parcours artistique, intellectuel, politique et litte?raire, Jean- Dominique Brierre l?a reconstitue? en l?inse?rant dans son contexte historique, du « coup de Prague » (1948) a? la « re?volution de Velours » (1989), s?appuyant notamment sur ses e?crits, ses entretiens et sur des te?moignages ine?dits, notamment ceux de son ami Alain Finkielkraut et de son traducteur Franc?ois Ke?rel.
http://www.editionsecriture.com/livre/milan-kundera-une-vie/
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Écrivain, journaliste, musicologue, Jean-Dominique Brierre est notamment l?auteur d?essais biographiques consacrés à Leonard Cohen (Le cherche midi, 2014) et Bob Dylan (L?Archipel, 2016).
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