Massimo Zanetti, tome 2 : Réminiscence

Alors qu'il nous avait laissés au bord du précipice à la fin du premier tome, Gilles Caillot nous offre un grand soulagement, on retrouve donc Massimo, un an après l'affaire de L'Ange du mal pour une nouvelle histoire aussi sordide que machiavélique, celle d'un jeu de piste époustouflant avec un tueur tortueux.

On prend toujours autant plaisir à fouler son cadre fabuleusement décrit, on déambule dans Lyon et sa région, puisqu'il nous offre cette fois-ci de belles scènes au coeur de l'Ardèche. Sa plume ne s'est absolument pas entachée, toujours aussi séduisante, gagnant même en fluidité notamment au niveau des dialogues. On déplore juste quelques tics de langages, comme ce fameux "en tout cas" qui parsème un peu trop souvent le texte. Rien de bien grave, rassurez-vous, c'est bien écrit et on se régale de ce style contemporain on ne peut plus efficace pour ce genre de roman dynamique que l'on qualifie communément de "page-turner".

Chapitres courts qui s'enchaînent à un rythme effréné, intrigue intelligente millimétrée et emplie d'action, rebondissements, suspense, énigmes, révélations : tous les ingrédients sont là pour passer un superbe moment dans ce thriller captivant et maîtrisé.
On renoue avec la richesse et la précision de la touche Caillot, une approche médico-légale et scientifique détaillée, des descriptions criantes de vérité, des scènes choc et une descente dans les profondeurs du mal poussant la psychologie des personnages à l'extrême.
Encore une fois, jamais de gore pour du gore, tout ce qui peut être choquant, ou plus sanglant, à la limite du supportable, ne se trouve là que pour une bonne raison : celle de faire avancer l'intrigue et nous procurer tout un tas de sensations et d'émotions par ricochet.

J'ai été ravie de retrouver ces enquêteurs hors pair : des protagonistes construits, travaillés, humains à souhait. J'ai aussi été séduite par l'idée de mettre le passé de Massimo sur le devant de la scène. le scénario s'en trouve être vraiment passionnant et cela ajoute une pincée de sentiments bien dosée sur la noirceur et le sadisme de ce récit.

Je suis rarement aussi impatiente à l'idée de poursuivre une série quand j'en termine un opus mais là, force est de constater que j'ai plus que hâte de renouer avec les démons du talentueux Gilles pour continuer cette tétralogie. Les tomes 3 et 4 ressortent le 12 mai et impossible de ne pas être au rendez-vous !
Je vous invite vivement à lire cette saga thriller incontournable qui ne vous laissera sûrement pas indemne et ravira tous les accros exigeants, fans de ténèbres livresques.

Un disque dur externe au contenu immonde. Un forum où défile les pires perversions.
Un an s'est écoulé depuis l'affaire Jaryd Massal, une enquête délicate qui aura profondément marqué le capitaine Zanetti. le franco-italien panse ses plaies, tentant d'oublier les atrocités en partant se réfugier en Ardèche, où se trouve une ancienne maison familiale. Un repos salutaire au coeur du village médiéval de Ruoms mais qui sera de courte durée. Les psychopathes, eux, ne prennent pas de congés.

Alors que Lucie, la jeune cryptographe intégrée au groupe de la Criminelle, prend son mal en patience en attendant le retour de Zanetti, le frère de ce dernier se fait violemment kidnapper. le début d'une bonne dose d'emmerdes pour le flic. Sans oublier un obscur prologue se déroulant en 1978, Gilles Caillot ferre immédiatement le lecteur. Les cadavres ne vont pas tarder à arriver, accrochez vos ceintures.
L'auteur ne laisse aucun répit et enchaîne de très courts chapitres, faisant défiler les informations sans laisser assez de temps pour les digérer. Perturbée par l'absence de Zanetti, Lucie arrive à percer le coffre-fort du disque externe et pénètre dans un monde d'horreurs, dans la droite lignée des snuffs résultant de la précédente affaire.
Des femmes qui disparaissent, abandonnés dans des cavités terreuses et humides, avec pour seule compagnie une caméra filmant leur agonie. La coupe est pleine pour Lucie, qui ne peut rester aveugle face à cette cruauté. Durant ce temps, Massimo, profitant des joies de la pêche et des vacances, reçoit un colis. Les réjouissances sont lancées. le sang va couler. Excessivement.

