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4,07

sur 2818 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cet auteur a d'abord de lourdes connaissances scientifiques (on en mange peut-être même un peu trop, ce qui peut, à ce seul niveau, rendre le livre indigeste), mais il a surtout une sacrée imagination. Il met du temps à installer l'histoire (mais ce n'est que le premier volet d'une trilogie, donc à suivre !). Ce qui explique aussi sans nul doute que Netflix et les réalisateurs de GOT, en fassent leur prochaine grosse série à succès.
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Comment apprécier ce roman de science-fiction chinois lorsque l'on n'est pas une lectrice régulière de ce genre littéraire et surtout lorsque l'on est totalement inculte dans les matières scientifiques ?
Parce que vous ne pourrez pas éviter les longues discussions d'astro-physique, de mathématiques, de nanotechnologie, de réalité virtuelle ! Mais... A chaque fois que le risque de décrocher devient imminent, l'auteur vous emmène dans un jeu de réalité virtuelle complètement fantasque et poétique, sur une planète à 3 soleils où Aristote côtoie Copernic, Galilee et Newton. Et les pages consacrées à la construction d'un ordinateur humain sont d'une inventivité ébouriffante.

" Après un moment l'immense carte- mère formée par les trente millions de soldats de l'empire des Qin parut se liquéfier et pétiller de lumières vacillantes, des millions de drapeaux s'étaient mis à frétiller. Au sein des modules d'affichage, situé non loin de la pyramide, une barre de progrès constituée d'innombrables drapeaux verts se remplit progressivement pour indiquer l'état d'avancement de l'auto-test. "

Et au delà de cette inventivité poétique, les réflexions menées par Liu Cixin sont très intéressantes et, si elles ne sont pas neuves, abordées sous un angle intéressant. L'héroïne, qui va entraîner de nombreux scientifiques dans son délire suicidaire, est une victime de la Révolution Culturelle et elle a fait le constat que l'humanité est insolvable et que la planète court à sa destruction. Plusieurs personnages du roman partagent ce constat et en viennent à rejeter les évolutions scientifiques..

Ce roman acrobatique, s'il penche trop pour mon goût vers les sciences dures, a toutefois des qualités littéraires et narratives indéniables.
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J'étais hyper intriguée par cette histoire, je n'ai pas regardé la série mais les bandes annonces me donnaient envie de découvrir l'histoire, j'ai donc décidé de tenter le livre. Ceci dit e ne suis pas fan de ce genre de SF donc ça a joué sur mon avis.

Je suis nulle en physique et je connais très peu l'histoire de la Chine, et ce livre va mêler les deux. En pleine Révolution culturelle, Ye Wenjie va devoir faire face à des choix terribles, qui vont l'écoeurer de la société humaine. Trente huit ans plus tard, Wang Miao va être témoin d'un truc étrange, un compte à rebours qui apparaît sur ses photos, puis carrément sur sa rétine. Dans le même temps, on apprend le suicide de scientifiques et Wang Miao va se retrouver mêlé à l'affaire.

J'ai bien aimé l'histoire en elle-même, j'étais curieuse, c'était intrigant. J'ai pas tout compris, je l'admets, mais j'arrivais quand même à faire les liaisons avec ce qu'il se passait. C'est une lecture qui manque un peu d'empathie j'ai trouvé, il y a peu d'émotion, ou on ne les ressens que peu. C'était très froid, très clinique par moment, on farfouillait la physique, mais pas les sentiments des gens (ou très peu).

C'était une bonne lecture mais pas très digeste. Néanmoins j'ai été contente de la faire et de sortir de ma zone de confort. Je ne lirai pas la suite par contre.
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Le compte à rebours d'une invasion extra-terrestre.

Bien qu'effrayé par la catégorie "Hard SF", ce livre se trouvait depuis un bon bout de temps dans ma pile à lire. Je me suis finalement laisser tenter par ce chef d'oeuvre si populaire au sein des amoureux de la science-fiction.

Nous pourrions passer des heures à décrire le monument qu'est ce livre, décrire l'intelligence et la culture riche de l'auteur, ou décrire la crédibilité exceptionnelle du roman... je vais donc m'exprimer sur les deux points noirs du livre. -selon moi-

1er point :
Concernant ma plus grande peur, à savoir les explications scientifiques, je n'ai pas été aussi perdu que je le pensais. Il n'y avait finalement que quelques pages avec lesquelles j'ai éprouvé de la difficulté de compréhension lors de ma lecture. Pour le reste, l'auteur à prit soin de toujours ajouter des analogies compréhensibles à l'ensemble du grand public, même si je pense encore que ça ne paraîtra pas simple pour tout le monde.

