AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,02

sur 12583 notes
Un petit classique de temps en temps, ça ne fait jamais de mal à personne, surtout si c'est du Camus. Après La Chute et L'Etranger qui m'avait déjà beaucoup plus, c'est au tour de la Peste, donc, où le narrateur nous raconte l'histoire de la ville d'Oran dans les années 40 ravagée par une épidémie de peste; histoire fictive, fort heureusement. de là se côtoient de nombreux personnages, tous plus ou moins différents, qui réagissent de façon diverses face à cette situation apocalyptique. Il y a le médecin qui évite de penser et qui se bat sans vraiment espérer pour essayer d'endiguer la maladie, il y a Cottard, le malfrat bien content de vivre une parenthèse enchantée qui l'éloigne de la condamnation, allant jusqu'à rêver que la peste ne parte jamais, il y a le jeune journaliste étranger à cette ville qui considère qu'il n'a rien à faire là et ne comprend pas pourquoi on le retient alors qu'il pourrait s'enivrer de bonheur aux bras de sa dulcinée qui lui manque terriblement, il y a l'écrivain qui passe ses nuits à retravailler une simple phrase, recopiée avec des centaines de variations, espérant un jour atteindre une perfection qui n'existe pas, il y a le curé pour qui la peste est un châtiment divin et une occasion de faire culpabiliser ses ouailles. (suite sur le blog)
Lien : http://tutevukantalu.blogspo..
Commenter  J’apprécie          20
Classique ou pas, je critique. Mes mots peuvent déranger, voire blesser, mais c'est contraire à mon intention. Que ce soit un auteur débutant ou l'un de ceux qui ont remporté des prix, si je déteste l'oeuvre alors je l'écris. Qu'en est-il de ce grand bouquin de la littérature française : « La peste » d'Albert Camus, qui lui permit en partie de gagner le prix Nobel en 1957? Vous le saurez dès maintenant.

Tout d'abord, voyons un résumé de l'histoire. Elle a lieu en 1940 dans la ville d'Oran en Algérie. Ce roman contient cinq actes, si vous préférez : cinq étapes. Elle débute par des rats qui sortent de leurs cachettes à travers la ville et meurt de façon inquiétante. La population en découvre tellement qu'ils décident d'envoyer tous les matins des employés de la dératisation les recueillir sur les places publiques et de les incinérer. Lorsque subitement, plus aucun rongeur ne perd la vie, c'est maintenant le tour des humains d'être infectés par cette terrible maladie mystérieuse qui s'avère être la peste. Les autorités tranchent : ils ferment la ville et l'isolent pour empêcher la propagation du fléau à l'extérieur.

Troisième acte, l'épidémie s'aggrave et les gens commencent à s'inquiéter lourdement. le père Paneloux fait un sermon en accusant les habitants d'être leur propre bourreau. La colère de Dieu a frappé les pêcheurs. Quatrième acte, les médecins testent un remède créé à partir d'une souche de la maladie. Un enfant cobaye meurt après avoir tenté l'expérience du vaccin. Dernier acte, le mal régresse tranquillement, l'injection semble faire effet et subitement, le nombre de décès diminue jusqu'à atteindre un niveau respectable. Les gens font la fête dans les rues et célèbrent leurs retours à la vie normale. À la toute fin, un tueur fou décharge son arme dans la foule.

Voilà un résumé du bouquin. Qu'est-ce que j'en pense maintenant? C'est moyen. L'histoire est bonne, je n'ai rien à ajouter à ce sujet. Par contre, il faut être un tant soit peu focalisé pour l'apprécier à sa juste valeur. Je ne dirai pas que l'écriture est fluide, ni qu'elle est ardue. Les lecteurs doivent seulement être concentrés un peu plus que normalement, c'est tout. Les personnages complexifient la chose. Il y en existe neuf principaux et secondaires inclus. Ce qui rend la tâche difficile c'est qu'on se promène de l'un à l'autre au court du récit sans vraiment totalement se rappeler qui ils étaient. « Était-ce Cottard qui avait tenté de se suicider? Il me semble que oui… » Voilà le genre de questionnement qui se produit après plusieurs pages.

J'ajoute deux points très positifs : J'ai aimé le fait d'apprendre qu'à la fin qui est réellement le narrateur et également que nous sentons graduellement la tension monter à mesure qu'on avance dans notre lecture.

