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sur 32168 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai moi aussi succombé à l'attrait de ce célèbre roman, il y a maintenant un certain temps, entre 7 et 10 ans. Les commentaires autour de moi étaient unanimes : « C'est louche » (dans le sens de bizarre). Plein de curiosité, j'ai lu, mais je n'ai pas aimé.

Je m'étais imaginé que le personnage se sentirait comme un étranger devant l'absurdité et le manque de bon sens régnant dans le monde, que j'aurais sans doute de l'empathie pour lui allant peut-être même jusqu'à m'y identifier... Erreur sur toute la ligne ! J'ai été complètement atterré par Meursault, personnage pétri d'une indifférence malsaine. Il est plus terrifiant que n'importe quel monstre issu d'un roman d'horreur. Au lieu de découvrir le personnage qui perçoit l'absurdité du monde et y réfléchi auquel je m'attendais (un espèce de marginal idéaliste en quelque sorte), j'ai obtenu cet inquiétant Meursault (plutôt un étranger du type Alien) qui fait partie du problème. Il est clair pour moi que chercher les causes qui produisent de tels spécimens et tenter de les abolir réduirait le taux d'absurdité du monde. Quoiqu'il en soit, je suis ressorti de cette lecture frissonnant à l'idée que de telles coquilles vides sans âme vivent parmi nous.

Je veux lire autre chose de Camus et appréhender sa pensée dont les qualités philosophiques et littéraires font l'unanimité. Mais pour le moment, je suis encore inhibé par cette première approche glaçante. Je m'aperçois cependant aussi que cette lecture incite à la réflexion... : )
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J'ai décidé de me plonger dans les pages de "L'Étranger" de Camus, attirée par sa renommée et son influence dans le monde de la littérature existentialiste. Pourtant, malgré sa brièveté (86 pages seulement), je me suis retrouvée à lutter contre l'ennui tout au long de ma lecture.

Le personnage principal, Meursault, est censé incarner l'absurdité de l'existence humaine, mais je n'ai pas réussi à me connecter avec lui. Son manque d'émotion et son détachement total m'ont laissée indifférente. Je n'ai pas cru en lui, je n'ai pas réussi à ressentir la profondeur de son dilemme existentiel.

Peut-être que c'est la nature même du personnage qui m'a empêchée de m'investir dans l'histoire. Son comportement apathique et son refus de se conformer aux normes sociales sont censés être révélateurs, mais pour moi, cela a juste semblé vide et sans substance.

De plus, bien que le style d'écriture de Camus soit fluide et précis, j'ai trouvé que l'intrigue manquait de développement. Les événements se succèdent sans réelle progression, laissant peu de place à l'exploration des thèmes existentiels annoncés.

En fin de compte, "L'Étranger" a été pour moi une expérience décevante. Malgré ses louanges et son statut de classique, je n'ai pas réussi à trouver l'inspiration ou la connexion émotionnelle que j'espérais. Peut-être que c'est là l'essence même de l'absurdité : rechercher du sens là où il n'y en a peut-être tout simplement pas.


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Un roman vraiment déroutant, bizarre, voir incompréhensible.
Cette impression est accentuée par un choix stylistique particulier, qui nous empêche de nous identifier de quelque manière qu'il soit avec le narrateur, qui ne s'identifie même pas à lui même. C'est la vie d'un autre qu'il nous semble conter, avec une égale indifférence.
Ça reste un classique interessant, mais le livre m'est définitivement passé par dessus la tête, le manque d'implication du protagoniste dans sa propre histoire ayant entrainé un manque d'implication de ma part.
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En commençant la lecture de L'étranger, j'ai d'abord été rebutée par le style, que je trouvais pesant à cause de l'emploi du participe passé et de l'absence de dialogues dignes de ce nom. De plus, il se passe tellement rien d'intéressant dans les premiers chapitres que j'avais parfois envie de hurler d'ennui et de frustration. Le chapitre 2, en particulier, a failli me faire lâcher prise. Le personnage s'ennuie et nous ennuie. À aucun moment, je n'ai ressenti l'envie de m'intéresser à la vie de ce personnage lâche, indifférent, sans vraiment de moralité. Alors, bien sûr, on considère que c'est justement ce qui fait la spécificité de Meursault : son indifférence au monde et aux convenances sociales. Mais qui ressemble à Meursault ? À défaut de se reconnaître en lui, peut-on y reconnaître d'autres humains ? Je n'en suis pas sure.

