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3,99

sur 1750 notes
La « connaissance » apparue sur terre sous la forme d'un monolithe de couleur noir mesurant trois mètres de haut sur une largeur d'un mètre cinquante. Nantis de ses connaissances astronomiques, l'auteur nous emmène dans un long périple interstellaire, jusqu'aux confins du système solaire, plus précisément dans la banlieue de Saturne. Les chapitres sont courts, ce qui permet une lecture rapide, le style assez « académique ». La fin m'a paru assez embrouillée, même si cela reste de la science-fiction abordable par tous.
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Taaaaa Taaaaa Taaaaaaaa TA TA ! Tatam Tatam Tatam Tatam…

J'ai beau n'avoir jamais vu une seule minute du film de Kubrick, la musique d'introduction de son « Odyssée de l'espace » ne m'a pas moins vampirisé le cerveau pendant la totalité de ma lecture. Comme beaucoup de gens, je nourris depuis longtemps l'ambition de voir un jour ce monument cinématographique, mais cette ambition est restée, jusqu'à aujourd'hui, lettre morte. C'est qu'il a une sacrée réputation, ce film, et pas des moins polémiques, une réputation un peu effrayante qui s'est répandue également au roman d'Arthur C.Clarke publié peu de temps après la sortie de la version filmée. Entre les deux médias, mon coeur a longuement balancé, mais j'ai finalement opté en premier pour la version littéraire, réputée moins absconse et ce malgré le terme « hard science » qui lui est généralement accolé, épithète qui me donne spontanément des maux de tête. D'ailleurs, le mot « métaphysique » me fait grosso-modo le même effet. Vous voyez comme j'étais bien partie pour l'apprécier ce bouquin, hein ?

Et pourtant, et pourtant… Après une entrée en matière assez obscure – qui diable sont ces petits hommes des cavernes bondissant dans la campagne et pourquoi tombent-il sur un glaçon géant lumineux ? Et où sont allés se fourrer les vaisseaux spatiaux ? – mon intérêt a finalement été éveillé et c'est avec de plus en plus de passion que j'ai suivi l'Odyssée de Clarke (et puis les vaisseaux spatiaux finissent par arriver, ne vous inquiétez pas pour cela…) Certes, le côté « hard science » est bien là, mais je l'ai trouvé bien moins opaque que je ne l'avais craint et il est très heureusement équilibré par la poésie et la fascinante démesure des descriptions spatiales. L'aspect psychologique du récit est plutôt réussi, le romancier parvenant à nous faire partager avec succès les angoisses et les exaltations de ce petit bout d'homme, dérivant seul et abandonné dans l'immensité stellaire. J'avoue avoir légèrement décroché sur la fin, quand le récit dérivait un peu trop vers l'abstrait à mon goût, mais l'ensemble m'a suffisamment séduite pour que j'envisage de m'attaquer à la suite, « 2010 », un de ces jours.
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2001, L'Odyssée de l'espace est le premier tome de, ce qui est sans doute, l'un des meilleurs cycle de science-fiction du XXè siècle. C'est un modèle de space opera, avec des penchants de hard science. Son auteur, Arthur C. Clarke, a une formation scientifique, ce qui aidera à la crédibilité de ses textes. L'Odyssée de l'espace le rend célèbre en 1968, il remportera par la suite de nombreux prix de science-fiction (Hugo, Nebula et Locus) pour d'autres oeuvres.

L'Odyssée de l'espace narre ce à quoi pourrait ressembler le premier contact de l'homme avec une intelligence extraterrestre. Clarke peut ainsi développer autour de ce synopsis de nombreux domaines de la science-fiction: l'exploration spatiale, l'intelligence artificielle, les avancées technologiques ou encore la réaction psychologique de l'homme face à une intelligence venue d'ailleurs.

Du point de vue de la forme, le livre est court, mais son rythme est lent et le style est plutôt descriptif. Cela peut être rédhibitoire pour certains lecteurs, mais le découpage en nombreux chapitres permet de casser la lenteur de l'histoire, tandis que l'aspect descriptif permet de plonger le lecteur en immersion totale et de donner plus de crédit à l'univers. La description des voyages en fusée et en vaisseau spatial sont saisissants de réalisme, à tel point que l'on soupçonne Arthur C. Clarke d'avoir fait lui-même ces voyages et de simplement retranscrire ce qu'il a vu. Les descriptions participent également à l'esthétique du livre, le décor est magnifique. le style est épuré et permet d'avoir une histoire dans lequel le lecteur peut facilement se projeter et cela sert également à mieux faire passer les passages de hard science.

