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sur 2435 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans le futur, la terre est menacée: Des extraterrestres ont déjà attaqué notre planète par deux fois, et une nouvelle invasion se prépare. La flotte internationale se met alors en quête d'enfants surdoués qu'ils pourront transformer en soldats. Ender, le héros, est un génie parmi d'autres génies choisis.
Un roman de science fiction très réussi, original et passionnant. Il est cependant un peu plat, et quelque peu trop long. La fin est cependant très inattendue et émouvante. Je le conseille à ceux qui ont aimé des livres tels que "La machine à explorer le temps" de H.G Wells.
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Le personnage principal se nomme Ender, c'est un jeune garçon vivant sur terre.
Au début le temps ne passe pas très vite et au fur et à mesure tout s'accélère, l'histoire du jeune Ender prend un tout autre chemin.
L'histoire se passe dans le futur. La terre est en guerre avec un planète extra-terrestre. Qui gagnera?

C'est un livre que j'ai beaucoup aimé, il ressemble au film avec seulement quelques changements. Je trouve l'histoire bien trouvée.
Lorsqu'on commence à le lire on a du mal à s'arrêter.
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Ender a 6 ans lorsqu'il commence son apprentissage dans l'école de guerre. Il fait partie de cette élite dont les gênes prédestinent à une grande intelligence et sur qui reposent l'avenir de l'humanité. En effet celle-ci est menacée par la présence des doryphores, entités extraterrestres hostiles. Très vite, Ender se démarque des autres enfants de sa promotion. Sa capacité dans le jeu à faire face aux simulations d'attaques extraterrestres le propulse rapidement à une place de commandant, chef incontesté auprès de ses camarades qui le suivent et apprennent avec lui. L'objectif est simple : se former pour un jour être capable d'affronter l'ennemi et l'anéantir.

Orson Scott Card interroge différentes notions dans ce roman de science fiction : manipulation, faux semblants, communication, endoctrinement, vérité. Dans ce premier tome du "Cycle d'Ender", les doryphores sont l'ennemi. Mais pourquoi ? La réponse tombe tel un couperet : à défaut de pouvoir communiquer et se comprendre, les deux parties en lice ont préféré attaquer. Evidemment Ender ira au-delà des espérances de ses professeurs, évidemment il gagnera pour l'interêt général mais... Lorsqu' Ender entrera en communication avec la reine des doryphores, quand il apprendra que lorsqu'il jouait, ses amis se battaient pour de vrai, quand il deviendra une légende alors qu'il vient juste d'anéantir une population intelligente, alors il sera anéanti et devra vivre avec son fardeau. Son monde s'effondre, ses repères se désagrègent. L'ennemi n'était naturellement pas celui qu'Ender imaginait.
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mon prof' de français nous avait demandé de lire un livre à lire parmi une liste précise. J'étais curieuse depuis qu'il m'en avait parlé, de découvrir ce roman. Et c'est tout simplement pour ça que j'ai décidé de le prendre. Et quand il m'a dit qu'il était génial, je ne l'ai pas totalement cru. Et pourtant. Pourtant ce roman m'a embarqué dès les premières pages et pourtant, dès les premières pages j'ai adoré !

L'histoire parle d'un garçon à peine six ans qui est un génie, tout comme son frère et sa soeur aînés. Les militaires le testent durant quelques années pour voir si il sera le bon et pas un échec pour contrer les ennemis à venir. C'est ainsi que l'histoire commence, bien qu'on ne puisse pas tout comprendre d'un coup. L'auteur distille ses informations au compte-goutte. Je me suis régalé tout du long.
J'ai tout de même trouvé surprenant qu'à six ans il soit aussi intelligent sur le plan militaire et dans les situations difficiles, même si c'est un génie. C'est très impressionnant.
La révélation de la fin est surprenante. L'auteur a été très ingénieux, je ne m'y attendais pas du tout ! La toute fin me rend curieuse de connaître ce qui va se passer par la suite. Et elle annonce également que les humains n'en ont pas encore totalement fini avec leurs ennemis...


Le prénom d'Andrew (le personnage principal) peut s'expliquer facilement : Ender, "le finisseur", mais il ne prend son sens qu'à la toute fin, lors de cette révélation.
Ender est un personnage très attachant et intéressant à suivre de par sa logique et tout ce qu'il met en oeuvre pour réussir. En plus de cela il est courageux et bon, bien que certains de ses actes peuvent se révéler assez choquants. Lors de son passage à l'école militaire (soit presque la totalité du roman), il révolutionne de nombreuses techniques et autres installées pourtant depuis longtemps et je suis très admirative devant un tel personnage.
A l'inverse, son frère Peter fait vraiment froid dans le dos. La plus grande peur d'Ender est justement de lui ressembler. J'ai bien aimé le personnage de Valentine même si certaines décisions qu'elle a prise ne m'ont pas plu. de plus j'ai trouvé dommage que finalement ils ne soient pas si proches que ça avec Ender, au fil du temps.
J'ai aimé découvrir d'autres personnages pendant l'école militaire, certains très attendrissants (dont Bean), bien que le personnage principal reste assez seul.

