Voici le mot qui qualifierait correctement ce roman : sympathique. Sympathique mais décevant. En effet, là où je m'attendais à rire sincèrement, je ne trouve pas ça drôle. le style d'écriture n'est pas celui que l'on retrouve habituellement dans ce genre de bouquins, c'est-à-dire un humour pince- sans-rire, assez tranchant. Mais hilarant. Dommage, ce style-là est assez plat, et malgré le fait qu'il y ait des mots entièrement en majuscules à presque chaque phrase, il n'a rien de spécialement amusant. En ce qui concerne les personnages, inutile de dire que l'héroïne est à baffer, pour beaucoup de raisons, dont celle particulièrement agaçante qui est de rendre son petit-ami parfait, et d'une manière franchement niaise et énervante. (Alors que bien sûr il est loin d'être parfait...) Les personnages secondaires comme Shari sont plus réussis, même si le fameux Luke n'est pas assez approfondi et sans beaucoup d'originalité. Ensuite, alors que le thème et le contexte de l'histoire pourraient donner quelque chose d'intéressant, cette dernière est extrêmement prévisible. Décevante. Et repose trop sur le hasard (je pense notamment à une certaine rencontre dans un train...).
Je trouve dommage aussi que l'on révèle la véritable personnalité d'Andrew dans le résumé (partie importante de l'intrigue que l'on découvre véritablement après une centaine de pages...).
Les rebondissements sont peu présents, et pour ne pas dire minimes. Ils n'arrivent pas à nous laisser indécis et à nous faire douter sur le dénouement de l'intrigue.
Néanmoins, il faut reconnaître que cette lecture est assez addictive, bien que facile et plate, avec des personnages banals et une histoire pas assez entraînante.
Bref, c'est un peu raté tout ça...
Ah oui, j'oubliais. Les citations ainsi que les extraits de l'histoire de la mode sont décourageants. Ennuyeux. Je ne cache pas que je ne les ai pas tous lus... J'aurais été ralentie dans ma lecture, cela aurait accentué mon aversion pour ce livre.
Lecture facile. Sympathique... ce terme convient parfaitement.
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Elisabeth Nichols, surnommé Lizzie, est une héroïne complètement maladroite et gaffeuse. Après avoir obtenu la « moitié » de son diplôme, elle rejoint Andrew, son petit copain à Londres. Suite à certains événements, Lizzie quitte Londres en catastrophe pour rejoindre sa meilleure amie, Shari, à Paris. le voyage et un inconnu vont encore chambouler ses plans.
Le livre d'à peu près 400 pages est quelque peu ennuyeux sur les 70 premières pages, puis l'histoire commence à se créer, on entre dans le personnage, on comprend un peu plus l'histoire, puis d'ennuyeux, le livre devient passionnant.
Le personnage principal, Lizzie, est vraiment attachante et gaffeuse en toutes circonstances. Certains moments sont même comiques. Elle arrive à se mettre dans le pétrin à tous moments et en toutes circonstances. le titre est vraiment bien choisi «Miss La Gaffe» .
L'histoire se poursuit et elle devient de plus en plus agréable, amusante et créative. On est vraiment dans le livre. Pour ma part, j'ai eu du mal à décrocher, j'ai donc rapidement fini le livre. Après avoir fini ce livre, on a un grand sourire et une envie de lire la suite.
Ce roman est passionnant, il contient des personnages plus attachants les uns que les autres et l'histoire vous donne à coup sûr le sourire.
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Un livre sympa de style chick list... Ce livre raconte les aventures d'une jeune fille naïve et idéaliste. Je l'ai trouvé un peu cru parfois et on ne doit pas s'attendre à retrouver un style parfait. Il narre les aventures de Lizzie (une miss la gaffe) qui part à Londres rejoindre son chéri. Son Andrew qu'elle n'a plus vu depuis trois mois (alors qu'elle sort avec lui depuis ce même laps de temps). En arrivant, elle se rencontre (un peu tard) qu'il n'est pas vraiment le prince charmant qu'elle espérait! Je dois avouer que j'ai enchaîné les trois tomes avec plaisir sans trop me poser de questions.
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Oh, puis zut ! Je l’avoue – il faut que je mette mon grain de sel partout, je suis une bavarde insensée et une crétine de première. Et, par conséquent, miss la gaffe.
