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EAN : 978B08Q8QX9F9
Evidence Editions (19/02/2021)
4.1/5   15 notes
Résumé :
Il était une fois un conte débutant et finissant dans le sang. Il portait bien son nom car les rares témoins restants l'appelaient le conte ensanglanté...

Une classe de terminale arrive dans un manoir perdu dans les montagnes Suisses dans le cadre d’un voyage scolaire. Commence alors pour eux une terrible lutte pour mettre un terme à une histoire ayant débuté bien des siècles auparavant, une histoire d’amour finissant dans les larmes et dans le sang..... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie Jennifer ainsi que la maison d'éditions Evidence pour ce super "conte" dans le cadre de notre partenariat.

Une couverture qui met dans l'ambiance avec ce manoir sombre et ce ciel rouge sombre appelant à plus de sang. hum pardon, je m'égare. Un résumé qui parle de conte, rien de tel pour m'appâter et me dire que je vais passer un bon moment et c'est réussi !

Une classe de terminale part avec un de leur professeur en colonie de vacances en Suisse, oups pardon, ils partent 10 jours en Suisse dans un lieu magique. La brochure est terriblement tentante, avec un joli home sweet home et de joli drapeau suisse, une description des lieux alentours et un endroit pour dormir magnifique. de superbes photos pour les faire venir jusqu'à ce gite. tout le monde c'est déjà fait avoir une fois avec la brochure terrible ET la réalité qui est bien différente. D'accord, la Suisse est superbe, la montagne, les décors tout est parfait si ce n'est que le manoir est terrifiant, digne des films d'horreurs d'Amityville.

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Game over

23 lycéens d'une même classe arrivent devant un bâtiment qui va les garder durant des heures entières. Si certains tombent amoureux des lieux imaginant déjà des récits terrifiants à souhait, d'autres tremblent déjà de peur de se faire happer par l'entrée. Si seulement ils avaient su à l'avance ce qui allait se passer, ils ne seraient pas restés. le professeur M. Laurent est tellement enjoué qu'il ne prête pas attention au mal-être de ces élèves et les envoi dans leurs chambres. Les filles d'un côté, les garçons de l'autre. Les lieux sont décrits parfaitement de telles manière qu'on s'y croit. Les différents étages, les escaliers où des tableaux forts sympathiques les observent. Il ne manque plus qu'une histoire terrifiante pour les endormir. Oh, mais pas besoin, ILS sont L Histoire, ILS font partie intégrante de ce conte ensanglanté, car il n'a pas encore connu de fin. le fantastique arrive lentement, comme un tueur dans l'ombre qui attend ses proies, alors qu'il s'agit de bien plus que cela. Les murs sont empreints de souffrance et vont tenter de se soulager d'une manière ou d'une autre.

Le récit est découpé en deux parties,« PARTIE I, Au crépuscule de nos vies » et « PARTIE II, Un conte écrit aux griffes ensanglantées ». Une intrigue dont le stress augmente au fur et à mesure des pages. de nombreux chapitres se suivent ajoutant la vision des personnages. Bien entendu, l'auteur ne les met pas tous en avant, mais un certain nombre. Nous suivons Yuna, Alexandre, Jun, Mathis, Inès, Manon, Noémie, Sébastien, Amandine, Joslin, Ayline, Lou, Nolan, Anaëlle, Berthold, Lounie dans un périple qui va bien au-delà des murs. Au final, je me rends compte que beaucoup de lycéens sont présents en première ligne et qu'il m'a été très facile d'être à leurs côtés. Une classe complète, c'est un mélange de filles et de garçons, de groupes d'amis, d'ennemis, d'amoureux transis qui se taisent et d'autres qui se déclarent. C'est un huit-clos où les émotions sont exacerbées en un temps record. Des chapitres courts, très courts apportant un mouvement rapide à l'histoire tout en restant basés sur pleins de petits détails.