L'écriture de l'auteur est addictive bien qu'un petit passage à vide. On peut dire que Orson Scott Card sait mener son intrigue ! Il ne laisse le lecteur se douter de rien ni s'ennuyer à cause d'un manque d'action. Je ne me suis donc ennuyée à aucun moment, trop occupé que j'étais à suivre Ender.
Plus Ender grandit et l'histoire avance, et plus le style de l'auteur est sombre, narcissique. Cela m'a parfois mise mal à l'aise et fait regretter le début de l'histoire. En même temps, cela traduit bien l'était d'esprit du personnage principal. Celui-ci, en devenant plus aguerri, plus grand et plus intelligent, devient également plus amer et moins naïf. Cela se sent.
L'histoire est racontée à la troisième personne avec un point de vue omniscient suivant principalement Ender. Néanmoins on peut lire des conversations entre deux militaires (Graff et le major Anderson, entre autres) mais aussi des moments avec Valentine et Peter, les deux frère et soeur d'Ender.

Comme vous aurez pu le constater, j'ai été conquise aussi bien du côté de l'écriture que de l'intrigue. Je n'arrive pas à m'expliquer pour autant pourquoi je n'ai pas eu de coup de coeur. Mon prof' de français m'ayant proposé de lire un autre livre de l'auteur ayant pour personnage principal Bean, j'ai accepté avec plaisir ! Tout cela pour vous dire que je vous conseille grandement de lire cette perle de la science-fiction, juste incontournable d'après moi.
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Je ne suis pas une grande adepte de la science-fiction mais ce classique m'a beaucoup séduit. Je trouve que les thématiques sont très troublantes d'actualité et je comprend que l'on ait cherché à l'adapter au cinéma. Un classique donc à dépoussiérer et proposer à la lecture. Ender n'a pas finit de hanter nos esprits. le titre original Ender's game rappelle étrangement Hunger games, Suzanne collins a certainement fait un clin d'oeil à ce chef-d'oeuvre même si le propos n'est pas le même les acteurs sont de jeunes gens qui doivent braver l'adversité et lutter contre les manipulations politiques et les complots.
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La science-fiction n'est pas trop mon truc ; je l'ai découvert avec le temps. Mais l'adaptation cinématographique m'ayant plu, j'ai foncé à la FNAC après en avoir lu quelques critiques.
Mon impression reste plutôt bonne, malgré quelques bémols. Un début in medias res assez plaisant qui nous permet de découvrir Ender et le monde dans lequel il vit. Il est un Troisième, un enfant à l'origine imprévu mais dont le potentiel se veut exploité par la flotte internationale à la recherche d'un leader capable de vaincre les doryphores.
En soi, l'histoire n'a rien d'original ; mais cette rengaine revient si souvenet que j'ai peut-être fini par renoncer à trouver l'originalité. Par contre, ce qui fait la force de cette histoire est selon moi la dimension émotionnelle : la souffrance perpétuelle d'Ender m'a ému, d'autant que ce sentiment de solitude et d'abandon n'est pas ressentie uniquement par des personnages de fiction. Ceux qui savent de quoi est fait ce sentiment sont sans doute davantage touché au coeur par ce petit garçon solitaire, qui ne consent à pleurer que sur son oreiller...
Bien, après ce passage chargé en auto-apitoiement, j'en vient à la part militaire de l'histoire, incarnée par Graff et ses pairs. Beaucoup ont été dérangés par ces dialogues de début de chapitre, du fait qu'on ne cernait pas bien les protagonistes. de mon point de vue, Orson Scott Card ne voulait pas que l'on se concentre sur le fait de savoir qui sont les personnages en train de parler, mais sur ce qu'ils sont en train de dire. Ender a beau ête d'une intelligence rare, il ne se rend pas compte qu'il manipulé de bout en bout par des adultes n'hésitant à lui faire du mal pour le pousser à devenir ce qu'il est censé devenir. Cette part de manipulation m'a beaucoup plu.
La partie politique m'a néanmoins laissé un peu perplexe. OK, Peter et Valentine sont surdoués, mais de là à en faire des politiciens fugitifs et ultra-ambitieux... Je crois que ce qui m'a réellement gêné est l'âge juvénile des protagonistes. Il est facile de dire que ces enfants sont surdoués, mais des surdoués n'ont pas forcément une telle maturité. Normal, ce sont des enfants. C'est d'ailleurs pour cette raison que la guerre est présentée sous la forme d'un jeu, d'une compétition : c'est le meilleur moyen de les engager le plus possible dans ce qu'il font, tout en exploitant cette part d'immaturité poussant à vouloir être meilleur que les autres. Cet aspect-là conjugué à une trop grande maturité psychologique des personnages me parait du coup un peu dissonnant.
