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sur 2415 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Dans un temps indéfini, notre planère est en conflit avec les Doryphores - peuple d'insectes améliorés aux velléités de conquêtes terrestres (cliché SF dans toute sa splendeur, bonjour). Lors de la dernière attaque, il y a plusieurs dizaines d'années, les Doryphores ont été repoussés grâce aux talents stratégiques de Mazer Rackham. A présent, la menace d'une nouvelle invasion plane et il devient urgent de trouver un nouveau stratège de génie pour la contrer.
Ce génie-là pourrait bien être Andrew Wiggin, dit Ender, qui intègre l'Ecole de Guerre dès l'âge de six ans. Sensible, ambivalent, résistant, et extraordinairement supérieur à tous les autres élèves - eux-mêmes déjà surdoués-, on comprend rapidement qu'il est appelé à un grand destin qui semble justifier la manipulation incessante dont il est l'objet et les nombreuses souffrances à la fois physiques et morales qui lui dont infligées. Futur sauveur de la planète, oui, mais à titre de pion à qui il ne faut pas trop en dire sous peine de claquage dans la dernière ligne droite...


Non mais là, j'aime autant vous le dire tout de suite : je suis parfaitement outrée ! Qu'est-ce-que c'est que cette propagande de pensée judéo-chrétienne de m***e déguisée en SF ?!
Hmm, en fait, attendez. Avant de m'emballer comme un pou, je vais quand même calmer deux secondes mon courroux et tâcher d'en revenir à quelque chose de plus posé et de plus organisé pour vous exposer correctement mon point de vue (sinon, vous allez croire que je suis juste une excitée du bocal).

Ok, c'est plutôt agréable à lire. C'est pas mal écrit, les personnages sont sympas et comme pas mal de bouquins de SF (comme c'est également le cas avec les polar), on tourne les pages assez avidemment parce que, bordel, on veut connaître la suite. Sur ce point, je vais donc pas faire ma bégueule : j'ai tourné les pages comme tout le monde et je suis allée jusqu'au bout, sans bouder mon petit plaisir de lectrice.

Au-delà de ça, de quoi est-il question?
D'une part, de la négation totale de l'enfance. A peine six ans, et déjà les enfants sont conditionnés à vivre, à penser et à agir comme des adultes (et encore, je ne voudrais pas vivre, penser et agir comme ça pour tout l'or du monde, même pour la sauvegarde de ma planète). Quid du temps du jeu, de la gaité, de l'insouciance. Ben quedalle. Non mais tu crois quoi ? Qu'on est au pays des Bisounours?! Alors ouais, je sais, c'est de la SF, tout ça... Sauf que la portée du propos est tout de même lourde de sens quand elle est mise en corrélation avec le reste.

D'autre part, de la négation totale de la liberté individuelle. Dès le début les enfants sont surveillés avec des boitiers incrustés à la base du cou. Par la suite, ils le sont pas d'autres biais. Les familles ont un quota précis d'enfants à respecter. Tout acte doit rentrer dans un projet collectif bien rôdé et il n'est pas permis d'avoir quoique ce soit à y redire. Ca me rappelle étrangement un autre bouquin de SF qui, lui, avait au moins le mérite de dénoncer cet état de fait. Là, on nous le présente juste au premier degré, sans rien dénoncer du tout, et vu le succès du bouquin, j'en déduis que je suis la seule à y avoir trouver quelque chose à redire. Ce qui, en soit, fait franchement flipper.

Et enfin, de la négation totale du bonheur. Ah ben oui, quoi, tu croyais qu'on arrivait à quelque chose dans la vie en étant heureux toi ? Ben non, faut souffrir, faut se flageller mon coco, parce le succès ne se présente qu'à celui qui en aura suffisamment chié. La souffrance est nécessaire, mets-toi bien ça dans le crâne. Tu sais, c'est un peu comme dans la Bible : souffre bien pendant toute ton existence terrestre, et alors, tu auras peut-être droit au Paradis. Ben là, c'est le même topo, version excellence futuriste.



