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EAN : 9782490164011
196 pages
FAUNS (25/05/2018)
3.79/5   7 notes
Résumé :
Une revue éclectique et décapante mêlant analyse de la pop culture et fictions originales : BD, nouvelles, et fiction expérimentale !
Le numéro deux de Carbone a pour thème les Maisons Hantées. Cette revue explore les territoires de l'inconstant et du fantômatique, brouille les limites de la croyance et de la peur, ressucite les anciennes douleurs, entrouvre le placard où se niche le monstre de votre enfance. Heureusement, il y a toujours un exorciste dans le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
C'est le premier Carbone que je lis, et sans doute pas le dernier, puisque ce magazine propose beaucoup de choses pour qui est un peu intéressé par la culture pop. C'est un magazine 2.0, qui propose un contenu écrit, mais aussi des articles sur le site de la revue, et une application. Je ne parlerai ici que de la version papier, n'ayant pas de téléphone à la pomme (l'application n'existe pas encore sous android) et ayant parcouru très rapidement le site, qui approfondi un certain nombre de sujets.

Le magazine Carbone est un beau pavé, un bouquin de 200 pages format 23X18, sans pub. La revue est dense, avec des caractères limite trop petit et très coloré, parfois j'ai eu un peu de mal avec les écritures noires sur fond bleu. L'iconographie est très présente, et les illustrations des nouvelles nombreuses. Pour la forme, c'est donc un quasi sans faute.

Au niveau contenu, l'idée est donc de décliner la maison hantée dans la pop culture, au travers des BD, Comics, films, romans et jeux vidéos. Petit regret ici avec l'absence des jeux, si l'on excepte les escape game d'horreur. On a une nette domination des thématiques film, puis livres et BD, en terme de nombre d'articles. J'ai lu le magazine comme un livre, du premier au dernier article, mais il est tout à fait possible de lire dans le désordre, ou plutôt dans un ordre thématique, voire de piocher les sujets, tant la diversité est là, et les nouvelles intercalées de-ci de-là agissent comme entracte ou repos entre sujets plus costauds, ou encore les témoignages qui proposent des choses plus légères et accessibles. Car autant le dire de suite, de nombreux articles sont assez pointus, parfois ardus à suivre, surtout si l'on n'a pas lu le livre/ comics ou vu les films. Mais ce n'est pas souvent grave, car des rappels de contextes sont souvent faits, et on arrive toujours à resituer l'oeuvre sans la connaitre. Ces articles sont donc écrits par des gens qui connaissent leur sujet, et on voit qu'il y a une bonne réflexion derrière chaque sujet de fond.

On apprend ainsi pas mal de chose sur l'origine de ce phénomène des maisons hantées, avec des thèses intéressantes liées aux phénomènes des jeunes filles au foyer, ou au développement d'une littérature faisant plus appel à la psyché, et à la naissance du spiritisme au milieu du XVIII ème siècle.

Au niveau cinéma, on retrouve des articles sur les classiques de la maison hantée, et le pourquoi on voit se développer un énième paranormal activity ou autre sinister 12… Carbone propose aussi plusieurs articles sur des films indirectement liés à la maison hantée a priori, mais qui en ont tout l'air après lecture de l'article : je ne regarderai plus Jurassic Park de la même manière désormais. On apprend aussi des choses sur des cinéastes précurseurs et pourtant totalement tombés dans l'oubli.

Les nouvelles sont intéressantes, la plupart bien dans le thème – celles de Maelle Fierpied, Nicolas Texier ou Ariel Holtz tombent très bien. Par contre je n'apprécie pas trop la présence d'un premier chapitre de livre, en l'occurrence celui de Mathieu Gaborit La Cité Exsangue. Je le lirai surement, mais cela fait remplissage alors qu'un autre texte court à chute aurait été plus pertinent.

Les BD courtes sont aussi très sympas, dans un style très varié, allant du classique au très original tant dans le dessin que dans le scénario. C'est toujours bien dans le thème, excepté The Black Monday Murders, issu d'une oeuvre plus importante, que je n'ai pas trop comprise.

