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EAN : 9782246857136
320 pages
Grasset (19/08/2015)
4.15/5   1713 notes
Résumé :
"Mon père disait qu'il avait été chanteur, footballeur, professeur de judo, parachutiste, espion, pasteur d'une Église pentecôtiste américaine et conseiller personnel du général de Gaulle jusqu’en 1958. Un jour, il m'a dit que le Général l'avait trahi. Son meilleur ami était devenu son pire ennemi. Alors mon père m'a annoncé qu'il allait tuer de Gaulle. Et il m'a demandé de l'aider.
Je n'avais pas le choix.
C'était un ordre.
J'étais fier.
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Critiques, Analyses et Avis (367) Voir plus Ajouter une critique
4,15

sur 1713 notes
Quand on évoque la folie, la compassion est souvent de mise. La peine que l'on ressent pour la personne qui souffre de démence, l'oubli qui assiège son esprit, la perte du moment présent, de tout ce qui construit l'individu... La folie est l'amante exigeante de celui qui en est atteint, elle le protège contre la lucidité qui le briserait. Il n'est conscient de rien.

Mais son entourage... Son entourage subit ses lubies, subit sa folie... subit cette personne qui n'a de commun avec celui ou celle que l'on aime que le physique. L'esprit n'est plus. Et cela peut être destructeur, très destructeur quand l'entourage n'a pas conscience de ce fantôme qui hante l'esprit.

C'est cette lente descente aux enfers que nous présente Sörj Chalandon. Pas celle du père qui évolue dans son propre monde, même si les mots sont suffisamment lourds de sens pour que l'on comprennent dans le détail de quoi est fait ce monde, mais celle de son fils, Emile, le narrateur.

Emile n'est qu'un enfant quand l'état de son père le percute de plein fouet. Son père n'est pas comme les autres, il a eu mille vies. Agent secret, conseiller du président, footballeur, pasteur... Comment ne pas le croire ? C'est son père. Et un enfant doit croire son père, l'idolâtrer, surtout quand celui-ci a entre ses mains une mission d'une telle envergure, à laquelle il lui demande de participer. Emile est suffisamment grand maintenant, il doit s'engager, aller au devant de son destin, suivre les traces de son père. Emile travaillera pour l'OAS, l'Organisation de l'Armée Secrète qui défend la présence française en Algérie en utilisant tous les moyens pour arriver à ses fins, y compris le terrorisme.

La pression que portent les épaules d'Emile est lourde, mais c'est son père, qui, même s'il est parfois -souvent- violent, lutte pour un idéal, une noble cause. Alors Emile s’exécute, le cœur plein de la confiance de son père, la peau bleue de ses coups.

Mais la folie est contagieuse, ou du moins modifie le tempérament des gens. Emile subit celle de son père, ses mensonges, sa tyrannie, son mépris aussi, et dans un effet miroir, il reproduit le même schéma chez Luca, un camarade de classe fraîchement arrivé dans l'école. Jusqu'à ce que tout cela aille trop loin. Les jeux d'enfants franchissent une limite à laquelle son père ne l'avait pas préparé.

Sa mère vit, elle aussi, à sa manière, cette folie. Elle se mure dans le silence, ombre à la maison qui viendra gratter à la porte de l'armoire dans laquelle est puni son fils. Elle s’adapte, fait tout pour ne pas contrarier son mari. "Tu connais ton père". Ces mots qui justifient, ces mots qui excusent, ces mots qui mettent un voile sur l'horreur.

Quel roman ! Mais quel roman ! J'ai cessé de respirer à plus d'une reprise tellement j'ai haï ce père capable de faire endurer les pires atrocités à son fils. J'ai détesté la mère également, Denise et ses « Tu connais ton père », comme si cela justifiait tout. A trop fermer les yeux, elle finit par être atteinte du même mal et ne verra pas ce qui se passe sous son toit, complice silencieuse de la folie.

Rarement un récit m'avait autant touchée... Les mots sont forts de simplicité et de sincérité, et ont une résonance autre quand on sait que cette histoire est celle de l'auteur. Quelle force il a fallu pour surmonter tout cela, pour se construire dans ce monde qui détruit !