Arrivée à la fin de ce (heureusement) court roman, je ne me sens pas d'écrire une critique si incendiaire que cela. D'autant que j'ai toujours la crainte inconsciente, en n'aimant pas un roman connu et reconnu, de passer pour l'ignorante de service.
J'ai lu le dossier pédagogique qui accompagne cette édition de Folio plus pour essayer de comprendre l'intérêt de ce livre. Ce qui m'a le plus étonnée, c'est que ce que, moi, je considérais comme des maladresses était presque considéré comme des traits d'audace géniaux.
"Rien de moins classique non plus que l'introduction de personnages inutiles au déroulement de l'action", s'esbaudit l'auteur du dossier. Chez n'importe quel auteur contemporain, ce genre de fantaisie serait punaisé au mur de l'infamie mais, chez Camus, c'est du génie... De même, le style, que je trouvais si plat et barbant, est qualifié de "transparent" : "un texte apparemment transparent où, comme le dit Barthes, s'"accomplit un style de l'absence qui est presque une absence idéale de style"". L'auteur ne fait presque aucun effort pour écrire autrement qu'on ne parle et c'est magistral... Ok... (Pour être tout à fait juste, je dois reconnaître que j'ai quand même trouvé quelques phrases "pas mal" mais, c'est en cherchant bien... Elles ne m'auraient pas sauté aux yeux, autrement.)
En fait, si j'ai bien compris le dossier, Camus est un auteur qui, sans en faire partie, se rapproche par certains points du Nouveau Roman, courant littéraire qui, si j'ai bien écouté pendant mes études de lettres, se caractérisait par le refus de tout ce qui caractérisait le roman jusqu'alors, entre autres le style et les personnages. Courant, qui, dans mon opinion, a produit les romans les plus soporifiques que j'ai lus de ma vie !

