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Citations sur De sang-froid (145)

Un beau jour ,il lui rendrait la monnaie de sa pièce,il s'amuserait, il lui parlerait, il afficherait ses possibilités ,il lui raconterait dans les moindres détails les choses qu'il était capable de faire à des gens comme elle,des gens respectables, des bourgeois suffisants ,exactement comme Bobo. Oui, il lui ferait savoir à quel point il pouvait être dangereux et il surveillerait ses yeux.
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Harrison Smith prit comme thème principal les méfaits de la peine capitale : "C’est un reliquat de la barbarie humaine. La loi nous dit qu’il est mal de tuer et elle vient donner l’exemple contraire. Ce qui est presque aussi atroce que le crime qu’elle punit. L’État n’a aucun droit de l’infliger. C’est sans aucune efficacité. Ça n’arrête pas le crime mais diminue le prix de la vie humaine et engendre d’autres meurtres. Nous ne demandons rien d’autre que de la pitié. Et l’emprisonnement à vie est sûrement demander bien peu de pitié..."
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Lorsqu’on lui demanda ce qu’il pensait de la peine capitale, l’employé de l’aéroport, un homme entre deux âges du nom de N.L. Dunnan, dit : "Ordinairement je suis contre. Mais dans le cas présent, non", déclaration qui sembla nettement empreinte de parti pris à certains qui l’entendirent. Dunnan fut néanmoins accepté comme juré.
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- Voici une devinette : quel rapport y a-t-il entre aller aux chiottes et aller au cimetière ?
Son visage s’épanouit en un large sourire.
- Vous donnez votre langue au chat ?
- Je donne ma langue au chat.
- Quand il faut y aller, il faut y aller !
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Quiconque a traversé les États-Unis d’un océan à l’autre, que ce soit en train ou en voiture, est probablement passé par Garden City, mais il est raisonnable de supposer que peu de voyageurs se souviennent de l’événement.
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C'était une énigme à laquelle Perry avait réfléchi. Il croyait l'avoir résolue, mais la solution, bien que toute simple, était également un peu vague : "Non. Parce qu'une fois qu'une chose doit arriver, tout ce que tu peux faire, c'est espérer que ça n'arrivera pas. Ou que ça arrivera — ça dépend. Aussi longtemps que tu vis, il y a toujours quelque chose qui te guette, et même si c'est mauvais, et si tu sais que ça l'est, qu'est-ce que tu peux faire ? Tu peux pas t'arrêter de vivre.

p.142
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En essayant d’évaluer la responsabilité criminelle des meurtriers, la loi tente de les séparer (comme elle le fait pour tout malfaiteur) en deux groupes, les « sains d’esprit » et les « fous ». On considère que le meurtrier « sain d’esprit » est poussé par des motifs rationnels qui peuvent être compris, quoique condamnés, et que le « fou » est poussé par des motifs irrationnels et insensés. Lorsque des motifs rationnels sont évidents (par exemple, quand un homme tue pour un gain personnel) ou lorsque des motifs irrationnels sont accompagnés d’illusions ou d’hallucinations (par exemple, un paranoïaque qui tue celui qu’il imagine être son persécuteur), la situation présente peu de problèmes au psychiatre. Mais les meurtriers qui semblent raisonnables, cohérents et maîtres d’eux-mêmes, et dont les actes homicides ont pourtant une qualité bizarre et apparemment insensée, posent un problème difficile si l’on s’en tient aux opinions divergentes émises en salle d’audience et aux rapports contradictoires concernant un même criminel. Nous soutenons la thèse que la psychopathologie de tels meurtriers forme au moins un syndrome spécifique que nous allons décrire. En général, ces individus sont prédisposés à de graves défaillances de la maîtrise du moi, chose qui rend possible l’expression ouverte d’une violence primitive née d’expériences traumatiques antérieures et devenues inconscientes.
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« Le journal personnel de Perry Edward Smith », description inexacte, car ce n’était pas le moins du monde un journal mais plutôt une sorte d’anthologie consistant en faits obscurs (« Tous les quinze ans, Mars se rapproche. 1958 est une année où la planète se rapproche »), poèmes et citations littéraires (« Nul homme n’est une île, un monde en soi ») et des passages de journaux et de livres paraphrasés ou cités.
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Et les Clutter n’y étaient pour rien. Ils ne m’ont jamais fait de mal. Comme les autres. Comme les autres m’en ont fait toute ma vie. Peut-être simplement que les Clutter étaient ceux qui devaient payer pour les autres
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Les grandes fureurs comme les grands
Whyskies requièrent une longue
fermentation.
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