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EAN : 9791035989323
298 pages
Editions [secrètes] des Michelières (01/05/2023)
4.67/5   12 notes
Résumé :
"Je vérifie l’enveloppe, c’est bien mon nom. Comment croire à une erreur de destinataire ? Quand on s’appelle Pierre Dupont, je suppose qu’on peut recevoir du courrier par mégarde. Mais moi ?
Moi, je m’appelle Athénaïs Martel de l’Orme.
Il n’y a pas de mégarde possible."

Pour Athénaïs, avocate comblée et persuadée d’avoir enfin remis de l’ordre dans sa vie, ce courrier qu’un notaire doit lui remettre en mains propres s’apparente à ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a de cela déjà un certain temps, plus précisément le 11 novembre dernier, Cécile Candiago me faisait parvenir son premier roman. S'il est vrai que j'ai mis du temps à le lire, il n'en est pas moins vrai que je l'ai lu au bon moment. En effet, le plus souvent, ce n'est pas moi qui choisis mes lectures mais les livres qui décident du meilleur moment pour être lus, d'où mon incapacité à créer une « PAL ».

Pour vous parler de cet admirable roman, je commencerai par contester la note de l'autrice que l'on trouve en fin du livre, et plus précisément les réserves des éditeurs, que je retranscris ci-après : « (…) ce premier roman, qui a en effet les défauts d'un premier roman : trop de sujets, trop de rebondissements, un style qui évolue au fil du texte, des longueurs et un aspect trop narratif par moments ».

Ce roman ne s'éparpille pas autour de trop de sujets puisqu'il n'en aborde qu'un seul : savoir d'où l'on vient. Et j'ajouterais même, savoir où l'on va, car l'un ne va pas sans l'autre. Ainsi, Athénaïs, avocate en droit du travail qui défend ceux et celles qui se retrouvent broyés dans la machine infernale du capitalisme, peine toutefois à se défendre de ce qui l'égruge depuis toujours. En proie à une mère qui n'a pas su lui apprendre la tendresse ni même à aimer et à s'aimer, ainsi qu'aux diktats de la société, en l'occurrence, d'une maternité épanouie, et à un sentiment de culpabilité qui l'étouffe, Athénaïs, Tina pour les intimes, doit, qui plus est, composer avec les doutes qui pèsent sur l'identité de son père. Habituée à la rigueur des lois, elle perd pied lorsque ses certitudes sont ébranlées. le récit s'inscrit dans une quête de vérité, plus précisément identitaire.

Quant aux rebondissements, ceux-ci sont nécessaires, voire indispensables. Sans eux, qu'aurait-t-on finalement ? Une intrigue lisse, dont on se lasserait. Ils ajoutent à l'intrigue, rendant la narration plus dynamique. Les coups de théâtre sont le sel même de tout récit, l'ingrédient qui assaisonne l'histoire. Et ce roman ne déroge pas à la règle : les péripéties, les événements, s'inscrivent dans une logique, celle de la quête du personnage principal, tout en nous faisant pousser des « oh ! » et des « ah ! » au fur et à mesure que la protagoniste obtient les réponses qu'elle cherche, ou non.

Le style évolue-t-il ? Sans doute, mais je dirais plutôt qu'il s'adapte à l'évolution du personnage et aux événements, entre autres. La plume de l'autrice est invariable, et si changement il y a, il se doit au changement qui s'opère chez Tina. L'écriture est à la fois fluide et emplie de profondeur, envoûtante même, rappelant par moments Agnès Martin-Lugand. Elle est aussi incisive, acrimonieuse, nous faisant ressentir tous les émois de Tina.

Si longueur il y a, celle-ci ne demeure que dans le temps que j'ai mis à lire ce roman. J'ai presque envie de dire qu'il était trop court, à tel point j'ai eu plaisir à côtoyer Tina, Maria et Eve.

Pour finir, qu'entend-on par « un aspect trop narratif » ? Alors, oui, il y a peut-être quelques angles à limer, mais bon, ce que je retiens, moi, c'est l'histoire d'une femme, qui se bat contre ses angoisses mais aussi contre ses démons, et des femmes qui peuplent son entourage, sa mère, sa grand-mère paternelle, ses amies.

Je ne suis pas éditrice, certes, mais je suis lectrice. Et que serait un livre sans lecteurs ? Que seraient les lecteurs sans livres ?

Pour conclure, @cecilecandiago je vous remercie énormément de m'avoir permis de découvrir votre « bébé », tout en me laissant la liberté d'en parler en toute sincérité, et, si je puis me permettre, à quand le prochain roman ?
Lien : https://www.instagram.com/al..
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J'ai adoré !