Du départ nous savons que certains vont y rester, le fait de parer au passé avant d'entrer dans le vif du sujet, nous savons que nous allons en perdre et donc qu'il ne faut pas s'attacher à eux. Peine perdue, il est difficile de ne as pleurer en même temps qu'eux lorsque l'un de ces lycéens passe de vie à trépas. Oh, ce n'est pas en une fois, non ni même à la vue de tous. C'est bien plus subtil que cela pour éviter que la disparition de l'un ou l'autre d'entre eux ne soit trop perçue. Au contraire, le mal imprégnant les murs est plus malin que cela. Il est capable de prendre son temps, de poser les pions de son immense échiquier en place avec panache afin d'obtenir ce qu'il désire : sa vengeance ! Dans les temps anciens, mais pas si anciens que cela, IL ne voulait pas devenir ainsi. Ce choix ne lui était pas propre et IL compte montrer sa toute puissance afin d'assouvir sa haine. Foncièrement mauvais, IL ne lâchera pas l'affaire ainsi. Pas même lorsqu'ELLE fera tout pour en sauver un maximum.

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Game over

Dix jours en pleine montagne, entourée d'une forêt profonde et prête à tout dévorer sur son passage. Ils auraient dû se parler plus tôt, croire en eux, croire en sa parole au lieu de les prendre pour des fous. Ils sont devenus des pions dans un jeu de massacre et la seule lueur d'espoir ne provient peut-être pas de la lumière. le plus dur n'est pas de convaincre les autres, mais plutôt de rester tel que l'on est. 17 ans, c'est l'âge des doutes, des permissions refusées, les premiers amours, les amitiés déchirées et puis il y a la nouveauté. Partir tous ensemble permet à la fois de se rapprocher et de casser le groupe qui était pourtant si solide. Il suffit d'un rien pour tout faire exploser et le MAL présent dans ces lieux se repaît de tout ce qui est ombre dans chacun d'entre eux. La moindre parcelle de doute est le déclencheur, la jalousie est un moyen comme un autre d'obtenir un disciple de plus. Chaque faille est exploitée de telle manière que nul ne peut s'y soustraire. Nul ? Hum, pas réellement, l'un d'entre eux est plus fort, pour des raisons qui lui sont propres et je n'en dirais pas plus à ce sujet.

Ils ne s'attendaient pas à ça, à un séjour si traumatisant. Les rescapés ne seront plus jamais les mêmes et c'est bien compréhensible. Avoir survécu à un voyage de ce type n'est pas sain du tout et la fin nous le prouve lorsque l'auteur nous emporte un an après les faits. Mais avant d'en arriver là, les journées sont décryptées les unes après les autres, se mêlant au passé qui a fait de ces lieux des murs de désespoir. Dans une telle habitation, des pièces secrètes sont à découvrir, surtout lors d'une partie de chasse au trésor. Cave, grenier, réceptionniste digne d'un hôtel Transylvanya, couloirs sombres, clients ou habitants impossible à comprendre et ce médecin qui a des techniques de soins particuliers. Il faut se souvenir que nous sommes en pleine montagne, cela signifie probablement que tout est différent. Chaque heure qui passe laisse monter les frissons sur les bras. Des frissons d'appréhension et de peur qui ne s'arrange pas avec les pages qui défilent. Car ces dernières filent à une vitesse folle. Difficile de lâcher le livre, sauf pour dormir et même entre le moment où je l'ai commencé à sa fin, mon sommeil a été perturbé tellement j'étais encore avec eux.

