AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782264063724
336 pages
10-18 (16/04/2015)
2.99/5   84 notes
Résumé :

"Géant de la littérature recherche jeune homme pour pousser sa chaise à roues. Logé, nourri, chambre individuelle à Hampstead, environnement culturel passionnant. Salaire modeste. Idéal année sabbatique."

Du fin fond de son Écosse natale, le jeune et naïf Struan est tenté, ébloui, effrayé. Mais il se lance. Et va tomber dans une véritable maison de fous. Suite à une attaque, Philip Prys, l'autoproclamé "géant de la littérature" enrage à l'int... >Voir plus
Que lire après Crème anglaiseVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
2,99

sur 84 notes
5
2 avis
4
4 avis
3
6 avis
2
7 avis
1
1 avis
Struan a 17 ans, il vit à Cuik, une ville minière moribonde située en Écosse et un de ses professeurs va lui montrer une annonce pour le moins alléchante : devenir le garde-malade d'un géant de la littérature qui vient de faire un AVC.
C'est comme ça que notre jeune héros va se retrouver à Londres et le dépaysement sera immense pour ce très gentil garçon, honnête et droit, mais bien naïf.
Je ne suis pas entrée tout de suite dans ce roman dans lequel il ne se passe pas des masses de choses, mais j'ai été touchée par Struan, sa vie simple, ses réflexions pleines de bon-sens et sa gentillesse.
Il va rencontrer la famille de Philip Prys, un auteur a succès qui se retrouve paralysé et mutique après un AVC et ces quelques mois passés à Londres lui permettront de grandir.
Les thèmes abordés dans ce roman sont nombreux et variés, mais jamais très développés : les liens familiaux bons ou mauvais, le mal-être des adolescents, le pouvoir de l'argent, l'anorexie, la drogue, l'homosexualité et le sida, l'accès à l'éducation...
J'ai trouvé dommage que tous ces thèmes soient simplement survolés, sans être approfondis.
Struan espérait découvrir la vie culturelle d'une grande ville, mais il sera surtout confronté au quotidien d'une famille bizarre et éclatée, à la mesquinerie des uns, à la jalousie des autres et aux embrouilles.
Un roman qui se laisse lire, mais que j'oublierai assez vite.


Commenter  J’apprécie          261
Pour cette nouvelle étape : arrêt à Cuik, petite ville écossaise située dans les Lowlands (les Basses Terres), beaucoup moins connues que les Highlands, synonymes pour beaucoup de châteaux, de lochs, de kilt et de tartan.

Struan, jeune autochtone de dix-sept ans, brillant lycéen,s'est attiré la sympathie d'un de ses professeurs Ron Fox, Londonien "exilé " pour une année en territoire hostile. Son élève l'a protégé de ses camarades de classe qui n'auraient fait qu'une bouchée de cet enseignant, qui réduit leur identité écossaise à une série de clichés. Ron Fox lui fait part d'une annonce parue dans la London Review of Books : "Géant de la littérature recherche jeune homme pour pousser sa chaise à roues. Logé nourri, chambre individuelle à Hampstead, environnement culturel passionnant. Salaire modeste. Idéal année sabbatique. Envoyer candidature Boîte Prys 4224XXC". Ce serait l'occasion pour Struan de découvrir Londres et qui sait, ce monsieur Prys est peut-être le Philipp Prys, auteur de la pièce Mineurs de fond qui lui a valu un A+ au Higher.

Notre "Candide" débarque donc au début de l'été 1989 dans un Londres qui se liquéfie sous la canicule. Il a la tête farcie d'idées toutes faites sur la ville et ce n'est pas sans une certaine appréhension que "Struan approcha un doigt écossais tout propre de la sonnette ternie " de la maison de Yewtree Row. Très rapidement, il se rend compte que sa tâche ne va pas être aisée. L'entourage de Philipp Prys, devenu invalide suite à une attaque cérébrale, lui apparaît des plus étranges. Il fait la connaissance de Shirin, la très jeune épouse de l'écrivain. Elle est ravissante, aussi petite et raffinée que les miniatures qu'elle peint en utilisant la salle de bain comme atelier. A côté d'elle, l'omniprésente Myfanwy, ex-épouse, a le physique adipeux d'une sumotori féminine. Elle rôde, tel un vautour, guettant les derniers instants de l'écrivain pour récupérer cette maison, qu'elle considère toujours comme la sienne. Ses deux enfants Juliet, petite boulotte très attachante, et Jack, jeune branché "cocaïné" vont aussi compliquer le job de Struan qui va devoir composer entre les soins à apporter au malade et les interventions souvent intempestives des membres de la famille.