Un véritable coup de cœur...
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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En rendant l'Algérie aux algériens, Charles de Gaulle a trahi les français et plus particulièrement sa promesse faite à André Choulans, son conseiller intime durant plusieurs années... Pour cela, le président doit mourir et c'est Emile Choulans, douze ans, qui est chargé de mener à bien cette mission hautement confidentielle. Pour le jeune garçon, c'est surtout l'occasion de prouver à son père qu'il est bel et bien le fils dont il rêvait et pas seulement cet enfant docile aux bulletins de notes médiocres…

Les missions s'enchaînent : poster des lettres de menace, graver OAS sur les murs, cacher les résistants dans des caves et les entraînements se font de plus en plus intenses : pompes et enchaînements en pyjama, au beau milieu de la nuit… Mais tout cela n'empêche pas les coups de pleuvoir et la colère d'un père irascible et impétueux de se déchaîner… Comment être à la hauteur des espoirs d'un homme au destin extraordinaire, qui fût parachutiste, chanteur, footballeur professionnel, espion, pasteur, professeur de judo et tant d'autres choses ?


J'avais déjà été profondément touchée par la plume de Sorj Chalandon dans « Retour à Killibegs » et « le quatrième mur », deux récits engagés sur fond de guerre, de religion et de politique. Si ces thématiques sont présentes dans « Profession du père », elles restent néanmoins en second plan, décor de cette France déchirée des années 60. C'est la famille Choulans qui est cette fois au coeur du roman, Emile en étant le narrateur principal. C'est à travers ses yeux de jeune adolescent de treize ans que l'on découvre les tourments de cette famille, dominée par un père violent, tyrannique et névrosé. Loin d'être un pilier pour les siens, cet homme mythomane et paranoïaque les fragilise, instaurant son règne par la terreur qu'il suscite.

Emile tente ainsi de se construire entre une mère passive et un père malade qu'il admire et craint à la fois. Son regard est naïf, bercé d'illusions et d'espoirs et ne perçoit pas l'incohérence et la folie qui se jouent devant ses yeux… Comme toujours avec Sorj Chalandon, l'écriture est puissante et irréprochable. le texte frappe par sa force et sa justesse, rendant l'empathie du lecteur inévitable. Récit d'une enfance volée, trompée, « Profession du père » fait, à mes yeux, partie des incontournables de cette rentrée littéraire.
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Sorj Chalandon est devenu en quelques années un auteur à la fois apprécié et reconnu. « Profession du père » confirme un talent qui ne faiblit pas d'un roman à l'autre.
Portrait touchant d'une famille qui vit recluse, terrifiée par un père manipulateur, mythomane, violent. Comment se construire dans une « prison » ou la liberté de parole, de choisir, de penser est à ce point confisquée ? Chalandon raconte le quotidien du jeune obéissant et contraint aux folies paternelles. Puis devenu adulte, la tentative de compréhension. C'est juste, c'est fort et émouvant. Encore un grand Chalandon, ça devient une habitude.
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Mon coup de coeur de la rentrée!
Réussir à amuser et à faire frémir le lecteur par le récit du calvaire quotidien d'un enfant subissant un père paranoïaque et mythomane, c'est fort!
Car tout le monde n'a pas la chance d'avoir un paternel chanteur, prof de judo, parachutiste, footballeur, pasteur, facteur et espion!

Un père complètement sistrophoné qui entraine son fils dans des délires de combattant, d'espionnite aigue et de violences physiques sous couvert d'entrainement, de survie ou de punitions hors de propos. Un père pathologique et à l'imagination perverse, une mère rossée et sous domination ( hallucinante, cette mère!) dans une ambiance familiale sur le fil du rasoir, où la peur domine, et où l'enfant somatise entre asthme et incurie scolaire.
La manipulation marche à fond car l'adolescent se l'approprie complètement, en devient même expert au point de se retrouver entrainé dans un fait-divers qui va le dépasser.

Sorj Chalandon prend le parti d'en sourire en écriture, préférant la distance amusée au pathos de l'enfance maltraitée. Il présente son double en enfant naïf, rêveur, aimant, en dépit des brimades de ce père, qui lui ouvre un monde excitant de héros et de dangers. La psychologie enfantine, faite d'imaginaire fantaisiste, est très pertinente. Et un enfant cherche toujours à obtenir la fierté parentale, quelles que soient les carences de l'éducation.

Il lui faudra bien du temps pour ouvrir les yeux, à cet adolescent, et se guérir des dégâts de l'enfance. L'adulte devenu aura la capacité de faire un beau travail de résilience. Les derniers contacts familiaux frisent le surréalisme!

Se dessinent en contrechamp la France du Général, les soubresauts de la fin de l'Algérie française, la fascination de l'Amérique de Kennedy.

Quel plaisir de lectrice ! Un livre remarquable, à la fois léger et grave. C'est tout le talent de Sorj Chalandon qui se renouvelle à chaque roman, puisant encore une fois dans son intimité et ses souvenirs personnels.
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Je n'avais encore jamais ouvert un livre de Sorj Chalandon. Et c'est donc celui-ci que m'a choisi Eve025 dans le cadre du club de lecture pioche dans ma PAL de mars. Je ne sais pas encore comment je vais bien pouvoir m'y prendre pour vous livrer le choc qu'a été pour moi la lecture de "Profession du père". J'ai parcouru les nombreuses critiques déjà écrites et je ne peux qu'acquiescer devant tout ce qui a déjà été dit.

