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Citations sur De sang-froid (145)

Cette autre bactérie que l'on laisse vieillir ne tue pas un homme mais laisse dans son sillage la carcasse d'une créature déchirée et pervertie; il y a encore du feu dans son être mais on l'entretient en y jetant des fagots de mépris et de haine. Il amassera peut-être des richesses, mais il n'amassera pas de réussites, car il est son propre ennemi et il est incapable de jouir vraiment de ses oeuvres.
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Tu crois que ce sont des idiots, tu les détestes à cause de leur morale, leur bonheur est la source de ta frustration et de ton ressentiment. Mais ce sont là de terribles ennemis que tu portes en toi, à la longue aussi destructifs que des balles. La balle tue sa victime avec clémence.
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Tu es un homme extrêmement passionné, un homme affamé qui ne sait trop ce dont il a faim, un homme profondément frustré s'efforçant de projeter son individualité sur un arrière-plan de strict conformisme. Tu existes dans un demi-monde suspendu entre deux superstructures: l'une, expression de toi-même, l'autre autodestruction. Tu es fort mais il y a un point faible dans ta force, et, à moins que tu n'apprennes à le maîtriser, le point faible deviendra plus fort que ta force et te détruira. Le point faible ? Une réaction émotive explosive hors de toute proportion avec les circonstances.
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On avait demandé une expertise psychiatrique plus poussée parce qu’une personne – l’avocat, un parent ou un ami – n’était pas satisfaite des explications psychiatriques déjà données et avait effectivement demandé : « Comment un homme aussi sain d’esprit que cette personne semble l’être peut-il commettre un acte aussi fou que celui dont il a été reconnu coupable ? » Après avoir décrit les quatre criminels et leurs crimes (un soldat noir qui avait mutilé et démembré une prostituée, un manœuvre qui avait étranglé un garçon de quatorze ans qui avait repoussé ses avances sexuelles, un caporal de l’Armée ayant défoncé le crâne d’un jeune garçon parce qu’il s’imaginait que la victime se moquait de lui, et un employé d’hôpital qui avait noyé une fillette de neuf ans en lui maintenant la tête sous l’eau), les auteurs examinèrent attentivement les zones de ressemblance.

« Ces hommes eux-mêmes, écrivaient-ils, se demandaient pourquoi ils avaient tué leurs victimes qui leur étaient relativement inconnues, et, dans chaque cas, le meurtrier semblait être tombé dans une transe de dédoublement de la personnalité, comme dans un rêve, dont il était sorti pour “découvrir soudainement” qu’il assaillait sa victime. La constatation la plus uniforme et peut-être la plus significative de toute leur histoire était un manque de contrôle de leurs impulsions agressives remontant très loin, dans leur passé, datant parfois de toujours. Par exemple, tout le long de leur vie, trois de ces hommes avaient été fréquemment mêlés à des bagarres qui n’étaient pas de simples altercations et qui seraient devenues des attentats homicides si d’autres personnes n’y avaient mis fin. »
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Ils attendaient un voyageur solitaire dans une voiture convenable et avec de l’argent dans son porte-billets : un étranger à voler, étrangler et abandonner dans le désert
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Si un oiseau transportait chaque grain de sable gain à grain de l'autre coté de l'océan,quand il aurait tout amené de l'autre coté, ce ne serait que le début de l'éternité. ( P 111)
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" Ces péquenots, ils vont voter la corde aussi vite qu'un cochon vide son auge. Regardez leurs yeux. J'veux bien être pendu si je suis le seul tueur dans la salle d'audience. "
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"Ces péquenots, ils vont voter l
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-- Peur de quoi ? Quand ton heure arrive, elle arrive (...) Pour l'éternité, ça revient au même. N'oublie pas : si un oiseau transportait chaque grain de sable, grain à grain, de l'autre côté de l'océan, quand il aurait tout amené de l'autre côté, ce ne serait que le début de l'éternité.
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Il était midi au cœur du désert de Mojave. Assis sur une valise de paille, Perry jouait de l'harmonica. Dick était debout au bord d'une grande route noire, la Route 66, les yeux fixés sur le vide immaculé comme si l'intensité de son regard pouvait forcer des automobilistes à se montrer. Il en passait très peu, et nul d'entre eux ne s'arrêtait pour les auto-stoppeurs... Ils attendaient un voyageur solitaire dans une voiture convenable et avec de l'argent dans son porte-billets : un étranger à voler, à étrangler et abandonner dans le désert.
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