Mes loups, mes louves : Jenny, Roger, Rose et les autres.
Philippe Chlous, pas de mots saoul – ni de Mossoul – nous livre un roman historique épique, à l'époque opaque où les Cosaques qu'aux zigues qu'ils saquent piquent leur sac et de leur trique les traquent sans trac les tripes en vrac. Sur ces maux, les mots que sa prose virtuose pose, je propose, Rose, qu'on y jette des roses sans pause.
Il faut le lire, et tu ne peux pas y déroger, Roger. Une histoire de guerre guère pépère car lorsqu'on l'achète à coup de pépètes la paix pète et la violence lance. Une histoire de guerre civile, si vilaine, Hélène.
Une histoire au long cours qui concoure au prix où tous accourent, le prix Goncourt ?
Non, car le livre a dix ans.
Mais je l'ai mis, Jenny, dans ma bibliothèque antique en teck que l'avant de mon bar barre «
Les vents barbares ».
L'histoire, le quatrième de couv' la couve – mes loups, mes louves – et la loue :
1920, la Russie est déchirée par la guerre civile. Un groupe de cosaques s'apprête à massacrer une famille réfugiée aux confins de la Sibérie lorsqu'un mystérieux officier s'interpose et ordonne d'épargner un enfant. le jeune garçon est recueilli par son sauveur : le baron Ungern-Sternberg. Cet ancien héros des bataillons du tsar mène une armée composée de deux mille cavaliers venus de tous les horizons : cosaques russes, Mongols, Kazakhs, Japonais...Son rêve : créer un empire à l'est du lac Baïkal pour mieux combattre la décadence de la civilisation occidentale. À travers les yeux d'un enfant,
Les Vents barbares nous entraîne pour une chevauchée inoubliable sur les steppes sibériennes.
Philippe Chlous nous offre à la fois un formidable roman d'apprentissage et une grande fresque d'aventures aux accents épiques.
Bonne future lecture Arthur.