Toujours le nez dans ma bibliothèque,
La secte sans nom m'a littéralement sauté dessus, si, si, je vous assure. Mystère et épouvante sont les maîtres mots de cet ouvrage, que je ne qualifierais pas d'incontournable, mais qui offre un bon moment de lecture.
Barbara a perdu son mari lorsqu'elle était enceinte et elle doit vivre avec la disparition de sa fille, enlevée à l'école, et retrouvée assassinée Pour tenter de survivre, elle se plonge dans le travail. Jusqu'au jour où un coup de fil fait basculer le fragile équilibre. Il émanerait de sa fille, revenue d'entre les morts, qui cherche à la contacter.
L'auteur nous plonge d'emblée dans l'ambiance avec ce coup de fil d'outre-tombe, le récit étant ponctué de flash-backs sur la vie de Barbara avant le drame qui l'a anéantie. La spirale infernale entraîne notre héroïne, qui oscille entre espoir fou et les fausses pistes qui s'enchaînent. Et que dire de cette secte mystérieuse, qui s'évapore à peine croit-elle s'en approcher. Des anonymes insaisissables, venus d'elle ne sait où.
L'auteur nous mène par le bout du nez, on ne voit pas les pages défiler, les personnages sont extrèmement bien décrits et on ne peut que ressentir une profonde empathie pour Barbara. On passe par toutes les émotions possibles et imaginables qu'elle traverse elle-même. de femme forte et sûre d'elle, son univers vacille en même temps que ses certitudes. Mais elle n'est pas tout à fait seule. Ted, son ami, divorcé d'une mégère, s'englue avec elle, et avec nous par la même occasion. Réalité ou paranoïa ? On embarque et on ne ressort de l'histoire qu'après le livre refermé.
Comme je l'ai dit au début, c'est un livre très distrayant qui m'a fait passer un très bon moment.