Enfin, la partie jeu vidéo est traitée sur 2 articles, 1 sur Luigi's Mansion, dont le but n'était pas forcément de se retrouver dans un tome aussi sombre dans son ensemble, et 1 sur les jeux post-apocalyptiques en Russie / Ukraine. Au travers de ces 2 extrêmes au niveau ambiance le propos sur les lieux hantés sont très bien illustrés. Enfin un sujet que je connais mieux et dans lequel je n'étais pas trop perdu dans les noms d'oeuvres…

En conclusion, on peut dire que ce magazine présente un très bon condensé, assez éclectique et argumenté sur sa thématique. Bien entendu le néophyte complet manquera de repères au début, mais pour qui est un peu curieux l'ensemble donne une vision éclatée de ce qui me semblait au départ un sujet très simple. le gros intérêt de ce magazine, en plus de la connaissance qu'il m'a apporté, est de m'avoir donné envie de regarder de plus près certaines oeuvres évoquées. Je me pencherai donc à coup sûr sur les autres tomes de Carbone. En attendant l'application android 😉
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Merci à la revue Carbone à la Masse Critique de Babelio pour cette ouvrage.

Je ne suis habituellement pas du genre à aller jeter un oeil, et encore moins acheter une revue. J'aime beaucoup lire, mais il est vrai que les longs articles journalistiques ne sont pas ma tasse de thé. Néanmoins, lors de l'une des dernières Masse Critique organisées par Babelio, j'ai voulu laissé sa chance à cette toute nouvelle revue, les thèmes ayant l'air de me parler.
le premier numéro aborde le thème des cartes aux trésors, le troisième des amazones, et celui-ci traitait des maisons hantées, et ce sous différents pans.

Cette revue est mixte dans son contenu. Tout porte sur le thème principal évidemment, mais on a des nouvelles, des micro bandes dessinées, ou encore des articles. le tout est très diversifié, permettant notamment de "souffler" entre deux articles un peu plus lourds en information.

Pour le contenu des articles même, je l'ai trouvé plutôt intéressant à lire. Dans ce numéro, on avait ainsi des textes sur les films d'horreur d'aujourd'hui, sur l'industrie de l'horreur et des maisons hantées aux Etats-Unis ou encore sur un roman en particulier.
On voit que les journalistes se sont renseignés sur le sujet, qu'ils connaissent ce dont ils parlent. On découvre ainsi de nombreuses choses, qui nous parlent plus ou moins en fonction de nos goûts, que l'on ne savait pas forcément.
Néanmoins, puisque c'est une revue que l'on a sous les mains, il faut s'attendre à des critiques et chroniques (pas tout à fait dans le sens que l'on a l'habitude de voir sur les blogs ou chaînes littéraires), donc à avoir les avis plus ou moins tranchés du rédacteur. Ainsi, on pourra deviner que certains ont un mauvais avis sur tel et tel sujet, qu'ils vont critiquer un peu plus que ce qu'ils ont apprécié.
de plus, malgré les articles très intéressants, il est vrai qu'il y a parfois l'utilisation de mots un peu plus compliqués, ou que tout le monde ne connaît, et cela peut donner un côté un peu plus ardu à la lecture voire un peu plus lourd.
J'avoue que je n'ai pas toujours compris l'intérêt de certains, tout du moins des très courts textes que l'on pouvait retrouver de temps en temps. C'était tellement court que c'était pas évident de savoir où les rédacteurs et journalistes voulaient en venir.

Les articles sont en très grande majorité accompagnés d'images afin d'illustrer le propos, comme des extraits figés d'un film, des affiches, ou encore des photos d'un lieu. Pour ce qui concerne les nouvelles, on a aussi de grandes illustrations les accompagnant, et on en trouvait également en séparation d'articles. Ces dernières étaient toutes différentes mais agréables à regarder.

Cette revue propose une manière de mise en page de certaines parties du contenu inhabituelle, mais attrayante. Cela pourrait en déconcerter plus d'un, mais j'ai personnellement apprécié de retrouver d'autres manières de présenter des morceaux du contenu. Je retiens ainsi la petite histoire que l'on découvre petit à petit tout le long de la revue, par petits parties sur la page de certains articles, et notamment la chute de cette courte histoire que l'on suit tel un fil rouge de la revue.

L'un des avantages de la revue est le fait qu'il n'y a aucune publicité entre les pages. On peut profiter entièrement du contenu sans se sentir gêné ou indifférent face à toutes ces annonces, et il faut le dire, cela est franchement agréable.

Je ne l'ai personnellement que très peu fait, mais on peut aussi poursuivre sur le site web de la revue, afin de lire d'autres articles sur le sujet du trimestre, qui ne sont pas présents dans la revue même. Cela permet ainsi de continuer à en savoir plus même en ayant fini de lire la revue même qui s'inscrit dans l'ère du numérique, et d'avoir à portée de main le contenu via un téléphone portable.