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Game over

C'est exactement ce que j'ai ressenti, le fait d'avoir laissé une partie de mon âme avec eux en plein milieu de la nuit, avec les lycéens. Probablement parce que je suis moi-même animatrice durant les vacances scolaires avec des ados et que là pour le coup j'ai déjà connu ces types de séjours dans la joie bien sur. Sûrement parce qu'en fait j'ai été happé par l'écriture, le contexte et les émotions qui en ressortent énormément. L'action démarre lentement, avec un jeu stratégique des personnages du passé, des moyens impressionnants pour que nul ne se doute de ce qui se passe. Et puis il y a les voix, le contexte qui change, les regards qui se modifient, les caractères changent. Là, il se passe quelque chose, mais c'est trop tard, beaucoup trop tard pour certains d'entre eux. Il ne leur reste plus qu'à se défendre pour tenter de rester en vie. Mais comment faire lorsqu'en fasse de vous il y a ce dont personne n'aurait pu penser ? Ces moments intimes qui reviennent en force, ces doutes, cette jalousie intrusive qui va faire dérailler tel un grain de sable dans une roue parfaite.

Du départ le manoir prend la forme d'un monstre : sombre, ténébreux. Il n'y a nul part pour qu'ils puissent être sauvés. Ce qui au démarrage n'était qu'un simple voyage entre lycéens pour ressouder un minimum la classe, cela devient un sentier rempli d'obstacles où le sang devient un élément capital. C'est éprouvant de les suivre au plus loin de la noirceur de l'être aimé ou non. Ce noir agrémenté de rouge visualisé par les mots sur les murs qui nous entourent. L'impact des mots est tel que même en écrivant cette chronique je suis encore sous l'influence de chacun d'entre eux. La méchanceté n'a plus de raison d'être lorsqu'ils se retrouvent tous dans le même bateau. La peur les fait parler, la différence fait peur et pour des raisons décrites dans le récit. D'une manière générale, j'ai laissé des termes sur les personnages, mais je ne me suis attardé sur aucun. Il y aurait tant de choses à dire sur eux que j'adorerais en parler durant de longues minutes. Je dois admettre que s'il y avait un dérivé avec Jun, je ne dirais pas non (Avant ou après la fin de l'histoire bien entendu). L'originalité vient du MAL, de leur description, de leur vision des choses, de la façon dont ils vivent et le pourquoi ils sont là, sans oublier leurs forces et leurs faiblesses.

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Game over

La violence est bien présente (si personne ne l'avais compris avant... je doute...) Les scènes sont réalistes malgré les silhouettes des personnages. On ressent le sadisme de certains et l'envie de tuer sans douleur des autres. C'est très bien décrit, comme tout le texte d'ailleurs et si facile de visualiser chaque détail, chaque gouttelettes de sang qui jaillit d'une plaie sans oublier la manière dont le MAL est décrit. Ce mélange de passé présent est terriblement facile à suivre et à comprendre le pourquoi. J'avais imaginer une chose, mais c'est encore mieux et le final (avant l'année écoulée) apporte de nombreuses précisions qui sont encore pire que ce que j'avais imaginé. C'était tout simplement génial de plonger dans ce conte qui a enfin vu sa fin arriver. Elle est telle qu'elle est, avec le bon et le mauvais. Il n'y a véritablement pas de gagnants, pas de perdants, juste des personnages qui en ont bavé, qui ont vécu avant de passer à autre chose. C'est difficile de ne pas en dire plus, car je tais volontairement des points importants mais qui doivent se découvrir au fil des pages.

En conclusion, j'ai adoré tout, du début à la fin, l'histoire, le mystère, le passé, le présent, les personnages, les lieux, et je sais que ces chapitres vont me hanter encore quelque temps. Je ne regarderais plus mes séjours de vacances avec mes "gamins" du même oeil, c'est plus que certain ! Vous savez ce qu'il vous reste à faire...

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Game over

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/il-etait-une-fois-un-conte-ensanglante-audrey-calviac-a207473028#comment-101876574
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Au coeur des montagnes suisses est écrit un conte ensanglanté... Etes-vous prêt(e)s à le découvrir ?
Attention : quelques passages sont durs et cruels ++ !

Dans cette histoire, nous suivons vingt-trois élèves de terminale et un professeur lors d'un voyage scolaire en Suisse.
Sur la brochure, l'hôtel où ils vont séjourner semble paradisiaque, avec la piscine intérieure entre autres. Cependant, quand ils arrivent à destination, c'est une toute autre histoire. L'hôtel rêvé s'apparente plutôt à un vieux manoir en ruine, isolé, au milieu des montagnes. Où sont-ils donc arrivés ?