J'ai ri. J'ai ri à la lecture des premières pages de ce livre, devant certaines images du père comme celle-ci : "Lui l'évangéliste, le croisé charismatique, se disait bien au-dessus de Jésus. Dieu lui parlait. Mon père et Dieu, sans personne pour traduire. Il n'avait que faire d'une bouchée de pain sans levain, de prières en commun ou de genoux à terre."

J'ai raconté les premiers chapitres, plaisanté sur ce début d'histoire, heure par heure dévidé le fil du nouveau délire du père d'Émile auprès de mon entourage, témoin privilégié (et bienveillant) de mes lectures du moment. Et puis, petit à petit... Je me suis tue. Je me suis tue, prise d'angoisse et de nausées, au piège de cette araignée qui doucement tisse, jour après jour, une toile qui englue cet embryon de famille, ce petit noyau social a minima : Père, Mère, Fils, "un animal et deux silences", acteurs d'une mascarade où les dés sont pipés et la règle du jeu, viciée.

L'éclat de mes rires m'est resté coincé au travers de la gorge. Non ! Ce n'est pas, ce n'est plus drôle ! Cela pourrait être juste pathétique, s'il n'y avait au milieu de ce duo parental toxique, Émile, cet enfant qui comme beaucoup, voue une admiration sans borne à son géniteur : "Mon père, ce héros !"

« - Tu comprends ?
- Je comprenais. Bien sûr, je comprenais. A neuf ans, on comprend tout.»

Non. Ce n'est même plus pathétique. C'est au delà de cela. C'est une enfance qu'on malmène et qu'on détruit.

« J'avais du sang dans la bouche, de la peur partout. »

C'est tout l'univers, l'innocence d'un enfant qui s'effondrent quand la violence s'invite et que la scène burlesque de tragi-comique glisse vers l'angoisse, le dégoût et la folie : avec les coups, l'enfermement, les sévices au bout. le rideau se ferme pour nous, mais le tyran poursuit ses jeux pervers, continue à exercer son emprise.
Même loin. Même vieux. Même mort.

« Mes voix lointaines se réveillaient, mes légions de douleurs. Elles commençaient à geindre. »

Point de salut possible avec de tels pervers, mais la fuite. Ni solution, ni miracle : les laisser dans leur dénuement intérieur et leur délire psychotique et fuir, fuir le plus loin possible en espérant que l'emprise psychologique ne soit pas trop forte et qu'il sera possible de déchirer la toile et maintenir le cap, pas à pas, vers la sortie de secours malgré les mirages, les embuscades, les flatteries et les menaces dont ils abreuvent leurs proies, pour mieux les ferrer et les asservir, anéantir.

S'éloigner et ne jamais revenir pour ne pas voir ressurgir «une boule d'enfance dans le ventre. »
« Et puis le silence. Je l'ai laissé entrer, avec sa sale gueule. Comme ça, pour voir ce qu'il adviendrait de nous. Un silence de poisse, de glu. Un silence de gêne, de honte, de rien à se dire. Un silence de bout de table, de fin du jour, un silence d'après nuit, un silence de regard baissé. »

Comme le dit Sorj Chalandon dans une présentation publique de son livre, Quelle enfance merveilleuse cela aurait été, s'il n'y avait pas eu la violence...