Malheureusement, un autre des points forts de cette revue qui se veut multimédia n'est pas disponible pour tous. En effet, il est possible de profiter de réalité augmentée et de bonus en ayant l'application dédiée, seulement, cette dernière n'est actuellement disponible que sur les iPhones et autres produits de la marque Apple. Une petite déception ainsi, pour ceux n'ayant pas à portée de main ce type d'appareils.
J'ai essayé rapidement, en empruntant à quelqu'un son iPhone, de découvrir cette réalité augmentée. Malheureusement, j'étais à ce moment-là très pressée et je n'ai ensuite pas eu la possibilité de le faire par la suite, partant en voyage pour un moment, donc je n'ai pas pu vraiment profiter de cet aspect. Et je dois dire que je n'ai pas trouvé cela des plus intuitifs. Il nous suffit de scanner des pages, mais pour cela, il faut prendre comme des photos avec l'appareil, l'application ne va pas détecter automatiquement le contenu caché. Je suppose que cela entre dans l'idée de partir à la chasse au trésor, mais je n'ai pas trouvé cela très pratique, surtout que cela est expliqué de manière un peu trop succincte au début de la revue. N'ayant pas trop le temps comme je le disais auparavant, je n'ai pas pu le prendre pour trouver les indices permettant de savoir quelles pages scanner, et donc je n'ai pu profiter au maximum de ce contenu, qui avait pourtant l'air très sympa, et qui est, je pense, un point fort de la revue.
Je pense réessayer une fois que j'aurais à nouveau la revue à portée de main, mais il est vrai qu'une petite pointe de déception était palpable.


Pour conclure, j'ai trouvé cette revue très intéressante avec toutes les informations données sur des sujets variés, même si je n'ai pas totalement compris le but de certains. La mixité entre nouvelles, bandes dessinées et articles avec une mise en page parfois un peu plus singulière permet, je trouve, de se plonger un peu plus dans cette revue, nous laissant comme des moments de pause entre des articles qui peuvent nous sembler importants en informations. En revanche, un petit point négatif et positif à la fois : la présence d'une application mobile pour profiter de réalité augmentée sur la revue, mais qui n'est pas encore disponible pour les appareils sous Android.
Je terminerais en disant que je me laisserais peut-être tenter de temps en temps par l'un des prochains numéros, si le thème me parle, car je pense que c'est le type de revue où tous les numéros n'intéressent pas forcément.
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Voici un titre prometteur sur les maisons hantées qui annonce mêler culture pop, fictions et transmedia.
Regardons d'abord l'ouvrage, même si c'est une parution trimestrielle, il a plus l'aspect d'un livre assez épais au papier mat.
L'ouvrage propose divers articles analysant l'histoire de la maison hantée, en s'appuyant sur l'actualité (Amityville !), des titres de films anciens tels Poltergeist ou plus récents comme « Get out » et « Ghostland », des jeux vidéo, des extraits de bandes dessinées et mangas, romans ou des nouvelles. Le contenu est très riche.
La maison hantée évolue au cours des siècles, elle est d'abord symbole des désordres personnels ou familiaux avec le lancement de la mode du spiritisme puis les fantômes et monstres traditionnels se transforment en entités virtuelles ou intelligences artificielles tout aussi effrayantes . Les analyses et points de vue sont multiples de part les médias et les pays mentionnés (États-Unis bien sûr mais aussi Japon, ex-URSS).
Cependant il y a un gros point négatif : Malheureux propriétaire d'un smartphone qui n'est pas de la marque de la pomme, il t'est impossible de télécharger l'application et découvrir les jeux mobiles, fictions interactives et expériences augmentées promises dès le début et si alléchantes. Bien sûr, quelques articles peuvent être lus depuis le site internet carbone.ink mais j'attends plus de ce média comme des images, extraits de films ou sons.
En conclusion mon avis est mitigé sur ce numéro de Carbone ; j'ai eu un réel coup de coeur pour l'excellente nouvelle « Lotus pourpre" de Nicolas Texier et le petit bonus disséminé dans l'ouvrage, une petite histoire de Matthieu Rivero sur un chasseur de fantôme, j'ai beaucoup appris des dossiers intéressants, mais j'ai été déçue de ne pas avoir le contenu augmenté qui aurait vraiment fait l'originalité de cet ouvrage.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Corben nous donne à voir autre chose qu'une paire de fesses. Il nous suggère que notre corps n'est qu'une maison pour nos sentiments et nos passions, l'abri donné à nos souvenirs et à nos désirs, l'antre de nos pulsions - la demeure de notre être. Il est monstrueusement disproportionné, peut-être, mais c'est que notre âme et notre conscience le sont aussi.
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C'est ce qui distingue le gothique américain du gothique anglais, centré davantage sur le couple et la famille : aux Etats-Unis, la maison devient le modèle réduit de la nation.
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La maison c'est la famille et la famille c'est l'horreur.
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