La métamorphose de Struan, qui perd peu à peu son aspect provincial, sa gaucherie adolescente et ses préjugés d'écossais bon teint (à savoir une pâleur maladive liée à une météo peu clémente ;-)) est un des intérêts de ce roman. C'est loin d'être le seul. le lecteur s'intéresse aussi à Philipp, à cet homme enfermé dans un corps inerte, découvrant avec effroi cet état de "légume" conscient. Myfanwy, femme que la vie a épaissie et aigrie, Shirin, beaucoup moins angélique que son apparence le laisse supposer, Juliet et Jack, les deux rejetons de l'écrivain , sont l'occasion pour Kate Clanchy de brosser des portraits d'une savoureuse cruauté.

Un conseil,ne ratez pas cette "crème anglaise" à accompagner bien sûr d'un shortbead !
Commenter  J’apprécie          70
Struan, jeune écossais issu d'un milieu social modeste et promu à de brillantes études, s'octroie une année sabbatique et répond présent à une annonce pour s'occuper d'un écrivain londonien illustre, cloué dans son fauteuil roulant suite à un AVC.
Il se confrontera à la "famille" composée de l'ex-épouse, des deux enfants Jake et Juliet, et de la seconde épouse, très belle et très jeune.

Testament, héritage, possession matérielle, jalousie, vol, anorexie, drogue, mal-être, mensonge, folie. Struan découvrira au sein de cette famille, tous les aspects de la nature humaine, telle qu'il ne la concevait pas et y jouera un rôle important pour chacun d'eux.
Il y laissera son insouciance, sa naïveté et y gagnera le respect et l'amour.

Une fois passé les 80 premières pages, où je me suis accrochée pour, moi aussi, répondre présente à ce livre, ce roman très gentil vous emporte jusqu'au bout, pour un moment agréable.
Commenter  J’apprécie          150
Crème anglaise
Kate Clanchy
7/10
Fin d'une décennie
J'ai fini par m'attacher aux personnages de cette histoire peu commune. A partir d'un moment le récit devient entraînant je voulais savoir la fin et je n'ai pas été déçu. Après un début un peu moins réussit beaucoup de rebondissements intéressant arrivent jusqu'à la fin du roman. C'est intéressant de se plonger dans cette atmosphère de la fin des années 90 à Londres avec Struan, l'écossais, qui débarque dans une famille pas comme les autres. Imaginez à l'époque le mur de la honte n'était pas encore tout à fait tombé et internet n'existait pas. C'est un moment de lecture plaisant, plein de vérité cruelle parfois mais tendre aussi.
Commenter  J’apprécie          110
"Géant de la littérature reherche jeune homme pour pousser sa chaise à roues. Logé, nourri....".
En découvrant cette 4ème de couverture, j'ai hésité.
J'avais peur de tomber sur le même genre d'histoire que "Intouchables" ou "Avant toi" de Jojo Moyes.
Alors, avant tout, ce livre n'a rien à voir avec ces 2 histoires.
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette histoire.
Le style d'écriture est vraiment particulier. Je l'ai trouvé brouillon, mélangé. J'ai beaucoup de mal à définir mon sentiment sur ce roman. On ne sait qui est gentil, qui est méchant, qui est "tordu", vers quelle direction nous nous dirigeons...
La 4ème page de couverture nous promet de l'humour et de l'esprit, je cherche encore... Ou alors je ne suis pas réceptive à cet humour anglais...
Je ne me suis pas "éclatée" à lire ce bouquin, l'impression d'avoir perdu mon temps...
Commenter  J’apprécie          100


critiques presse (1)
LesEchos
29 juillet 2014
Premier roman de Kate Clanchy, une poétesse écossaise, « Crème anglaise » traite avec finesse et humour d’argent, d’amour, d’exil, de peur, d’identité, de littérature mais aussi de tyrannie domestique, d’em­bonpoint, de dissimulation ou encore des limites de la gentillesse… Cette fiction [...] tombe à pic.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Géant de la littérature recherche jeune homme pour pousser sa chaise à roues. Logé, nourri, chambre individuelle à Hampstead.
Commenter  J’apprécie          20
Tous poursuivirent leur chemin, chacun empli de ses propres espoirs. Car nous étions en 1989, l'année où le monde changea, où les murs tombèrent, et où les vieux tyrans moururent.
Commenter  J’apprécie          10
Je suis très utile, ça oui. Je suis un putain de génie du torchage de cul.
Commenter  J’apprécie          30
Ah, l'enseignement, Juliet . Tu t'échines toute la journée, et quand tu rentres le soir, tu sais que tu n'as rien fait de plus que de poser un sparadrap sur une plaie béante, que tu n'as allumé qu'une lueur, une lueur infime dans une existence de ténèbres.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Autres livres de Kate Clanchy (1) Voir plus

Lecteurs (177) Voir plus



Quiz Voir plus

Londres et la littérature

Dans quelle rue de Londres vit Sherlock Holmes, le célèbre détective ?

Oxford Street
Baker Street
Margaret Street
Glasshouse Street

10 questions
1053 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature anglaise , londresCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..