Je le conseille à ceux qui désirent se plonger dans les classiques, car « La peste » est un bon roman tout de même et il s'inscrit dans la ligne des « Oeuvres à avoir lues » avant de mourir. Dans mon cas, une note de 6 sur 10 convient à ce livre.
Lien : http://www.sergeleonard.net/..
Commenter  J’apprécie          250
J'avais 17 ans lorsque le collège nous a imposé la lecture de ce livre, je n'ai jamais pu le terminer. Étais-je trop immature ? Oui probable .
Je me demande si, aujourd'hui, 38 ans plus tard, il me serait possible de l'apprécier! Possible, il sera donc à relire. Mais selon le souvenir qui m'en reste et bien non , j'ai peu aimé.
Commenter  J’apprécie          20
Voilà un livre qui est loin d'être évident à lire, et si j'ai réussi à aller jusqu'au bout, c'est grâce à la merveilleuse écriture de Camus.
Sinon, j'étais bien souvent au bord de l'abandon, et pourtant, ce récit ou l'on aimerait parfois s'additionner aux protagonistes, malgré la lourdeur du sujet, grave, qui parle de cette épidémie qui a ravagé une grosse partie de la population.
Une écriture hors du commun, même si j'ai été vacciné de Camus pour un moment.
Commenter  J’apprécie          70
Ce livre trônait depuis bien trop longtemps sur ma liste de livre à lire mais je retardais à chaque fois le moment de le lire. Pourquoi ? Ce n'était jamais le bon moment et je peux même dire, une fois l'avoir lu qu'il n'y a jamais de bon moment pour lire un de ces ouvrage où toute la misère humaine y est décrit dans toute sa grandeur.

Oran dans les années '40, de plus en plus de personnes meurent jour après jour mais de quoi ? Je crois qu'il est très difficile de lutter contre un fléau tant qu'on n'y a pas mis un nom dessus car on ignore contre quoi on se bat. le docteur Rieux, l'un des protagonistes de ce roman, se fera un point d'honneur à appeler les choses par leur nom. Nous font-elles moins peur alors ? Pas forcément mais on peut alors mettre toutes les chances de son côté afin de l'enrayer. le fléau qui fait rage ici se prénomme Peste. Aussi, Rieux, accompagné de ses amis de fortune, à savoir l'employé de mairie Grand, Cottard, Tarrou et le journaliste Rambert ainsi que de nombreuses autres personnes du corps médical ou volontaires vont-ils lutter de toutes leurs forces afin de vaincre la maladie. Après avoir pris des mesures radicales comme fermer les portes de la ville et empêcher tout envoi de courrier,ou du moins le réduire au strict minimum, tout comme pour les moyens de transport et l'utilisation de l'électricité, les habitants doivent apprendre à vivre en autarcie, coupés du monde. Aussi, en dépit des séparations déchirantes qui eurent lieu dans certaines familles ou entre deux amants, les habitants d'Oran vont voir naître en eux un sentiment nouveau : celui de l'entraide. C'est dans ces moments là que l'on se rend compte que les hommes sont tous égaux. Oui, tous égaux face à la mort et ils doivent donc se liguer contre une telle injustice lorsque celle-ci vient frapper les plus jeunes ou les plus faibles.