Raison pour laquelle je l’ai perdu…même si, en vérité, il ne m’a jamais appartenu. Certes, il y a eu un instant ce matin où il m’a offert du Coca light…Mais non. J’ai évidemment pris mes désirs pour la réalité. Aucun doute. Je suis destinée à vivre et à mourir seule. L’amour et Lizzie Nichols ne sont tout simplement pas faits pour s’entendre.
Et c’est aussi bien ainsi. Après tout, des tas de gens ont eu des vies heureuses et fort remplies sans pour autant la partager avec un être cher. Aucun exemple ne me vient à l’esprit là, maintenant, mais je suis sûre qu’il y en a. Je serai comme eux. Je serai Lizzie…la solitaire.
Source : difunkychronicles.com
– […] N’empêche… qu’est-ce que je vais faire, maintenant ? Il serait complètement cinglé de partir à New York sans un boulot ni un endroit où vivre, non ?
– Pas du tout ! Ce serait juste courageux. Et vous m’avez l’air d’une fille sacrément courageuse.
Pardon ? Je manque d’avaler mon vin de travers. Personne ne m’a encore dit que j’étais courageuse.
Dehors, le soleil continue à baisser à l’horizon – qu’est-ce qu’il se couche tard, l’été, en France ! – baignant le ciel derrière les collines et les forêts vertes d’un rose appétissant et voluptueux. Autour de nous, le personnel apporte des assiettes contenant des assortiments de fromages, des truffes au chocolat et de minuscules verres de digestif. Dans la section fumeur, les convives s’en grillent une, savourant paresseusement la cigarette d’après-dîner, et l’odeur de leur tabac, dans cet environnement romantique, ne sent pas aussi mauvais, si je puis me permettre, que celle qui sortait des narines de mon ex-petit copain. J’ai l’impression d’être dans un film.
Disparue, la Lizzie Nichols, benjamine du professeur Harry Nichols, récemment sortie de l’université sans diplôme, qui a passé toute son existence à Ann Arbor et n’est sortie qu’avec trois garçons (quatre, si on compte Andy). Je vous présente Elizabeth Nichols la courageuse (!), voyageuse cosmopolite et sophistiquée, dînant dans un wagon-restaurant en compagnie d’d’un étranger sublime (et je le pense !), se délectant d’un assortiment de fromages (du fromage !) et sirotant une boisson appelée Pernod, tendit que le crépuscule envahit lentement la campagne française que nous traversons…
Source : difunkychronicles.com
-Je n'ai jamais vu pareille jalousie sororale, chuchote mon amie à mon oreille .Incroyable ce qu'elles t'en veulent parce que, contrairement à elles, tu n'as pas été forcée de laisser tomber tes études et de rester à la maison avec le polichinelle qu'un pauvre débile t'avait fourré dans le tiroir dès ta première année de fac .
C'est alors que je me rends compte, avec un pincement au coeur , que je viens de commettre une gaffe .
Une fois de plus .
Si je pleure, maintenant, c’est de rire. Et quand enfin j’ai réussi à retrouver mon souffle, je proteste :
– Hé ! Vous aviez prétendu être nul en blagues.
– C’est vrai, répond-il d’un ton grave. Celle-là était très mauvaise. Votre hilarité m’étonne.
Je ris encore quand je m’affale sur le siège à côté du sien, agréablement rassasiée et un peu endormie. Je m’efforce cependant de rester éveillée en fixant la fenêtre de l’autre côté de l’allée centrale, juste derrière la tête de Jean-Luc, ou le soleil auréole un nouvel édifice imposant.
– C’est bizarre, mais on dirait un château, là-bas, dis-je en tendant le doigt.
– Parce que c’en est effectivement un, répond Jean-Luc après avoir tourné le cou.
Je m’étonne d’une voix ensommeillée :
– Non !
– Bien sûr que si, s’esclaffe-t-il. Vous êtes en FRANCE, Lizzie. À quoi vous attendiez-vous ?
Pas à des châteaux exposée au su et vu de tout le monde. Pas à ce crépuscule merveilleux qui emplit le wagon d’une lueur rosâtre. Pas à cet homme parfaitement gentil et adorable qui est assis près de moi.
– Pas à ça, lui réponds-je en chuchotant. Pas à ça.
Puis je ferme les yeux.
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