Pour ce qui est de la science, justement, L'Odyssée de l'espace se place comme une histoire qui pourrait tout à fait se réaliser dans le futur - Clarke avait un peu d'avance en pensant que cela adviendrait en 2001. Il a d'ailleurs le bagage scientifique nécessaire pour parler des différents sujets techniques qu'il aborde. Comme toujours en SF, également ici, ce sont souvent les objets du quotidien qui vieillissent le moins bien et qui font tache dans un contexte de progrès poussé.

Cependant, la façon dont Arthur C. Clarke aborde la question de l'intelligence artificielle est sujet à débat. HAL, le logiciel de contrôle du vaisseau spatial, est omniscient et doué d'une intelligence développée qui le pousse à éprouver des sentiments. Comment Clarke peut-il penser qu'en seulement quelques décennies, l'homme puisse créer une telle perfection technologique? HAL est bien trop sophistiqué pour être crédible, il est probable que jamais une intelligence aussi poussée soit créée de façon artificielle, sinon ce serait une espèce vivante à part entière. Les lecteurs d'Asimov seront également offusqués de voir qu'un robot programmé par l'homme puisse se retourner contre lui. HAL est une utopie irréalisable. Cependant, Clarke a le mérite d'apporter cette vision très différente de l'intelligence artificielle et des robots, qui vient bousculer les acquis d'Asimov. de plus, si le récit réussit à garder une rigueur scientifique tous le long, la fin bascule dans la métaphysique, avec des prévisions totalement hypothétiques et non-dénuées d'une certaine philosophie.

2001 constitue l'exemple parfait du récit de science-fiction, et oscille entre hard science et prédictions folles, style épuré et lenteur descriptive, divertissement et réflexion, entre le beau et le prosaïque.
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Bon... je sais, je sais. Vous vous demandez comment je peux mettre une telle note à ce livre, ce si grand Classique de la Science-Fiction.

A vrai dire, je suis aussi déçue que vous. Je VOULAIS aimer ce bouquin, vraiment. Sincèrement. Mais... ça ne l'a pas fait.
Pourtant, ça commençait bien. J'ai bien aimé le début et j'étais presque certaine d'accrocher au récit.
Mais à vrai dire, ce ne fut pas le cas. J'ai essayé, pourtant, mais vainement. Je n'ai pas réussi à m'intéresser à l'histoire ni à me plonger dedans. J'avais cette impression d'être à des kilomètres du récit et des personnages. Donc hélas ce livre ne m'a pas transporté.
Heureusement, il se lit vite et les chapitres courts rendirent la lecture pas trop désagréable. Ce n'est malheureusement pas un roman que j'ai aimé. Peut-être le relirais-je quelques années plus tard, et peut-être qu'à ce moment-là je l'apprécierais davantage... Si je suis encore sur Babelio, je vous le dirai, promis !