L'écriture est très fluide, entraînante et visuelle. En effet, le décor est tellement bien détaillé qu'on parvient à se l'imaginer. Par exemple, est mentionné ici un couloir aux portraits, on peut facilement le visualiser.

Le temps de narration est au passé, ce qui est judicieux par rapport à la tournure du récit. Les points de vue sont multiples avec principalement les élèves mais on a aussi des interlocuteurs "mystères". Qui sont-ils ? Ces différentes focalisations vont nous permettre de rassembler les pièces manquantes, comme si on avait un puzzle à résoudre. Ce puzzle c'est un peu l'énigme du conte ensanglanté (comme évoqué dans le titre).
À cela s'ajoutent des éléments en italique qui correspondent aux pensées et aux regrets de chaque personnage après coup. Mais après quoi ?

On ne s'emmêle pas entre tous les personnages tant Audrey Calviac maîtrise son intrigue. Néanmoins, j'aurais aimé avoir un petit récapitulatif des personnages à la fin.

Mention spéciale à Jun, mon personnage favori de l'histoire.

On voyage avec les personnages au château de Berthoud ou encore au lac de Thoune.

Au niveau des élèves, je trouve que l'auteure a fait un travail remarquable puisque c'est très représentatif d'une classe. Il y a ceux qui sont amis et ceux qui sont ennemis. Il y a ceux aux caractères forts, ceux qu'on remarque et il y ceux qui sont plus effacés. Il y a ceux qui sont unis grâce à une passion commune (exemple : les passionnés de mangas).
L'auteure met en avant les questions que l'on se pose à cet âge là, notamment sur la frontière entre amour et amitié. Plutôt avouer ses sentiments au risque de perdre l'amitié de l'autre ou bien les garder pour soi ? Il y a alors ceux qui aiment en secret et ceux qui sont en couple...

On embarque directement dans cette histoire. On sent qu'il se passe des choses terribles et irrémédiables.
Délire ? Mauvais rêve ? Réalité ? Légende ? Malédiction ? Ce voyage va vite virer au cauchemar...
Des événements abracadabrants se succèdent. On croit d'abord à un mauvais tour, une farce d'un élève ; mais c'est bien plus recherché et on va le comprendre petit à petit...
Reste-t-il seulement une once d'espoir pour sortir de ce cauchemar ?

L'esprit imaginatif de l'auteure est tel que j'en reste bluffée. Une imagination débordante donc, et j'ai envie de dire une imagination contagieuse tant elle nourrit la nôtre.
Le mystère perdure tout au long du roman et l'auteure ne nous laisse pas une seconde de répit. L'ambiance est sombre et lugubre. C'est surprenant et époustouflant. Et si, en plus, l'amour s'en mêle, quelles seront les répercussions ?

J'ai adoré cette (més)aventure aussi terrifiante que captivante.
J'ai découvert une auteure talentueuse et je vais lire d'autres de ses romans, c'est une certitude.

Si vous aimez la littérature de l'imaginaire, en particulier le fantastique, et plus précisément l'esprit maléfique, château hantée, ou les films d'épouvante, je pense fortement que ce roman pourrait vous plaire.
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Bonjour mes chers déliriens,

Aujourd'hui, je vous parle de « Il était une fois un conte ensanglanté » d'Audrey Calviac et c'est chez Evidence Editions.
L'auteure vous propose un conte fantastique et horrifique destiné plus particulièrement aux jeunes adultes qui en sont les personnages principaux.


Les voyages scolaires ont pu but de tisser des liens, de travailler la cohésion de groupe, de détendre avant les examens… et bien cette fois, ce ne sera rien de tout ça. Cette classe de S2 souffre déjà de quelques tensions et ce séjour ne va rien arranger. Lors de celui-ci, les élèves sont sans le savoir, foncer vers une destination qui va exacerber les rancoeurs, les colères, les jalousies. Seuls quelques-uns arriveront à survire à tout ça…. Ou pas !