Avant toute chose, s'est un premier roman, il y a des longueurs, par moment je me suis perdue entre le passé et le présent, il y a beaucoup de rebondissements, certes.... Mais pour un premier roman, il est bon !

J'ai adoré découvrir Athenaïs, j'ai lu le roman comme si j'avais lu le journal de cette femme. Mais j'ai tout autant aimé (détesté certains) tous les personnages qui gravitent autour d'elle. Et je retiendrais cette phrase " Ensemble, nous sommes plus fortes", bien que n'étant pas extrême féministe, je trouve que dans certaines circonstances cela à son importance et qu'il est bon de l'avoir en mémoire.

"D'où je viens" ou cette quête du lien familial. On se rend compte également que le lien du sang ne fait pas tout, que parfois un(e) ami(e) est bien plus important qu'un père, une mère, un frère ou une soeur. L'amitié est belle, est forte. On se rend compte également, que lorsque l'on creuse dans l'histoire familiale on découvre des choses, bonnes ou mauvaises, qui font de la peine ou qui mettent en joie.

J'ai trouvé cette lecture douce, malgré des sujets forts ! J'ai beaucoup aimé le style d'écriture de Cécile Candiago. Une belle écriture, fluide, où l'on se laisse porter.

Un grand merci a Cécile Candiago, pour le cadeau. J'ai aimé vous lire, vous découvrir. Maintenant j'ai hâte d'en lire plus !
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"D'où je viens" est un roman captivant qui m'a véritablement conquise. L'histoire d'Athénaïs, propulsée dans une quête de ses origines après avoir reçu une mystérieuse lettre d'un notaire, m'a emmené dans un très joli voyage émotionnel.
Ce qui rend ce livre particulièrement touchant, c'est l'exploration profonde des thèmes de l'amitié, de la recherche du lien familial et de l'impact des secrets et des non-dits sur nos vies. L'intrigue est habilement tissée, révélant petit à petit des pans cachés du passé d'Athénaïs, de sa relation avec sa mère et de son père, maintenant décédé. Chaque révélation est un véritable coup de tonnerre, et j'ai été accrochée à chaque page, assoiffée de découvrir la vérité.

L'écriture fluide de Cécile m'a permis de me plonger totalement dans l'histoire. Les descriptions et les flashbacks dans l'enfance d'Athénaïs m'ont transportée dans l'univers du livre, me faisant ressentir les émotions des personnages et les enjeux de l'histoire.

« D'où je viens » est bien plus qu'un simple roman, c'est une expérience littéraire profonde qui interroge notre propre quête d'identité et les secrets qui peuvent influencer nos vies. Je recommande ce livre à tous les amoureux de la littérature qui recherchent une histoire poignante avec des personnages touchants.
Pour finir, je retiendrai une citation qui m'a particulièrement marquée et qui reflète bien cette formidable amitié qui lie Tina, Giulia et Maria : « Ensemble, on est toujours plus fortes. »
Et vous connaissez-vous Cécile Candiago ? Avez-vous envie de découvrir ce roman ?
N'hésitez pas à aller faire un tour sur la page de Cécile pour découvrir cette auteure ! Son roman est disponible sur toutes les librairies en ligne (format numérique et broché) mais aussi sur commande chez les libraires.
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“Il n'est point de secrets que le temps ne révèle.”
Jean Racine

Cécile Candiago a eu la gentillesse de m'envoyer son roman "D'où je viens", ce qui m'a permis de faire une jolie découverte

En quelques mots
Une histoire poignante qui propulse l'héroïne, Athénaïs, dans une quête de ses origines, suite à la réception d'une lettre d'un notaire.

Dans un récit poignant, l'héroïne Athénaïs se trouve subitement catapultée dans une quête identitaire à la suite de la réception d'une lettre émanant d'un notaire. Dans ce courrier, le notaire dévoile à Athénaïs l'existence de secrets qui se dissimulent au sein de sa famille.

Qu'est-ce que ça raconte ?
Athénaïs, avocate de profession, voit son existence profondément altérée par la réception d'une correspondance émanant d'un notaire, laquelle dévoile l'existence d'un legs substantiel provenant d'une source inconnue.

Cet événement va engendrer un profond bouleversement dans le cours même de son existence, ébranlant les certitudes jusque-là solidement ancrées dans sa vie. 