(Je précise que je n'ai pas vu le film. Je le verrai probablement dans quelques années, quand je serai plus âgée et aurais peut-être davantage de chance de m'y intéresser... !)
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Tiré d'une nouvelle d'Arthur C. Clarke publiée en 1951 sous le titre La Sentinelle, ce roman a été écrit en collaboration avec Stanley Kubrick qui l'adapta magistralement pour nous offrir 2001 l'odyssée de l'espace en 1968.
Comme beaucoup, j'ai vu le film à plusieurs reprises, envoûté par Zarathoustra et par les valses de Strauss qui collent si bien aux images de Kubrick exemptes de tout dialogue.
Comme beaucoup, j'ai été dérouté par la fin du film, même si j'ai apprécié que le réalisateur laisse au spectateur la liberté d'interpréter cet épilogue.
Souhaitant aborder cette histoire sous un angle différent, j'ai décidé de lire le roman où j'ai retrouvé l'ambiance lourde du film et les mêmes décors aseptisés, uniquement rythmés par la voix monocorde de Carl, le super ordinateur dont le vrai nom est HAL, qui donne IBM à un degré près dans l'alphabet.
Des origines de l'humanité à la lune, on arrive rapidement à Explorer I en route vers Saturne avec à son bord Dave Bowman et Frank Poole.
J'ai été conquis par le rythme de ce roman, servi par de courts chapitres, mais aussi par la profondeur de la réflexion , même si l'auteur nous fournit quelques clefs.
Pour autant, le lecteur demeure libre d'y voir ce qu'il souhaite tirer de ses propres réflexions.
Ce roman donne envie de prolonger le voyage vers les confins de l'Univers et vers l'explication des origines.
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Ce livre fabuleux est écrit par Arthur C Clarke, d'après un scénario original de Stanley Kubrick et Arthur C Clarke.
Tout le monde connaît cette histoire : Un vaisseau est envoyé en mission de reconnaissance vers un satellite de Saturne où l'on a repéré une source puissante de radiations. A son bord se trouve l'équipage dont une partie est en état d'hibernation et Carl 9000 le cerveau électronique qui gère le vaisseau nommé l'Explorateur 1.
Ce roman de Science Fiction, issu du film de Stanley Kubrick, qui explore les origines de l'homme est le classique dont le récit a donné lieu à quelques suites.
Complexe et brillant cet ouvrage est indispensable, même pour ceux qui ne font pas de la SF leur littérature préférée.
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Pour une obscure raison, inconnue de moi-meme, je n'avais encore jamais ouvert ce bouquin, ni vu le film. Mieux vaut tard que jamais. le problème est dorénavant réglé, en ce qui concerne le livre de Clarke en tout cas.
Pour ceux qui, comme moi, découvre cette oeuvre avec quelques décennies de retard, il n'y aura pas de surprise: l'histoire est géniale.

Bon, c'est de la SF à l'ancienne, du Clarke de surcroît, vous aurez donc votre dose de détails scientifiques, et sûrement du rabe. Mais ca reste agréable à lire, le livre est court, et les personnages peu nombreux.

2 chapitres qui posent les bases avec élégance, et nous voilà embarqués dans un des huis-clos le plus célèbres de la SF. C'est oppressant, suffoquant, et l'on se demande en permanence comment tout cela va bien pouvoir évoluer.

Un monument que j'aurais évidemment du lire plus tôt, mais ce n'est que le début. Il va falloir maintenant s'attaquer aux trois autres tomes de l'Odyssée, mais aussi au film... Ca m'apprendra.
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Ce livre, complété par l'extraordinaire film de Kubrick, est un incontournable de la SF. Il n'a rien perdu de sa fraîcheur et reste fascinant par la richesse de l'imaginaire de son auteur. Non seulement celui-ci apporte une théorie intéressante sur les origines de l'humanité, mais il préfigure avec beaucoup d'avance sur son temps des sujets d'actualité, notamment les dangers de l'informatique et de l'intelligence artificielle. le tout est servi par un style très fluide. A lire absolument !
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Embarquement immédiat pour l'Odyssée interstellaire dans 3 millions d'années...

Ce titre est si classique et pourtant seul celui-ci résonne dans mes oreilles. Mais au fond (de L Univers), c'est quoi ? Un début d'épopée sous prose (ou Prozac) ? Une oeuvre si légendaire, dont je connais tous les contours sans pour autant l'avoir ouvert ? Avant que je finisse dans un vide intersidéral, Arthur et Stanley devaient bien m'envoyer pour une nouvelle mission livresque !

J'ai beaucoup apprécié cette lecture et surtout découvert un livre qui m'a fait réfléchir sur certains points très intéressant. On voyage sereinement au départ, jusqu'au boulon qui saute et fait surchauffer toute la machinerie. Une machination ? Plutôt une machine qui réserve un changement radical de cap

Un jour je lirai la suite ; faut-il encore entrer dans cet énigmatique monolithe...
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Lecture vertigineuse..
Quelle imagination que celle d'Arthur Charles Clarke.
J'ai reconnu dans des passages des films comme "Interstellar".
Il a un avant et un après, oui cette lecture peut m'envoyer vers de la pure SF.
Et si jamais je me mets à lire de plus en plus de livre sur ce thème ce ne serai que grâce à cette oeuvre.
J'ai lu des livres sur la physique quantique et là voici un roman sur ce thème, en partie.
Un autre film je ne sais plus lequel, concernant l'intelligence à bord d'un vaisseau spatial qui prend le contrôle devient dangereuse, là aussi à mon avis pris sur ce genre de livre.
Je le conseille, même si vous n'aimez pas la SF.
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