Le Bal des Louves, tome 2 : La Vengeance d'Isabeau

Deuxième tome du bal des louves, La vengeance d'Isabeau, poursuit l'oeuvre initiale et revient, à travers une histoire qui s'écoule sur plusieurs générations, sur la malédiction des femmes-louves et leur fort désir de vengeance.
Un deuxième tome plus rythmé, où les événements s'enchaînent avec davantage d'aisance et où les personnages, changeants et multiples, apparaissent plus intéressants et étoffés.
Une oeuvre où se côtoient des destins de femmes brisées, guidées par leur souhait d'exister et par une farouche volonté d'aimer. Un récit dynamique peuplé de personnages tendres et volontaires qui parvient, à travers une écriture claire et joliment tournée, à achever ce diptyque de la plus belle façon.
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Hum... Un second volume à mon sens assez déçevant, mélange du célèbre "Angélique, Marquise des Anges" et d'un roman à l'eau de rose de la collection Harlequin ! Adieu le petit coté fantastique du premier tome, on se retrouve ici plongé au coeur des intrigues de la Cour de François Ier et de la Cour des Miracles. Oh, ça se lit bien, mais ce n'est somme toute pas d'un grand intérêt, et il faut attendre la toute fin du bouquin pour voir les femmes de Vollore se confronter de nouveau à leur malédiction. Bof bof bof...

Je poursuis ma lecture de l'histoire d'Isabeau et des autres femmes de sa famille. Et là encore, je me rends compte que je n'avais gardé aucun souvenir de ma première lecture.

Ce tome 2 se centre davantage sur un nouveau personnage, apparu juste à la fin du premier tome, la nouvelle génération, incarnée par le personnage de Marie. 15 ans se sont encore écoulés, et Isabeau et sa famille tentent d'oublier leur histoire malheureuse à Paris. Mais c'est sans compter sur François de Chazeron qui débarque à Paris lui aussi et ce retour ravive les rancoeurs.

Au vu du titre de ce second tome, je pensais que l'histoire se terminerait avec l'assouvissement de la vengeance familiale. Mais en fait, non, nous continuons beaucoup plus loin. Une seconde intrigue prend le pas sur la première. Celle-ci nous entraîne, avec Marie, jusqu'à la cour de François Ier.

Je me suis demandée si elle n'était pas de trop, cette deuxième intrigue. Certes, elle permet d'apporter une réelle conclusion et un dénouement à l'histoire de cette famille particulière. Mais on se balade entre les histoires d'amour, les intrigues de Cour, la réforme religieuse de l'époque… C'est intéressant (cela nous permet d'en savoir plus sur le contexte historique de cette intrigue), mais ce n'est pas non plus captivant. L'intérêt réel de cette histoire ne résidait-il pas dans la première intrigue ?

Pour autant, je ne dirais pas que cette lecture fut ennuyeuse. Au contraire. A aucun moment je n'ai eu envie d'arrêter là, et je n'ai pas trouvé le temps long. J'ai d'ailleurs lu ce tome plus rapidement que le premier. Mais comme pour le premier, il me manquait quelque chose pour être vraiment embarquée, captivée. Je n'étais pas avide de connaître la suite, je me laissais simplement porter.

Cette lecture fut agréable. Mais c'est marrant, je me souviens de l'avoir bien plus appréciée la première fois que j'ai lu cette saga.

Le tome 2 n'a rien à envier au premier, sinon qu'il est encore plus dense et riche en informations sur l'Histoire de France et en péripéties pour Marie (petite-fille d'Isabeau, fille de Rosaline et nièce de Albérie) qui est est la figure centrale.

L'action débute en mai 1521 à l'heure où l'épouse de François de Chazeron se retrouve répudiée par celui-ci et chassée du château de Vollore (soit cinq ans après la fin du tome 1). A l'heure de quitter les lieux, Antoinette-Marie, sa fille de cinq ans est introuvable. Ainsi qu'Albérie, sa nourrice. Dès lors, les recherches s'organisent dans l'angoisse, et bientôt des vêtements ensanglantés sont retrouvés : ont-elles été attaquées par des loups ?

Difficile d'en dire plus sans dévoiler l'intrigue.
On suivra les différents protagonistes du tome 1 dans leur évolution personnelle, politique et sociale au plus près des événements qui se déroulent simultanément à la Cour de François 1er, en Auvergne, mais aussi à l'étranger.
Parmi les figures historiques, on notera la survenue de Catherine de Médicis, jeune épousée du second fils du roi de France dont la capacité à fomenter des intrigues se révèlera (et dont on sait qu'elle se poursuivra longtemps). N'ambitionne-t-elle pas de devenir reine ?
Ainsi que, parmi les hommes, celle de Jacques II Chabannes de la Palice, amoureux transi d'Isabeau et de Anne de Montmorency, premier duc de Montmorency, maréchal et connétable de France, amoureux transi de Marie.

