Même si
Da Vinci Code n'est pas le premier tome de la série "Robert Landgon", il n'y a aucune difficulté pour suivre si on le lit en premier, car seules quelques références à ce qui se passe dans le tome précédent ("
Anges et Démons") sont présentes.
Il est vrai qu'au départ, j'ai été un peu surprise par l'écriture, on s'attend à quelque chose de plus sophistiqué étant donné la célébrité et le sujet du roman. Mais au delà de sa simplicité, l'écriture reste fluide, on se laisse porter, et cela nous donne vraiment envie de continuer. Les chapitres sont relativement court, ce qui est un bon point. le rythme ne fait pas défaut non plus, dès les premières pages, nous voilà happés dans un mystère qui nous dépasse et qu'on ne veut pas lâcher. Ce rythme est inscrit dans un relief plutôt régulier, entre scènes de suspens et explications historiques.
Ces dernières peuvent lasser si l'on n'est pas spécialement motivé par
L Histoire, l'art et la religion. Mais honnêtement, les explications sont claires, teintées d'humour lorsque c'est Robert qui les explique à ses élèves, donc même un novice peut tout comprendre s'il réfléchit dans le bon sens. On apprend énormément de choses, et comme les personnages principaux, la volonté de trouver la clé du mystère nous fait ingurgiter ces infos avec une rapidité déconcertante. Et pourtant, c'est un véritable flot d'informations qui nous tombe régulièrement dessus. Que celles-ci soient vraies ou non, ce n'est pas un problème car elles sont envoûtantes, passionnantes, et surtout, elles fascinent petits et grands, car il s'agit de l'Histoire du monde, ni plus ni moins. L'ensemble est cohérent, très maîtrisé, même si on pourrait remettre en doute tout un tas de théories, car il s'agit tout de même du Graal. Mais on se surprend à chercher des indices avec les personnages, à tenter, nous aussi, d'éclaircir le mystère.
Au niveau des personnages, les deux principaux (Robert et Sophie) sont attachants dès le début, sans prétention, ils désirent simplement savoir la vérité, c'est aussi simple que ça. Pour ceux qui gravitent autour d'eux, il y a les retournements de situation (Fache, Teabing, Rémy), et les autres que l'on ne sait pas si l'on doit les cataloguer comme bon ou mauvais, entre Prieuré de Sion, Opus Dei et Rome... Ils font partie du complexe de l'intrigue.
La fin est un peu rapide, ce qui est plutôt dommage, même si l'ensemble est riche en révélations et surprises. le film est globalement fidèle au roman, seuls quelques éléments minimes ont été changés pour faciliter la compréhension du spectateur et raccourcir la durée du film, je pense.
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