Je vous le disais en préambule, cette lecture est destinée à de jeunes adultes et la multitude de personnages fait qu'ils n'auront aucun mal à se reconnaitre dans l'un d'eux. Toutefois, cela ajoute une difficulté quant à la compréhension de l'histoire car il m'a été difficile de tous me les approprier. Cependant, cette multitude a pour but également de vous présenter l'intrigue sous divers points de vue narratifs, divers ressentis.
L'auteure va donc vous révéler doucement l'origine de ce conte à travers la façon dont chacun de ces adolescents vit cette épreuve sanglante (et oui vu le titre, il faut s'y attendre) et elle alternera également le passé et le présent pour vous présenter leurs visions des choses.
Cette histoire horrifique traite également des soucis qu'ont les ados à leur âge mais elle se base également sur d'autres valeurs que sont notamment l'amour, la perte de l'être aimé, la famille. J'ai trouvé que ces sentiments étaient vraiment prépondérants et qu'ils apportaient une touche profondément humaines à l'histoire.

Au final, vous avez un conte dans lequel la cohabitation va s'avérer difficile voire impossible et dont l'issue ne sera pas celle à laquelle vous avez droit d'ordinaire lorsque l'histoire commence par ces mots "Il était une fois ..."
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😊 A la découverte de 😊
Il était une fois un conte ensanglanté de Audrey Calviac
Évidence Éditions

Merci à la maison d'édition pour ce partenariat riche en découvertes.

Une classe de terminale va effectuer un voyage en Suisse dans un cadre enchanteur, histoire de se ressourcer avant le baccalauréat. À l'arrivée stupeur ! Leur charmant hôtel a tout du manoir hanté, cela aurait du leur mettre la puce à l'oreille!

Les adolescents vont prendre la parole l'un après l'autre pour nous conter cette aventure qui va tourner au cauchemar. Entre peines de coeurs et espoirs timides, ils vont petit à petit découvrir ce qui hante ces lieux. Certaines présences tenteront de les prévenir ou de leur venir en aide, mais gare aux autres!

Nous plongeons dans ce conte au milieu de ces adolescents qui se retrouvent confrontés à des êtres d'un autre temps, à une histoire qui a commencé il y a une longtemps et qui va peut-être enfin trouver un épilogue.

Dès le commencement, l'auteure nous plonge dans la tourmente avec de petites phrases, des regrets sur ce qu'ils auraient du faire pour ne pas se retrouver plongés dans cette folie. Sans les avoirs croisés, nous savons déjà que ceux qui « habitent » ce manoir seront sans pitié.
C'est très inhabituel de découvrir une histoire sur un ton plutôt jeune et enjoué, et en même temps une histoire d'horreur. Ce livre pose ses jalons pour vous faire frissonner sans user d'effusions de sang ou de scènes de torture. Tout est dans la suggestion, et c'est bien pire car on imagine tout!
Mais ce n'est qu'une mise en bouche et bientôt leurs problèmes de coeur seront bien le dernier de leur soucis. L'horreur va s'immiscer et s'imposer pour tous. Il va être difficile d'en réchapper.

Le roman est destiné à un public plutôt jeune qui s'identifiera facilement aux personnages du livre, à ces jeunes qui vont bientôt passer le bac, pas totalement des adultes mais définitivement plus des enfants.
Mais dans la suite de son histoire, l'auteure arrive à faire adhérer un public plus large qui appréciera ce roman horrifique qui ne tombe pas dans les litres de sang à gogo et l'horreur à profusion.
Une bonne surprise pour moi et une lecture très agréable.

Pour découvrir ce livre, c'est par ici https://evidence-boutique.com/imaginaire/il-etait-une-fois-un-conte-ensanglante
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Petite, j'adorais les histoires de monstres ou de fantômes. J'aimais me faire peur avec Chair de Poule ou Spooksville, alors quand j'ai vu le résumé de ce roman « Il était une fois un conte ensanglanté », j'ai sauté sur l'occasion pour retrouver ces sensations que j'aimais tant.