Le cycle du mal, tome deux. Gilles Caillot ne fait toujours pas dans la finesse. Tant mieux, après tout c'est bien pour cela que l'on choisit de lire cet auteur. Après un premier tome aux idées intéressantes mais pas assez abouties, le lyonnais revient avec son flic fétiche. le récit carbure, c'est un fait, et les successions rapides des chapitres donne un côté nerveux à l'ensemble. Bémol, la plume de l'auteur peine à l'être. Trop d'incompréhensions et d'invraisemblances jonchent le fil de l'histoire, et ce n'est pas l'épaisse couche d'hémoglobine qui parvient à masquer ces faiblesses. Les idées sont, encore une fois, bien présentes, l'originalité aussi, mais il y a un sentiment d'inachevé. D'inexploité. Les nombreux dédales dans lesquels veut nous orienter Caillot finissent rapidement par perdre de leur attrait, rendant ennuyeux ce qui au départ paraissait être un bon thriller bien bourrin. Les dialogues gagnent cependant en fluidité si l'on compare à L'Ange du Mal, tout comme le déroulement de l'enquête en général. Un gros point positif, qu'un dénouement hélas sans saveur vient gâcher.

Le tome 2 est très prenant également comme le premier.
On ne s'arrête pas une minute de lire !!!
Encore plus hâte de commencer le 3ème tome.
A vos livres mesdames , messieurs !!!
Vous en sortirez pas indemnes ...... .

Je n'ai même pas eu le temps de digérer le premier tome que « Réminiscence » s'échappe de ma bibliothèque et vient comme par hasard s'agripper à mes mains encore moites de la lecture de « l'Ange du mal ».
Certains diront que cet opus est aussi fort, que le précédent, mais je pense qu'il est encore meilleur car @gilles à ajouter l'ingrédient du facteur temps. Un compte à rebours sanglant qui nous tient en haleine du début à la fin.
Un brin moins violent (tout est relatif) que le précédent, l'auteur ne fait toujours pas dans la dentelle et il plonge notre cher Massimo Zanetti à la poursuite du kidnappeur de son frère.
Un nouveau jeu macabre aux multiples rebondissements. Massimo aidé de Lucie, la jeune cryptographe intégrée au groupe Crim' devront une nouvelle fois affronter des horreurs d'une noirceur inqualifiable. Tortures, massacres, séquestrations… tous les ingrédients du parfait « psychopathe illustré » sont à nouveau réunis et donnent à ce second volet une atmosphère sombre et oppressante.
Les chapitres courts s'enchaînent sans temps mort, l'écriture est toujours aussi fluide et acérée, des dialogues percutants et les descriptions détaillées font que nous avons l'impression, non plus de lire mais de regarder un film.
Toujours aussi addictif, je vous invite à boucler votre ceinture, éteindre votre téléphone, fermer vos portes et fenêtres et c'est parti pour une descente aux enfers… Moi je viens tout juste d'y aller pour en ramener le Tome 3 « Immondanités ». À suivre …

Avec ce deuxième tome de la tétralogie du cycle du mal Gilles Caillot ne nous épargne toujours pas (de toute façon, avec l'intitulé du cycle, comment pourrait-il en être autrement ?).

Il faut absolument avoir lu “L'ange du mal” avant de lire celui-ci car c'est une continuité, non seulement nous retrouvons les mêmes personnages mais il est également fait référence à ce titre à plusieurs reprises.

L'histoire se déroule un an après L'ange du mal et Massimo Zanetti reste marqué par l'affaire des têtes sanguinolentes. Il décide de partir quelques jours en Ardèche pour se ressourcer, sauf qu'à peine arrivé, il reçoit le doigt sectionné de son frère qu'il n'a pas vu depuis dix ans.

Pendant ce temps, Lucie, la jeune cryptographe qui avait participé à l'enquête du tome 1, tente de faire parler un disque dur.

S'ensuivent des disparitions, des cadavres démembrés et des messages destinés à Zanetti qui le mènent sur un jeu de piste. Chaque nouveau cadavre découvert le conduit vers une horreur indescriptible allant crescendo.

Une fois de plus, ce roman n'est pas pour les âmes sensibles même si je l'ai trouvé légèrement moins gore que le premier. Les passages sanglants sont présents mais m'ont moins retourné l'estomac.

On y retrouve des chapitres courts qui contribuent à produire un rythme effréné. L'atmosphère est lourde, oppressante, vous retenez votre souffle et craignez pour la vie des personnages principaux. Peu à peu, j'ai commencé à m'attacher au personnage de Zanetti (alors que je l'avais juste apprécié dans le précédent livre) et j'ai hâte de le retrouver dans le prochain tome.

Seul bémol, la fin que j'ai trouvé un peu trop expéditive, j'aurais aimé en savoir un peu plus sur les motivations du tueur…
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