2ème point :
Bien que le scénario soit exceptionnellement travaillé et d'une crédibilité sans faille, il m'a parut un peu long. Je pense que tous les détails historiques ont apporté un "plus" dont j'aurais pu personnellement me passer.

Finalement, malgré le chef d'oeuvre indéniable qu'est ce roman, il me semble être une introduction plus que complète pour la suite de la trilogie.

Toutefois, je ne recommanderai pas ce roman à tout le monde. Je pense qu'il faut être partiellement familiarisé avec le genre de la science-fiction et peut-être avoir des facilités de compréhensions générales pour rendre sa lecture agréable.
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De la hard science chinoise ? Pourquoi pas ! D'autant que le titre français promet une belle plongée dans la mécanique céleste !
Mais, las, il m'aura fallu bien de la patience et de la pugnacité pour venir à bout de ce roman. le volet science-fiction n'est pas en cause (les passages relevant de l'astronomie et de la science pure étant un vrai plaisir), mais la trame narrative de fond m'a semblé bien lente. La révolution culturelle chinoise, les personnages finalement peu approfondis, une introduction qui s'éternise... le noeud de l'intrigue arrive bien tard !
Mais par contre, quel traitement ! le jeu virtuel « Les Trois Corps »est bluffant et m'a replongée avec délice dans mes cours d'histoire des sciences : comment conceptualiser l'inconnu ? That is the question !
Ayant fait l'erreur de lire la quatrième de couverture, je suis passée à côté de la montée en puissance du récit. La surprise de ce premier contact n'en fut pas un... Mais pour autant, les 100 dernières pages du roman laissent présager quelques rebondissements intéressants.
Je ne me précipiterai pas sur le deuxième volet de la trilogie, mais j'y jetterai indéniablement un regard attentif.
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"Le Problème à Trois Corps" de Liu Cixin se démarque par son originalité conceptuelle et son exploration des thèmes scientifiques et philosophiques complexes.

Dans cette oeuvre de science-fiction épique, Liu Cixin nous plonge dans un univers où l'humanité est confrontée à une menace extraterrestre mystérieuse. À travers un récit captivant et richement imaginé, l'auteur nous emmène dans un voyage fascinant à travers le temps et l'espace, explorant les limites de la connaissance humaine et les dilemmes moraux auxquels fait face notre espèce.

Il captive le lecteur dès les premières pages, offrant une expérience de lecture immersive et stimulante.
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Environ 500 pages de science-fiction
Lecture en 2 phases : 10% en une heure (il m'en aurait donc fallu dix pour lire en entier à ce rythme) puis, comme j'accrochais pas, le reste en lecture ultra rapide en une heure et demie.

On pourrait être surpris, en lisant l'avis qui va suivre, de voir que j'ai mis 3 étoiles : elles sont attribuées pour les dernières pages, que j'ai trouvé fabuleuses et me donnent espoir pour la suite de cette trilogie (j'ai lu également d'autres avis qui disent que le premier tome est le moins bon)

Les premières 50 pages sont davantage un prologue qu'un début , même si ce qui est raconté est nécessaire - et après tout, l'auteur a le droit de prendre son temps pour installer les prémisses de son histoire avec la description minutieuse de l'horreur de la Révolution Culturelle chinoise, de laquelle va découler la suite des événements - un auteur occidental aurait aussi bien pu décrire les horreurs de la 2nde guerre mondiale, donc on se sent concerné par les émotions ressenties par la première protagoniste.

Si j'en étais restée là, j'aurais raté le twist qui suit : on part sur un autre protagoniste, trente ans plus tard, au moment où une vague de suicides chez des scientifiques de grande renommée inquiète la communauté. Leur raison : la science n'existe pas.

Bon à partir de là je sais pas comment camoufler un spoil donc je ne peux pas donner de détail, difficile de dire ce qui m'a plu ou pas. Un gros point noir pour ma lecture, la présence très importante de détails ultra scientifiques. Je suis pas venue pour lire une revue de sciences, j'y connais rien et à ce haut niveau de connaissances, ça ne m'intéresse pas. Ca manque de vulgarisation - mais les lecteurs se sentent peut-être flattés de "réussir à lire" tout ce contenu, même s'ils n'y comprennent quasiment rien en réalité. Ma lecture ultra rapide m'a évité de perdre mon temps.

Je ne pense pas spoil en disant ce qui va suivre :
L'intégration de contenu sous forme de "jeu vidéo virtuel" m'a également bloquée. C'était compliqué à suivre, une narration vraiment peu accompagnée. Même défaut que pour le contenu ultra scientifique : pour moi c'est de l'entre soi, du gargarisme culturel.