« La prison, c'était trois murs de trop. »
Lien : http://page39.eklablog.com/p..
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critiques presse (5)
LaPresse
20 juin 2016
Un récit haletant, qui se maintient en équilibre entre l'enfance et le monde des adultes. Mieux, qui oscille entre le drame et la comédie.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Telerama
23 septembre 2015
Ce roman magnifiquement dépouillé ne retrouvera finalement ses couleurs qu'à l'âge où l'homme tentera de regarder son enfance en face.
Lire la critique sur le site : Telerama
LaPresse
15 septembre 2015
Un travail de métamorphose qui fait qu'on «ressent» si intimement - et de façon inoubliable - les romans de cet alchimiste littéraire qu'est Chalandon depuis ses débuts.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeSoir
07 septembre 2015
«Profession du père» n’est pas un roman de tout repos. On crie, on frappe, on complote.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LeJournaldeQuebec
24 août 2015
L’écrivain français Sorj Chalandon a encore trouvé le moyen de se surpasser.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (198) Voir plus Ajouter une citation
Il a fait la moue. Laissé couler ses lèvres, son menton, son corps tout entier . Il a haussé les épaules comme on chasse une douleur. Et puis il a posé son regard sur moi. C'était doux, calme, étrange . Il m'a observé. Comme lorsque nous étions espions, dans les rues de mon enfance . Chacun derrière son mur, complices, porteurs de secrets, nos talkies-walkies à l'oreille . Il m'a contemplé, lèvres closes. Son silence sur nous, en voile de crêpe noir. Personne d'autre que le père et le fils. Le chef et son soldat à l'heure de la défaite. Ma mère était ailleurs, et les odeurs sombres et le froid du dehors et Noel bientôt . Nous nous tenions par les yeux. Nos vies, nos peaux , nos coeurs. Il venait d'avoir quatre vingt dix ans. J'en avais soixante et un . Son vieux fils. Nous avions les mêmes paupières tombées, la même bouche amère. Mon père sommeillait en moi.
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Malade, ton père ? Elle ne voyait toujours pas. Elle ne voyait rien. Jamais elle n'avait rien vu. Elle trottinait dans la vie avec son cabas de ménagère, préparait les repas pour l'homme qui vivait là, faisait les vitres pour qu'un peu de lumière entre dans l'appartement. Du trottoir, elle observait la façade grise de leur immeuble, pas les arbres des quais. Pas un regard pour la rivière non plus, pour la mouette, pour le ciel. Le ciel ? Il n'était pour elle que la couleur du temps. Soleil, nuages. Au téléphone, j'essayais de parler d'elle, mais elle réduisait sa vie au parapluie qu'elle n'aurait pas dû prendre ou qu'elle avait bien fait d'emporter.
- Il fait chaud, chaud, chaud ! On n'a pas ouvert les volets aujourd'hui.
Trois fois, chaud. Tout répéter pour souligner davantage. Jamais elle n'avait prononcé un seul "non" dans une phrase, ou un seul "oui". Pour nier ou admettre, il lui fallait mitrailler les adverbes en enfilade. Je l'imaginais, secouant la tête ou la hochant en regardant le combiné. Et puis, lorsqu'elle ne pouvait plus reculer, lorsque je lui disais encore et encore mon inquiétude, elle répétait de ne pas s'en faire.
- Tu connais ton père.
Oui, je connaissais mon père. Bien sûr, je le connaissais.
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Depuis toujours, je me demandais ce qui n'allait pas dans notre vie. Nous ne recevions personne à la maison, jamais. Mon père l'interdisait. Lorsque quelqu'un sonnait à la porte, il levait la main pour nous faire taire. Il attendait que l'autre renonce, écoutait ses pas dans l'escalier. Puis il allait à la fenêtre, dissimulé derrière le rideau, et le regardait victorieusement s'éloigner dans la rue. Aucun de mes amis n'a jamais été autorisé à passer notre porte. Aucune des collègues de maman. Il n'y a toujours eu que nous trois dans notre appartement. Même mes grands-parents n'y sont jamais venus.
(p. 57)
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Recueillement
(Samedi 23 avril 2011)

Nous n’étions que nous, ma mère et moi. Lorsque le cercueil de mon père est entré dans la pièce, posé sur un charriot, j'ai pensé a une desserte de restaurant. Les croque-morts étaient trois. Visages gris, vestes noirs, cravates mal nouées, pantalons trop courts, chaussettes blanches et chaussures molles. Ni dignes, ni graves, ils ne savaient que faire de leur regard et de leurs mains. J'ai chassé un sourire. Mon père allait être congédié par des videurs de boites de nuit.
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Quelque chose avait changé dans la pièce, dans mon cœur. Une fenêtre invisible s'était ouverte, laissant entrer le vent, l'hiver, le froid, le soulagement, surtout. J'avais la main sur mon inhalateur, mais je respirais normalement. J'avais enfin mis des mots sur mon silence. Et j'avais été entendu..
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Vidéo de Sorj Chalandon
Rencontre avec Sorj Chalandon autour de son roman l'enragé paru aux éditions Grasset.


Sorj Chalandon, après 34 ans à Libération, est aujourd'hui journaliste au Canard enchaîné. Ancien grand reporter, prix Albert-Londres (1988), il est l'auteur de 10 romans, tous parus chez Grasset. le Petit Bonzi (2005), Une promesse (2006, prix Médicis), Mon traître (2008), La Légende de nos pères (2009), Retour à Killybegs (2011), le Quatrième Mur (2013), Profession du père (2015), le Jour d'avant (2017), Une joie féroce (2019) et Enfant de salaud (2021).
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13/01/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER
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