On suit une classe de terminale en voyage scolaire dans les montagnes suisses. Ils vont se retrouver face à un manoir lugubre, très différent de ce que promettait la brochure publicitaire. Très vite, des évènements étranges vont se produire. Une famille vit toujours dans ces lieux, cela fait des siècles qu'ils essayent de mettre fin à ce conte ensanglanté finissant dans les larmes et dans le sang.

J'ai beaucoup aimé l'histoire mais malheureusement j'en ressors mitigée. le début m'a vraiment happé, mais, le nombre important de narrateurs a fini par me perdre. Les élèves de cette classe sont, tour à tour, narrateurs, ainsi que les êtres errants dans le manoir, ce qui fait un total de 16 narrateurs (si je ne me trompe pas). Pour moi, ce fut beaucoup trop, il fallait rester concentré pour se souvenir de qui est qui, qui est ami avec qui, qui sort avec qui etc. Au final, j'ai passé mon temps à revenir sur les pages d'avant pour me remémorer l'identité des différents personnages et on y perd en fluidité.

J'ai tout de même réussi à m'attacher à certains d'entre eux, notamment Jun, Yuna et le jeune Nyuka. Certains personnages sont vraiment intéressants et je pense que j'aurais bien mieux apprécier ma lecture si elle se concentrait sur seulement quelques élèves.

L'écriture m'a tout de même beaucoup plu, les chapitres sont courts, l'histoire est originale et l'ambiance immersive, ça m'a parfois fait penser à la série The Haunting. On a envie de connaître le dénouement de ce conte, mais, vous l'aurez compris, le manque de fluidité au niveau des personnages m'a empêché de l'apprécier pleinement.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
J’aimais contempler cette lueur les longues nuits où l’ennui était mon seul compagnon. Une frêle et petite bougie pouvait apporter espoir et force dans les ténèbres les plus sombres. Cependant, elle avait attiré le regard de certains.
Ils étaient venus en grand nombre cette fois-ci. J’entendais leur cœur battre dans ces poitrines si faciles à ouvrir et à vider. Un cœur transmettait les avertissements de la petite voix intérieure. Celle-ci nous criait le danger que nos yeux percevaient. Un cœur que nous n’écoutions décidément pas assez.
— Doivent-ils tous mourir ?
Cette interrogation sortit d’entre mes lèvres dans un murmure que seule Lounie pouvait entendre. Cette dernière se pencha sur moi et m’entoura les épaules – trop longuement restées frêles – avec une grande tendresse. Ses boucles blondes qui cachaient ses petits seins nus y retombèrent légèrement. La connaissant depuis toujours, je voyais sans le voir son sourire éclairer son visage, illuminer ses yeux d’un bleu océan et souligner ses pommettes d’un rose pâle.
— Pourquoi me poses-tu cette question ? Tu connais déjà la réponse.
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Je m'appelle Yuna. J'étais en terminale quand ma vie bascula dans les ténèbres. Lors d'une sortie scolaire, elle prit un tournant auquel je n'aurais jamais pensé. Je sens mes membres trembler. J'ai froid? j'ai peur. Pourquoi suis-je donc partie ? J'avais à peine dix-sept ans avec toute la vie devant moi. Jusqu'à ce voyage, ce maudit voyage !
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L'hôtel n'avait rien à voir avec la brochure et, à cause de son allure très ancienne, il semblait sortir tout droit d'un film d'épouvante. En pierre et en bois, j'imaginais déjà mes longues et interminables nuits, essayant de trouver le sommeil, gênée par les craquements et les petites bruits peuplant ce lieu.
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On s'affaiblissait à se lier à quelqu'un. Quand on est démuni de tout sentiment, la vie est bien moins douloureuse.
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Je le plaignais parfois d'être tombé amoureux, ça le rendait totalement aveugle.
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