Pour le reste qui ne m'a pas trop plu, disons que la charge de "la culpabilité du mal" repose un peu trop facilement sur un personnage féminin qui n'aurait pas pris la mesure de la portée de sa décision alors que les personnages principaux hommes (hormis l'homme occidental fortuné), eux, oeuvrent pour le bien. Mouais. Ce genre de choses ne passe plus du tout avec moi.

A lire en août, quand le ciel nocturne est régulièrement traversé de pluies d'étoiles.
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Si Liu Cixin n'avait pas acquis une telle renommée j'aurai été tenté de lui mettre 2 petites étoiles.

Explications : je me suis ennuyé à mourir. Au moins sur les 2 premiers tiers du livre. Mais je me suis accroché. Et, chose rare, le récit prend une autre tournure vers la fin, et me donne presque envie de lire la suite.

Mais quelle souffrance pour en arriver là! Des méandres métaphorico-historiques, des personnages à profusion dans lesquels je me suis perdu, une intrigue qui ne démarre pas... à l'évidence, cette trilogie aurait gagné à être condensée sur un seul volume...
Je lirai peut-être la suite. Ou pas.
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La thématique des jeux vidéos est importante dans ce roman, avec la construction de civilisations.
J'ai donc beaucoup pensé à un jeu réel : "Civilization". Dans celui-ci, le joueur est responsable d'un peuple, qu'il doit faire évoluer de la Préhistoire à l'ère atomique et aux voyages dans l'espace. Pour gagner une partie, il faut à la fois avoir une armée suffisamment évoluée pour résister aux attaques des pays étrangers, ou être capable de les envahir, mais il faut également développer la science pour progresser plus vite, tout en investissant dans la culture, l'art, les monuments, pour être capable d'influencer les autres peuples.
Ce mécanisme de jeu se retrouve dans le Problème à Trois Corps. Les scientifiques, les militaires, les policiers, ont tous une vision différente du problème, et donc une solution différente. Cependant, l'auteur semble oublier les sciences humaines et les artistes - les rares philosophes ou écrivains sont rapidement déconsidérés. Sur Trisolaris, il n'y a pas de place pour la culture, pour l'art, et donc pour l'amour.
Cette thématique est très intéressante, les parties du jeu m'ont fortement intéressée. Dommage cependant que les récits de parties, ainsi que les événements de Trisolaris ne soient pas racontés dans un autre style, voire un autre genre - l'auteur varie les genres, du rapport des services secrets à l'article scientifique, de l'interrogatoire policier au thriller, et du roman historique au récit mystique. J'aurais bien vu le genre de la fable ou du conte pour ces passages.
Mais plusieurs choses m'ont gênée : je suis loin d'être une scientifique, mais j'ai trouvé que les descriptions des propriétés de l'Intellectron relevaient plus du "Miracle" (pour employer une expression du Chancelier) que de la science. Ensuite, l'important est plus l'intrigue que les personnages, qui ne sont pas très approfondis - à part Wenjie, dont le contexte historique particulier apporte les motivations. Wang Mio n'est qu'un transmetteur d'informations, le policier est caricatural... Une bonne chose cependant, les femmes sont montrées comme aussi compétentes, voire plus, que les hommes, et ne sont pas des objets de désirs mais de savoirs - il n'y a cependant aucune femme, ou créature féminine, évoquée sur Trisolaris... Mais ces personnages peu travaillés empêchent de ressentir une forme d'empathie ou d'émotion - à part une nouvelle fois Wenjie et le guetteur 1379. Je n'attends donc pas forcément avec angoisse pour les personnages l'arrivée de la flotte de Trisolaris - je pensais à Spin de R. Wilson, où je trouvais que c'était les personnages, et leurs relations, qui faisaient la force du roman.
Je ne vais donc pas forcément me précipiter pour lire la suite.
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Le livre de Liu Cixin n'est pas un roman facile, sa trame est complexe et, à moins de posséder de sérieux outils en astrophysique, il faut accepter dès le départ de ne pas tout saisir. Et éventuellement de s'ennuyer un peu. En effet, le rythme est peu soutenu, l'action est par moments inexistante et compte autant de passages passionnants que de moments obscurs ou rébarbatifs. Quant aux personnages, ils manquent un brin de nuance et parfois se confondent, surtout si vous n'êtes pas familier avec les patronymes chinois. En revanche, si la narration n'est pas toujours limpide, elle mélange intelligemment les genres et aborde volontiers les domaines historiques, politiques, ludiques ou scientifiques. Mais, rassurez-vous, quand tout se met finalement en place, quand vous commencez (enfin) à y voir clair, alors le roman devient vraiment très captivant. Disons dans son dernier quart. Un dernier quart qui se mérite.
L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
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