Roman que j'ai trouvé rempli d'humanisme et très émouvant. L'écriture de Camus, que je ne connaissais jusqu'alors qu'à travers des extraits, est parfois ambigüe puisque le lecteur n'arrive pas toujours à cerner les sentiments propres de l'auteur mais elle est agréable à lire et poignante de vérité !
Commenter  J’apprécie          1151
Premier roman de Camus que j'ai lu.
Le docteur Rieux est médecin à Oran (Algerie). Un jour apparaissent des rats et la peste survient comme un mal silencieux et sournois. C'est l'épidemie et la ville se referme sur elle-même pour éviter que le mal ne se propage.
La vie de tous les jours, le marché noir, la faim, la maladie dans ce monde clos avec des personnages attachants et en dehors de l'enceinte de la ville la Méditerannée.
Commenter  J’apprécie          110
Devant l'imminence d'une mort éventuelle, Les oranais d'alors se posent la question de savoir s'ils devaient s'empresser de vivre les jouissance de la vie, ou s'ils avaient à vivre avec ...
Lien : http://djbeltounes.wordpress..
Commenter  J’apprécie          00
La lecture de la Peste m'a ennuyé et ne m'a laissé aucun souvenir. ça peut sembler bizarre mais c'est comme ça. J'ai pas compris pourquoi tout le monde trouvait que c'était génial. Mais c'est le portrait d'une époque, ça a une valeur historique. Romancièrement parlant, j'avais beaucoup plus apprécié l'Etranger, au niveau de l'histoire, et La Chute. Je me souviens qu'en refermant la Chute j'étais mal à l'aise.
Commenter  J’apprécie          10
L'horreur de la peste parfaitement illustrée par un des plus grand auteur du XXe siècle , description efficace des diverses réactions humaines en période de " crise" ( l'égoisme , la peur , la solidarité , ... ).
On retrouve aussi la philosophie de Camus : l' Absurde , en exposant la fragilité de la vie humaine et en employant un certain fatalisme .
Un autre parallèle est à faire avec la persécution des Juifs .
Commenter  J’apprécie          70
Que reste-t-il d'un homme au milieu du chaos?
Voilà la question que l'on se pose dans La peste qui envahit Oran submergée par un flot de rats,une Peste semblable à l' Ouragan de Laurent Gaudé qui déblayait tout,semait la mort et la panique suscitant chez les hommes des réactions diverses.
Ici point de séisme,mais un fléau tout aussi meurtrier contre lequel le docteur Rieux, le modeste héros mais héros tout de même autour duquel s'axe ce livre, essaye de lutter pour endiguer le mal qui passe à sa portée.
Quelle mort absurde et quelle absurdité de la vie que de mourir au coeur d'une épidémie!
C'est toute la philosophie d'Albert Camus(écrivain français du XX° siècle auteur d'essais,pièces de théatre,romans,nouvelles) qui perce à travers ce roman publié en 1947 et prix Nobel en 1957! Seule une prise de conscience lucide permettra de lutter contre le nihilisme engendré par ce sentiment d'absurdité.
L'homme,qu'est-ce qu'un homme seul vis à vis d'un mal qui le dépasse?
Ici bien sûr la notion du mal est symbolique puisque La peste se situe en 1940 moment où le nazisme et la guerre sont l'horreur brute qui secouent le monde.
Qu'est-ce qu'un homme seul?
Seul de par ses réactions.Chaque comportement diffère.
Le docteur Bernard Rieux,intègre,dévoué à son propre sacerdoce,bien qu'athée(car "Dieu se tait là haut dans son ciel") lutte par tous les moyens mis à sa disposition et des enseignements qu'il a déjà tiré de la misère.Il s'endurcit pour faire face, veut y voir clair mais pense avoir raison.Il perdra tout mais lucide accepte cette perte se sachant limité.
Jean Tarrou, l'énigmatique étranger,son double, sa conscience(peut-être? qui meurt à la fin du trop plein de souffrances engrangé) l'interroge et veut comprendre l'inexplicable incompréhensible. Il lutte en ami, à ses côtés pour organiser l'aide sanitaire.Il relate tout sur ses carnets.
Rambert,le journaliste en égoïste impatient,(mais qui ne le serait pas dans un tel cas?)alors que la quarantaine est déclarée et que les voilà prisonniers de la ville,pour le droit au bonheur celui de retrouver sa compagne à Paris.
Cottard,le rentier pendu dépendu,pris dans une mauvaise affaire se réjouit de cette épidémie qui l'éloigneme d'un éventuel emprisonnement,puis peu à peu grandit au contact des "bons".
Grand veut écrire un livre.
Le père Paneloux brandit la foi comme un bouclier,organise des rassemblements de prières pour disséminer de bonnes paroles où il évoque "l'ange de la peste,beau comme Lucifer et brillant comme le mal lui même" et prêche: "le fléau qui nous meutrit vous élève et vous montre la voie".
Le petit vieux aux chats voit ses chats tués par des crachats de plomb et, malheureux, ferme ses volets définitivement.
Certains épiciers comme en temps de guerre stockent et revendent à prix fort.
Et les autres en détresse,nient,n'acceptent pas ou acceptent,se terrent ou s'unissent,paniquent ou affrontent, bref...agissent ou réagissent chacun différemment.
Un livre fort,celui d'un humaniste dans lequel l'horreur monte en crescendo de premier rat vers la panique, puis s'éclaire d'espoir du sérum jusqu'au vaccin final et la prise de conscience lucide.
Mais est-on jamais totalement immunisé contre La peste, absurdité de la vie qui vous tombe dessus alors que rien dans le ciel serein ne le laissait présager?
Commenter  J’apprécie          213





Lecteurs (53157) Voir plus



Quiz Voir plus

Que savez-vous de "La peste" d'Albert Camus ?

En quelle année est publié "La peste" ?

1945
1946
1947
1948

20 questions
1778 lecteurs ont répondu
Thème : La Peste de Albert CamusCréer un quiz sur ce livre

{* *}