"- Je ne suis pas un homme heureux, Ender. L'Humanité ne nous demande pas d'être heureux, elle nous demande d'être intelligents afin de pouvoir la servir. D'abord la survie, puis le bonheur si nous y parvenons. Alors, Ender, j'espère que tu ne me raseras pas, pendant ton entraînement, de ne pas pouvoir d'amuser. Détends-toi, si tu le peux, quand tu ne travailles pas, mais le travail d'abord, l'apprentissage d'abord, gagner est tout parce que, sans cela, il n'y a rien."
p330



"- Nous devons partir. Je suis presque heureux, ici.
- Alors, reste.
- Je vis depuis trop longtemps avec la douleur. Sans elle, je ne saurais pas qui je suis." p383



Tout cela bien sûr est en prime en mettre en perspective du fait qu'Orson Scott Card est mormon. Et franchement, quand on le lit, ça se renifle à des kilomètres. de même que Stephenie Meyer qui a visiblement mal digéré sa Religion au point de nous faire un exposé déplorable de la sensualité à travers la figure du vampire dans sa série pour ado prépubères dont je tairai le nom, Card nous sert ici la même bouse flagellante sauce SF. Bon ben, j'ai envie de dire "à d'autres" hein. Perso, c'est pas ma came, ce genre de propagande.
Lien : http://lapetitemarchandedepr..
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Encore une fois je suis déçue par de la Science Fiction, décidément je crois que ce genre n'est pas fait pour moi.

Comment, en partant d'une idée si intéressante, l'auteur a-t-il résussi à rédiger un texte aussi insipide ???

Plutôt que de gacher de l'encre à décrire des stratégies militaires soit disant incroyables (ah, bon, si vous le dites) pendant des pages et des pages, il aurait mieux fait d'approfondir les questions philosophiques et psychologiques soulevées par son sujet. Est-il légitime de faire reposer l'avenir de l'humanité sur les épaules d'un enfant ? Manipuler un être humain pour le faire atteindre un objectif qu'il ignore est-il un comportement digne de l'humanité que l'on souhaite sauver ? Peut-on détruire des vies pour en sauver d'autres ? de quelles façons le fait de tuer affecte-t-il l'esprit humain ? (vous avez 4 heures)

J'ai trouvé la psychologie des personnages "secondaires" trop peu détaillée et parfois même contradictoire. J'aurais tant aimé pouvoir décrypter le caractère de Peter, ou en savoir plus sur le passé de Graff... Quand au coup de théatre final, je l'ai vu venir à des kilomètres. Raté pour l'effet de surprise M. Card !

Pour résumer, cette lecture malgré un scénario somme toute bien tourné, fut une réelle déception, d'autant plus forte que je m'attendais vraiment à aimer ce livre. Trouverai-je un jour un roman qui me fera changer d'avis sur la SF ? (OK, j'avoue que j'ai lu et adoré "Le meilleur des mondes" dans ma jeunesse. Mais jusqu'à aujourd'hui c'est bien la seule Science Fiction que j'ai réellement appréciée, et pourtant j'essaye !)
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Critique élcaire: de la SF pure et dure. Un peu trop?

Critique constructive:

Je voulais vraiment lire ce classique de la science fiction. Vraiment. La première chose qui m'a attirée c'est le titre du premier tome, "La stratégie Ender", ensuite le synopsis, vous l'avouerez, est extraordinaire. Ender, c'est l'élu, c'est un peu le Harry Potter de la SF, le Jésus de l'espace.

Sauf que...

(SUITE SUR MON BLOG)
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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L'idée de base du livre est plutôt bonne et permet une immersion au sein d'une guerre galactique au potentiel énorme. Malheureusement, le héros principal n'a que 6 ans au début (12 à la fin) et il est donc beaucoup trop difficile de se projeter. Cela rend le livre fade et difficile à lire.
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Si vous aimez les batailles en apesanteur, ce livre est fait pour vous. Sinon, passez votre chemin.
J'ai entendu dire que ce livre était considéré comme un chef d'oeuvre de la science-fiction... Quelle n'a pas été ma déception !

Suite de ma critique en cliquant sur le lien si-dessous
Lien : http://iani.over-blog.com/ar..
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Quand on sort d'un marathon Asimov (18 livres), la comparaison fait très mal ! Je me suis ennuyé tout le long.

Vous aimez la SF militaire ? Lisez autre chose.

Les 3-4 dernières pages de conclusion sont incompréhensible. L'histoire politique sur Terre à oublier, ni queue ni tête.

Les personnages sont vides, j'ai eu envie de les secouer tout le long de ma lecture, insupportable.
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