Cet héritage inattendu marque le prélude à une période de remise en question intérieure, instillant dans le coeur et l'esprit d'Athénaïs le germe de la réévaluation de ses aspirations, de ses choix et de sa conception même du destin.

Ce que j'en ai pensé
La construction subtile de ce roman offre au lecteur l'opportunité de dévoiler les strates de la vie de Tina, l'invitant ainsi à s'immerger aux côtés de ses plus fidèles amies dans la révélation de secrets de famille surprenants. 

Ce récit transcende les certitudes établies, dénudant les véritables visages des proches de Tina, plongeant ainsi l'héroïne dans une quête existentielle où la vérité se dessine lentement mais sûrement. de page en page, Tina réalise que cette quête vers la vérité la concerne intimement, peut-être même plus qu'elle ne l'avait jamais envisagé.

Malgré quelques longueurs, la plume élégante de l'auteure m'a captivé dès les premières lignes. L'auteure entraîne le lecteur au plus profond de l'esprit de ses personnages avec une fluidité déconcertante, sans jamais verser dans la caricature. L'intrigue révèle ses indices et ses rebondissements à un rythme calculé avec finesse, afin de maintenir le lecteur en suspens.

Nous partageons ses émotions à l'égard de ses proches. Nous sommes secoués par ses bouleversements, stupéfaits par ses découvertes.
Une jolie lecture que je vous recommande.

Un extrait
"Dans le hall, la rangée de boîtes aux lettres vernies n'est plus alignée depuis longtemps, et la mienne ne ferme pas. J'attrape mon courrier et y jette un oeil en attendant l'ascenseur : aujourd'hui le grand professeur-chamane M'Diba ne me propose pas son aide pour retrouver l'amour, le travail, la santé, le plaisir et la richesse. L'agence immobilière Legrand cherche des biens à vendre dans notre quartier et la paroisse a déposé son magazine mensuel. N'échappe pas à la poubelle qu'une enveloppe beige portant le logo d'un office notarial. Je la décachette en pénétrant dans la minuscule cabine. La porte est lourde et grince chaque jour davantage. J'appuie sur le bouton du quatrième et j'entame ma lecture avec curiosité.
...
Je m'étonne, m'interroge, retourne la feuille, relis le texte, mais je ne comprends pas. le notaire est installé à Dijon, son nom ne me dit rien, celui du défunt encore moins, et je n'ai aucune attache à Montpellier. Je vérifie l'enveloppe, c'est bien mon nom. Comment croire à une erreur de destinataire ? Quand on s'appelle Pierre Dupont, je suppose qu'on peut recevoir du courrier par mégarde. Mais moi ?"
Lien : https://www.facebook.com/ps...
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Je me suis laissée porter par cette belle histoire. Une histoire de famille, d'amour et d'amitié.
Les secrets, les non-dits qui finissent par être dévoilés.
Il y a des romans où je me laisse tellement aller que je me retrouve dans "le rôle principal". Celui-ci en fait partie.
J'étais Athénaïs et j'ai adoré ça.
On passe du présent au passé et on découvre plein de choses sur sa vie et son entourage.
Une écriture fluide et agréable.
J'ai beaucoup aimé ce roman.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
En revenant de l'école, Salme m'offrit un dessin. Taïme me tendit un tissu brodé de la taille d'un mouchoir. Les motifs entremêlés ne signifiaient rien pour moi mais ils contenaient toute l'affection pudique que Taïme voulait m'exprimer. Je sentis une digue lâcher tranquillement au fond de ma poitrine. Je souriais de toutes mes dents, emplie de joie et de reconnaissance envers cette femme qui me tendait maintenant les bras. Elle était plus jeune que moi et semblait porter toute la sagesse du monde.
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Les livres étaient mes trésors, plus précieux que des rubis. Je les choisissais dans la bibliothèque de l'hôtel, classique mais fournie. Je les traitais avec délicatesse, les ouvrais sans faire de pli sur la tranche et refusais d'y laisser la moindre trace de mon passage. J'accumulais dans d'épais cahiers lignés que papa avait récupérés Dieu - sait - où les citations qui me plaisaient, les mots qui m'emportaient, et des listes de romans à découvrir.
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Cet épisode eut l'étonnant effet d'apaiser ma propre culpabilité vis-à-vis de Vincent. Tandis que je m'évertuais à convaincre Maria qu'elle n'y était pour rien dans cet accident, je me persuadais moi-même sans le vouloir que Vincent avait lui aussi été victime de cette fatalité : au mauvais endroit, au mauvais moment.
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