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EAN : 9782714448613
252 pages
Belfond (01/02/2011)
3.55/5   19 notes
Résumé :
Louise vit à La Pievà, en Corse. Peu de temps après que la Première Guerre mondiale éclate, elle voit son père mourir. Elle décide alors de rejoindre Julien, son unique cousin avec lequel elle entretenait une correspondance. Commence pour la jeune fille un périple qui la mène du sud de la Corse à Paris en passant par Nice et Verdun.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un très bon roman, facile à lire et très agréable. On passe un très bon moment de lecture. Louise, une jeune fille naïve car surprotégée par son père, se retrouve confrontée à la vie et à la guerre au décès de son père. Seule, abandonnée, elle fait preuve de courage pour retrouver son cousin qui est sur le front. Elle se retrouve en première ligne dans une ambulance. le calvaire des poilus est très bien décrit. Un roman très bien documenté.
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Louise vit paisiblement au sein de sa famille, dans une jolie demeure situé en Corse, la Pieva. Son enfance est marquer par la mort d'une mère, son l'adolescence par les sentiments nouveaux qu'elle éprouve pour son cousin Julien et sa vie de jeune femme par le trouble, l'horreur et la souffrance engendré par le début de la grande guerre. La vie l'entrainera dans une course effrénée à travers une France meurtrie, avec pour seul bagage l'espoir du bonheur.

Un roman qui se lit très bien, l'auteur utilise une narration fluide et limpide. On trouve une constante dans la lecture, le "ton" est toujours le même et cela malgré le fait que les sujets soient poignants, parfois violents. La manière dont cela est abordé, amené, fait que cette lecture reste agréable. On partage donc avec empathie l'histoire de notre héroïne Louise. A lire, à relire peut -être pour une lecture simple et reposante.

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On a peine à croire qu'un tel destin fut réservé à cette frêle jeune fille, même en ces temps torturés de guerre. le roman nous aborde avec beaucoup de bienveillance dans cette Corse belle et sauvage, où les traditions et les silences forgent les caractères. Louise vit dans un monde à part, protégée par son Père et sa vieille nourrice, s'ouvrant à l'instruction et la connaissance par le partage du savoir. Sa vie aurait pu se poursuivre dans cette inconsciente quiétude, en vase clos. Mais elle sera malgré elle projetée dans un avenir de chaos, de sang, de peur, qui la plongeront dans les réalités d'une vie dont elle ignorait en tous points l'existence. Et cette frêle et insouciante enfant se mutera brutalement en une jeune femme courageuse, hors du commun, bravant tous les plus grands dangers et l'horreur pour se raccrocher au seul membre survivant de sa famille, son cousin Julien.
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Louise est une jeune fille naïve qui a vécue protégée du monde extérieur par son père sur son domaine au coeur de la Corse.
Mais au décès de celui-ci, elle est confrontée de plein fouet à la réalité de la vie et de la guerre.
Malgré cette naïveté, cette frêle jeune femme, ne manque pas de courage, en se rendant au plus près du front pour tenter de retrouver son cousin dont elle est éprise.
Elle a véritablement le courage et l'espoir chevillés au corps.
C'est donc une lecture agréable, simple, idéal pour un week-end détente.
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Un livre que j ai lu pour un challenge.
Un livre qui m attendait depuis longtemps et je ne saurai vous dire pourquoi
Encore une histoire qui se passe pendant la guerre
C est en fait l errance d une enfant pour laquelle sa seule famille se résume à son cousin qui s en occupe mais qui est réquisitionné pendant la guerre.
J ai aime mais sans plus
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
J'avais les yeux rivés sur ce misérable morceau de toile qui, avec une lenteur insoutenable, libérait de petits bouts de chair à vif, boursouflée, jaunâtre, suintante, replongeant à chaque mouvement le couteau dans la plaie. Ca n'en finissait pas. C'était affreux. J'avais le souffle coupé, des picotements sur le visage, les jambes tremblantes. J'en souffrais physiquement. J'aurais voulu arracher moi-même le pansement d'un coup, en dépit des conséquences catastrophiques que cela aurait pu avoir, ou même gifler le vieux médecin, hurler, tout pour mettre fin à cette scène insupportable de torture moyenâgeuse.
Je n'en fis rien.
J'étais devenue experte en dissimulation.
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Jules Steinberg, mon père, le visage creusé par le chagrin, n’est plus qu’un vieil homme épuisé bien qu’il se tienne très droit, comme à son habitude, gardant fermement ma main dans la sienne. Digne.
Ce matin, Nunzia m’a vêtue d’une simple robe noire et a tressé mes longs cheveux bruns. Je me tiens aussi droite que mon père, ce qui, paraît-il, me fait lui ressembler de façon flagrante. Pourtant je n’ai que quatre ans, et lui presque soixante-deux.
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