Après la lecture de ce roman (et du dossier), je ne sais pas quel était le but de Camus en écrivant "L'étranger". J'aurais tendance à croire que c'est une critique de la peine de mort et du système judiciaire. Mais, dans ce cas, pourquoi avoir créé un personnage aussi peu sympathique que Meursault ? Camus lui-même ne semblait pas trop savoir ce que voulait dire son roman, vu ce qu'il écrivait dans ses Carnets : "Conclusion : la société a besoin de gens qui pleurent à l'enterrement de leur mère ; ou bien on n'est jamais condamné pour le crime qu'on croit. D'ailleurs je vois encore dix autres conclusions possibles." Entre parenthèses, des conclusions comme ça, ça fait drôlement avancer le schmilblik.
Moi aussi, je vois bien des conclusions possibles à cette critique :
1) le Prix Nobel n'est pas un label rouge : ce n'est pas parce qu'un auteur est connu et reconnu que ses livres sont agréables à lire et intéressants (je serais même tenté de dire que c'est inversement proportionnel...)
2) Ce livre est célèbre surtout parce qu'il permet aux exégètes de se torturer les méninges et de chercher des traits de génie dans des phrases bancales mais surtout pas parce qu'il fait passer un bon moment au lecteur ou lui permet d'enrichir sa réflexion.
3) Ce livre reflète une époque révolue et un certain courant de pensée philosophique auquel je ne connais et ne comprends rien.
4) Ce livre n'est décidément pas terrible, mal écrit et sans intérêt mais auréolé d'un succès immérité.
4) Je suis décidément hermétique à la Littérature du XXe siècle.
5) Je suis décidément une littéraire demi-sel qui ne comprend rien à la grande littérature.
6) Je lis trop de littérature "facile" pour savoir apprécier un vrai chef-d’œuvre
Je vous laisse faire votre choix. Moi, je vais retourner à mes petits Mickey.
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L'étranger d'Albert Camus fait partie des grands classiques de littérature française. Ne voulant pas restée inculte, je me suis dit qu'il fallait le lire aussi.
Je suis désolée, mais je me suis ennuyée du début à la fin. J'ai trouvé le style monotone. Meursault est une personne dépourvue de tout sentiment et de conscience et semble donner l'impression qu'il vit tout ce qu'il lui arrive dans l'indifférence. C'est un personnage creux. Je n'ai peut-être pas tout compris en ce qui concerne ces questionnements existentiels et pourquoi on a discerné des prix à ce livre, mais en tout cas je peux dire maintenant que j'ai lu du Camus...
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Livre lu il y a longtemps, souvenir agréable de vers la fin du lycée. Repris suite à une rétrospective télévisée sur Camus, après l'audition d'une citation où le narrateur dit à celle qui lui demande s'il l'aime que l'amour ne veut rien dire, mais que, probablement, il ne l'aime pas. Fus réjoui aussi par la révolte de l'auteur face aux Malraux et Sartre, alliés et même amis jusqu'à leurs sympathies à l'égard du communisme et de la guerre d'Algérie, et qui osa ce mot, que je restitue de mémoire : « J'en ai assez de ces gens qui placent toujours leurs chaises dans le sens de l'histoire » – évidemment, rupture définitive après ça, vexation immortelle et puérilités de Sartre qui lui répondit environ : « J'ai écrit tout ce qu'il faut là-dessus dans L'Être et le Néant, mais peut-être, M. Camus, ce livre est-il d'un abord trop difficile pour vous ? » Il aura fallu trop longtemps pour que cette cassure se fasse, car il ne fait plus aucun doute pour moi que Malraux, Sartre, Camus et d'autres furent des outres artificiellement gonflées par les opportunismes idéologiques de l'après Seconde Guerre mondiale. C'est qu'il fallait alors des théoriciens d'un héroïsme français de complaisance qui, en fait, n'était presque jamais advenu : on a donc institué ceux-là d'une façon presque administrative et obligatoire ; ainsi le gouvernement prouva-t-il qu'il avait bel et bien des « résistants en esprit », sa légitimité s'en accrut, et sa légende fut scellée – merci.
Je ne sais pas si j'ai aimé L'Étranger, je ne le sais pas encore ; je compte sur cette critique pour me débrouiller l'esprit. J'ai ma petite idée cependant, mais une réflexion vraiment honnête se construit toujours en écrivant.