Ce tome est principalement axé sur la nécessité pour Isabeau de se venger de son violeur François de Chazeron plus par peur qu'il s'en prenne à sa descendance que par vengeance personnelle ; sur les travaux et recherches alchimiques entrepris par Isabeau et Paracelse pour tenter de contrecarrer les effets de la malédiction dont sont atteintes Albérie (qui se transforme en louve à chaque pleine lune) et Loraline (devenue, elle, complètement louve) ; sur les amours contrariées de Marie et son rôle au sein de la cour pour tenter de ménager les tenants de la Réforme ou contrecarrer les intrigues de Marie de Médicis. Entre Paris et l'Auvergne, Marie se révèlera une jeune femme indépendante et combative pour défendre ses intérêts, les siens mais aussi ses aspirations à une vie choisie par elle (finalement, une figure très moderne, non ?).

Dans ce tome, j'ai particulièrement apprécié l'accès à des mots de vocabulaire de l'époque que je ne connaissais pas, la richesse de la langue, les nombreuses descriptions et les rebondissements de l'intrigue. La dimension "surnaturelle" liée à la lycanthropie ou encore à l'alchimie est encore plus présente (et susceptible de gêner les lecteurs pour son manque de réalisme et de crédibilité), mais dès lors que ce postulat est sciemment accepté, ce n'est pas vraiment un obstacle d'y croire... D'autant qu'ont existé, à travers les siècles, nombre de livres et témoignages qui évoquent ces sujets et qui peuvent laisser croire à la réalité de certains faits constatés.

Certes, pour celles et ceux qui connaissent un peu l'oeuvre de Mireille Calmel, rien de nouveau sous le soleil (ses héroïnes sont souvent des femmes volontaires, belles, indépendantes et courageuses confrontées à la dureté du monde et des hommes)... Mais, pour ma part, je ne m'en lasse pas. C'est vraiment agréable de lire des livres très bien écrits qui savent vous transporter et vous déconnecter de votre quotidien !

J'avais lu le premier volet il y a plusieurs mois si bien que j'ai eu un peu de mal à resituer tous les personnages et les situations, l'histoire étant assez complexe. Mais une fois que le récit propre à ce tome a vraiment démarré, je me suis régalée à suivre Marie dans ses aventures, ses amours, ses doutes. C'est une femme guidée par ses principes, liés en grande partie à sa famille, et auxquels elle ne renonce pas même pour obtenir des pouvoirs à la cour de François 1er. le récit est rythmé et le lecteur ne s'ennuie pas, mais je suis un peu moins fan du côté magie.

Quelle déception ! Je pensais retrouver la même ambiance que dans le premier tome mais il n'en est rien, tout est bâclé dans ce second tome : il n'y a ni intrigue ni vengeance, les personnages apparaissent et disparaissent au gré des envies, reste seul un roman à l'eau de rose qui n'est même pas passionnant. Que s'est-il donc passé entre le premier et le deuxième volume ?

Une belle suite pour ce roman que j'ai beaucoup aimé, toujours aussi plaisant et agréable à lire, on y retrouve tous les ingrédients du premier tome.

Je l'ai dévoré... comme une louve!

Le bal des Louves est clos.
J'avais hâte de retrouver cette ambiance médiévale fantastique : cette duologie est vraiment belle.
J'appréhendais un récit à la longueur trop étirée, mais tous les événements s'imbriquent bien et la lecture hyper fluide.
La boucle de ces destins de femmes fortes et intègres se ferme.
C'est beau, j'avais souvent les yeux mouillés ; transportée que j'étais par la quête que ces “louves” cherchaient.
L'usage du vocabulaire ancien est parfait et contribue au transport vers le 16è siècle. J'ai aimé ces caractères bien trempés et sans concession.
Jolie pépite.

Un tome 2 un peu bizarre dans sa construction car on quitte un peu la narration du premier tome pour partir dans complètement autre chose. J'ai d'ailleurs bien aimé cette partie car j'aime les manigances à la cour mais c'était déstabilisant.
Les personnages restent le point fort de l'intrigue.
Par contre, je n'ai pas aimé la fin qui est un peu trop rapide et abrupte.