Les batailles étaient trop nombreuses, je rejoins l'avis de certains sur cette question. J'ai également trouvé que la violence était exagérée dans certaines scènes (le nez de Bonzo enfoncé dans son cerveau...), ce qui a tendance à les rendre plutôt comiques.
Une critique qui sonne négativement, donc, mais qui ne fait état que de ce qui m'a gêné. le reste, avec la psychologie d'Ender en tête de liste (de même que les manipulations des adultes et le chapitre final) m'a beaucoup plu et me poussera peut-être à lire la suite.
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C'est un roman très prenant qui expose l'histoire d'un enfant (surdoué) sur qui repose l'avenir de l'humanité. J'ai bien aimé la façon de OSC de faire avancer l'intrigue de ce roman devenu un classique de la Science-Fiction. Une belle découverte.
Lien : http://le-fataliste.fr/justi..
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Il y a cinquante ans, la flotte terrienne a réussi à repousser l'attaque des Doryphores, terribles envahisseurs humanoïdes aux comportements d'insectes… Et voilà qu'aujourd'hui, tout le monde s'attend à une nouvelle invasion de leur part. Un programme militaire de formation des futurs commandants de la flotte spatiale est organisé sur la planète Eros, mais le temps lui est compté. Parmi les élèves officiers, tous plus ou moins surdoués, se distingue un certain Andrew Wiggin, dit « Ender » car c'est le troisième de sa fratrie dans un monde où seuls deux enfants sont autorisés à naître. Choisi dès le plus jeune âge pour devenir un puissant stratège et mener le combat contre les Doryphores, Ender est le jouet de multiples manipulations psychologiques de la part de ses instructeurs pour le transformer en machine à tuer et à vaincre. C'est entre ses mains que le sort de l'Humanité reposera. L'ennui c'est qu'Ender n'a que 6 ans…
Fable étrange et assez militariste, ce premier tome de la « Saga d'Ender » décrit les années de jeunesse du héros dans cette étrange Académie militaire. L'auteur s'attarde un peu trop sur les descriptions de « jeux de guerre », ces batailles sur ordinateur ou en apesanteur avec des pistolets qui « gèlent » provisoirement les adversaires. Les rapports d'Ender avec les autres enfants sont très intéressants bien qu'ils soient basés sur une psychologie un peu basique. Card en tient en effet pour la théorie selon laquelle un meneur d'hommes serait toujours un être faible et complexé au départ qui s'endurcirait en étant placé dans des circonstances de plus en plus difficiles, ne lui apportant que frustrations et quasiment aucune récompense. Une lecture agréable et un style enlevé donnent envie de continuer cette étrange saga. Dans ce tome, nous n'en sommes qu'au tout début et notre curiosité est titillée…
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Ender Wiggin est un enfant intelligent. Aussi intelligent qu'il est empathique. Troisième de sa fratrie, il est observé dès son plus jeune âge pour ses facultés intellectuelles. À 6 ans il est approché pour intégrer l'école de guerre et y découvrir ses jeux. Mais qui joue à quoi? Est-il lui même un pion sur l'échiquier. Réussira-t-il à devenir le héros que l'on veut faire de lui?
Ce roman de science-fiction est fascinant de part ses multiples approches. Il y a le côté thriller psychologique qui suit Ender que l'on pousse toujours plus dans ses retranchements, le côté stratégie militaire lors de ses combats, mais également géopolitique de part les débats et crises rencontrés sur Terre et enfin, un petit côté philosophique concernant les doyphores.
Ce que j'ai aimé : tout ces aspects en un seul écrit en fait un récit complet et donc un classique de la science-fiction. Les interactions entre les personnages sont remarquables et la double fin m'a laissée bouche bée.
Ce que j'ai moins aimé : La géopolitique terrestre est un peu brouillonne. Les relations entre Hégémonie, Pacte de Varsovie et autres sont peu développées ou mal expliquées. La façon dont les enfants Wiggin interrargissent avec leurs semblables et dont ils reflechissent est très évoluée pour des enfants, surtout au début où ils ont respectivement 6, 8 et 10 ans. Si je recontrais personnellement un enfant comme ceux-là, cela m'effrairait.
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Orson Scott Card signe ici un roman initiatique très largement teinté d'une belle réflexion philosophique sur l'éducation façon "dressage", sur la différence, sur l'eugénisme et ses déviances et sur le droit, ou pas, de "jouer avec un être humain" (jeu dangereux et a double tranchant) "pour le bien commun". Quelques longueurs m'ont un peu gâché la lecture, mais le roman reste une belle réflexion qui mérite d'être lue.
Lien : http://livre-monde.com/chron..
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