L'Étranger, c'est surtout la voix d'un narrateur, Meursault, dont le rapport à l'existence confine à la nonchalance la plus sidérante, à la passivité mentale la plus stupéfiante. C'est un être que rien n'agite, d'une indolence intellectuelle maximale, qui n'a qu'à peine une volonté propre, qui éprouve, tout au plus, des sensations physiques qui phagocytent toujours alors sa capacité de penser. Un chapitre entier, par exemple, relate une journée passée à la fenêtre de son appartement, où il regarde sans retenir grand-chose les variétés du jour et le passage des gens. Ce n'est pas un poète, ce n'est même pas un bon observateur, il voit sans contempler ce que les badauds font, tandis qu'il est assis sur une chaise. Il est à peine un témoin. Il est à peine il. C'est moins qu'un homme ; du reste, il n'en a pas lui-même la prétention. Il travaille ; on ne sait pas ce qu'il fait au juste. Il n'a pas de projet. Insensibilité déconcertante, indifférence à peu près permanente, mais sans la faculté de juger qui en ferait quelqu'un de supérieur, quelqu'un de vraiment détaché. Il n'adhère pas aux proverbes des gens, mais il ne s'y oppose pas non plus. Il fait obligeamment ce qu'on lui demande, toujours, parce qu'il n'entend pas pourquoi il se rendrait désagréable à quelqu'un. Son comportement normal est une adhésion à tout, ou plutôt une acceptation, variété de la soumission. C'est un type extrêmement « coulant », au fond.
Meursault – il faut bien le dire – est un motif psychologique invraisemblable. Une entité expérimentale. Une abstraction littéraire. Il enterre sa mère, et il n'éprouve rien : cela s'entend ; des gens le jugent pour cela : cela s'entend aussi. On a le droit de ne pas respecter les cérémonies funèbres, de les juger absurdes et inutiles, et l'on peut tout aussi bien s'offusquer de cet irrespect pour des raisons également formelles et dérisoires. Oui, mais Meursault se laisse mener quand même, ne tenant à rien ; il agit sans décision ; or, un être qui ne tient à rien obéit toujours avec assez de scrupule, c'est là le hic ; incrédible Meursault !
Son autre caractéristique tient à sa sincérité absolue, à son absence d'usage dans l'aveu de ses opinions, ce qui est d'un plus grand intérêt : sans intériorité, il est, si on veut, impudique ; il accepte de faire plaisir, mais il n'accepte pas de dire plaisir. Bien qu'en fait il se laisse généralement convaincre, ce n'est toujours que jusqu'à un certain point. Tout ce qui n'a pas d'importance, toutes les conversations bêtes le laissent d'accord, parce qu'en général on ne lui demande rien. Et puis, qu'on lui demande ce qu'il pense, et il ne sait pas garder pour lui qu'il ne pense rien, qu'il n'a pas d'idéal, qu'il traite par une sorte de mépris toute morale préétablie, que tout lui est égal, qu'il se satisfait à condition qu'on n'aille pas le forcer à penser quelque chose : forme de nihilisme sans doute, Meursault est étranger aux convictions humaines. Son style bref, pratique, durassien, le plus souvent non littéraire, en témoigne. On peut s'agacer de cette proximité avec l'absurde, de ce ton lassé aux effets plutôt secs, avec seulement quelques réhausses providentielles pour raviver soudain le goût du sentiment. Par exemple, un Meursault qui déclare aimer les sensations plus que tout et qui ne détaille jamais ce que ça lui fait de baiser Marie – tiens ! le voilà pudique tout à coup ?! Un homme manifestement épris la liberté mais à peu près incapable au demeurant (demeuré ?) d'expliquer un peu cet amour. Un détachement contradictoire, une variété de l'autisme c'est-à-dire un ressenti sans langage écrit. Et même plutôt une approximation, un vague-à-l'âme, mais – sans âme.
Ce Meursault-là que personne ne comprend parce qu'il n'est qu'une pathologie où il n'y a personne à comprendre, tue un jour : sur une plage, il faisait chaud, un Arabe hostile, quatre balles de revolver, c'est la chaleur qui l'y a poussé, il fallait atteindre une fontaine fraîche un peu au-delà de l'homme, alors l'a saisi une paresse de faire demi-tour… Ainsi la détention puis le procès, avec tous les regards d'une cour fixés sur ses impavidités incompréhensibles, toutes les préventions contre quelqu'un qui n'appartient pas à la communauté des hommes. Mais est-ce que ça valait bien la peine, je veux dire : bien sûr on a comme une impression de mascarade, de pantomime, d'injustice, avec toutes les insuffisances évidentes à entendre un pareil être, mais est-ce que ça aurait été fondamentalement différent de faire juger un alien ? est-ce que le lecteur y eût trouvé une différence plus que superficielle ? Seulement, à l'époque, la science-fiction n'était pas à la mode, on ne jugeait pas ce genre « sérieux », on eût estimé l'expérience trop abstraite, il fallait des hommes quitte à fabriquer des prototypes impossibles. Condamné, bien sûr. Sorte de révolte à la fin contre un aumônier – passage que j'avais appris par coeur, autrefois –, qui dément assez le refus de toute volonté pourtant omniprésent dans le récit, à la limite de l'incohérence. Puis, dans la dernière phrase, désir de n'être pas seul, qui réfute tout le personnage qu'on a connu, sorte d'astuce sans idée, de clausule pour l'effet pur, d'épiphonème plus ou moins mystérieux. Point final.
L'histoire, donc, d'un être qui regarde sa vie sans y adjoindre aucune valeur – exercice d'écriture aussi unique qu'inutile, en fin de compte ; le récit d'un extraterrestre en qui l'on feint un certain nombre d'attributs humains pour maintenir la curiosité du lecteur. Tous les ouvrages suivants de Camus, tous ceux que j'ai lus du moins (Caligula, La Peste, Les Justes, à l'exception du Premier Homme qui justement ne sera publié que posthume) me firent l'impression exacte de superficialités évidentes masquées sous des dehors de vertus, à la façon de Malraux et de Sartre, au point qu'on les distingue difficilement, tous les trois : il s'agira systématiquement de montrer que l'homme a une conscience, qu'il sait opérer des choix en toutes circonstances, que la guerre ne le réduit pas un acteur de volontés étrangères, qu'il n'est en soi jamais passif – aux antipodes, si l'on veut, de L'Étranger. Mais je ne puis m'empêcher de croire que c'est surtout parce que, justement, le spectacle de l'histoire a changé de sens, et qu'il faut y tourner sa chaise proprement. Camus est un jouisseur opportuniste : il avait tenu une idée originale quoique non plausible, il se rangea ensuite au banal séduisant et racoleur, où il atteindrait un grand nombre de lecteurs – on fait de l'argent comme on peut. C'est déjà l'époque, il est vrai, où l'on n'a plus tellement intérêt à écrire avec un très grand soin, mais où le succès dépend de représentations accessibles et flatteuses à la majorité des gens. L'Étranger est en cela un essai de personnalité que l'auteur sans trop d'intégrité artistique n'a pas trouvé avantage à renouveler, et c'est peut-être en cela, en dépit des défauts, tout ce qui mérite d'être conservé de lui – avec, bien sûr, ses regrets éclatants mais bien tardifs sur son appartenance au cénacle des professeurs et donneurs de leçons.
Lien : http://henrywar.canalblog.com
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Je m'attendais à un livre chargé d'émotions, j'en reste autant de marbre que le personnage principal en est froid. Si le soleil est là pour nous apporter de la chaleur et de la lumière il est aussi celui qui joue des tours à Meursault. Même si l'histoire ne m'a pas emballé, ce livre se lit avec aisance par une écriture simple et agréable et je tiens à préciser que le police choisi pour sa version livre de poche est vraiment confortable.
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Une première lecture scolaire de ce livre m'avait laissé un souvenir plutôt négatif et je ne me souvenais que des 1ères lignes qui m'avaient choquée.
Je l'ai relu cet été à l'instigation de mon fils aîné et j'ai redécouvert ce roman étrange avec une impression différente. Toutefois je trouve toujours le personnage principal très très étrange. Il me semble souffrir de troubles autistiques...
Je vous conseille la vidéo que mon fils m'a ensuite fait regarder et qui propose un éclairage très intéressant sur ce livre de Camus:
https://youtu.be/vpzwD2cqqII
Lien : https://youtu.be/vpzwD2cqqII
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Livre de la littérature française pourtant facile à lire. Récit d'une vie normale d'un homme normal jusqu'à ce qu'il soit condamner à mort. Cet homme n'est aucunement croyant, et à en lire ses pensées et ses propos, on peut penser qu'il n'est pas très intelligent ; mais n'est-il pas tout simplement très vrai ?… il ne croit pas en dieu et jusqu'à la fin du livre, je me demande toujours si cela aurait changer quelque chose qu'il mente et qu'il se dise croyant. Roman bien écrit, mais je trouve l'histoire assez monotone sans être finement analyser. A vous de juger.
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Histoire narrée à la première personne. Livre découpé en deux parties :
- le décès, l'enterrement de la mère du narrateur à Alger, sa vie à lui à Alger avec ses voisins, sa rencontre avec Marie,
- sa vie en prison, en attente du procès

J'avais lu ce livre en cours au collège (ou au lycée). Je l'ai lu de nouveau pour faire une critique.

Je n'ai pas apprécié ce livre. Il est très factuel. En même temps, le narrateur est à l'écart des sentiments et ne ressent rien. c'est cette absence de ressentis qui est omniprésent lors de son procès. Il fait ce qu'on lui demande et s'en moque, aucune réaction.
Lors de son procès, il a voulu parler mais son avocat lui a dit de ne pas le faire. Il assiste à une plaidoirie dont il est l'accusé mais reste spectateur.
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