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4,1

sur 3382 notes
Ce roman est aussi noir que sa couverture, aussi noir que l'âme humaine qu'il dissèque. Sa construction est basée sur des sous-entendus, des non-dits. L'auteur ne révèle rien ou si peu. Par un savant et magistral jeu de puzzle, en nous proposant des allers-retours entre le passé et le présent, il laisse au lecteur le soin de construire l'histoire. Il ne la situe pas vraiment, ni dans l'espace, ni dans le temps (même si on comprend qu'elle se déroule après la seconde guerre mondiale) car la peur, la violence et la lâcheté sont universelles et intemporelles.
Les protagonistes de son livre se soumettent aussi à la loi du silence, de la soumission face à la suprématie du groupe, la loi des plus forts ou des plus nombreux.. Brodeck se tait ; envahi par la culpabilité, il subit, persuadé qu'ainsi il purge sa peine. Seule, l'écriture va lui servir d'exutoire. Emelia s'est réfugié dans son mutisme, sans doute pour ne pas avoir à raconter l'indicible. Diodème, l'ami, rongé par le remord, dénoncera quelques coupables dans une lettre avant de se donner la mort, mais ce sera trop tard. Seul, le curé du village, comme il le dit lui-même, sert d'égout à toutes les horreurs qui lui sont révélées car on le sait lié par le secret de la confession.
Il va suffire d'un homme pour briser temporairement cet équilibre malsain. Cet "Anderer", dont on ne sait ni qui il est, ni d'où il vient et dont on ignore les motivations, en servant de révélateur à toute la laideur, va y laisser la vie. Une fois de plus, au lieu de faire face, Brodeck va choisir la fuite...
C'est un livre superbement bien écrit avec des phrases qui frappent et qui interrogent. C'est un livre puissant car même après l'avoir refermé, le malaise demeure :
Et nous, qu'aurions-nous fait ?
Et moi, qu'aurais-je fait ?
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“Je m'appelle Brodeck, et je n'y suis pour rien.
Brodeck, c'est mon nom.
Brodeck.
De grâce, souvenez-vous.
Brodeck.”
Ainsi s'achève le roman de Philippe Claudel, “Le rapport de Brodeck” paru en 2007.

Il est rare de rencontrer un personnage de fiction aussi peu épargné par les atrocités de l'Histoire, de voir une jeune vie d'adulte jonchée d'autant de malheurs. Antihéros par excellence, Brodeck est par contre d'un pragmatisme stupéfiant. Il a connu l'univers concentrationnaire où on l'appelait “chien Brodeck” : chaque jour, une laisse autour du cou, il suivait à quatre pattes le kapo dans ses pérégrinations à l'intérieur du camp. Il est des circonstances extrêmes où l'amour propre et la dignité humaine perdent jusqu'au moindre sens, où l'instinct de survie commande de se rabaisser plus bas que terre...

Aujourd'hui, un semblant de vie reprend peu à peu dans ce petit village frontalier de quatre cents âmes niché dans la combe. La guerre est finie mais ses stigmates se rappellent chaque jour à Brodeck. Il a retrouvé sa femme Emélia aveugle et sourde mais aussi maman d'une petite fille conçue un soir de viols.
Heureusement la brave Fédorine est toujours là pour panser les plaies. Brodeck doit une fière chandelle à cette mère adoptive avec laquelle, voici trente ans, il est arrivé en charrette dans ce village perdu au milieu des montagnes.
Mais l'implacable destin a décidé de mettre une fois de plus le pauvre Brodeck à l'épreuve. le voilà contraint de sonder en profondeur la personnalité de chacun de ses voisins, de consigner sur le papier les circonstances qui ont conduit les villageois à commettre un acte aussi monstrueux que gratuit.

C'est une aubaine d'avoir entre les mains un roman aussi travaillé, à l'écriture si joliment ciselée ! le cadre est paradisiaque mais, ne vous y trompez pas, la noirceur de l'âme humaine vous le rendra bien vite infernal. Insidieusement, l'étroitesse d'esprit dénature toute beauté...
Merci Brodeck d'avoir avec tact et simplicité retracé votre histoire et soyez pleinement rassuré : le lecteur n'oublie jamais tout à fait les personnages valeureux et intègres, souvent même il a besoin d'eux pour l'aider à suivre son propre cheminement.
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♫IL FAUDRA LEUR DIRE
Facile à faire
Un peu plus d'amour que d'ordinaire
Juste un peu plus d'amour encore
Pour moins de larmes
Pour moins de vides
Pour moins d' hivers♫
F. CABREL - 1986 -

"D'accord, ai-je dit, je vais raconter, je vais essayer, je vous promets que je vais essayer, je dirai "je" comme dans mes rapports parce que je ne sais pas raconter autrement, mais je vous préviens, ça voudra dire tout le monde, tout le monde vous m'entendez. Je dirai JE comme je dirais tout le village, tous les hameaux autour, nous tous quoi, d'accord ?" p22
Pas le temps de dire ouf
plongeon dans l'abyme, un gros plouf
Je sais que raconter est un remède sûr
le Chien Brodeck préfère la poussière à la morsure
"Je pars dans tous les sens, mais je n'ai pas à me justifier. Les mots viennent dans mon cerveau comme la limaille de fer sur l'aimant" p239
Les montagnes nous protègent souvent du tapage mais elles nous isolent d'une partie de la vie en même temps...
Plus près de la langue des anges,
des propos qui dérangent
Parler en images, il faut un temps pour dire,
Il est le seul à devoir dire le pire
je suis le berger,
le troupeau compte sur moi pour éloigner les dangers
Ramener du bois, schlitter
Ramener sa fraise, liste de Schindler
De grâce, souvenez-vous, je ne suis rien, je vous ai prévenu
L'heure des fables n'est -elle pas venue ?
"La litterature peut transformer le monde
en même temps qu'elle le dit"
inspiré du Voyage au bout de la nuit
un voyage sans limite, c'est Claudel qui nous le dit.

https://www.babelio.com/auteur/Louis-Ferdinand-Celine/2086/videos?id_auteur=2086&pageN=2

IL FAUDRA LEUR DIRE...

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Fin de la seconde guerre mondiale, dans un village, un étranger est assassiné. Brodeck rédige des notices sur la nature pour son administration. Sollicité par les villageois, il accepte d'écrire un rapport sur les faits qui ont conduit à ce drame. Méticuleux, ordonné, en quête de vérité, il se lance dans cette rédaction après avoit obtenu l'accord de ces concitoyens, de faire apparaitre la vérité même si celle-ci dérange.Les âmes grises sont devenues noires, très noires, Claudel construit son roman comme un puzzle, d'un personnage à l'autre, d'une période à une autre, il ne juge pas, il décrit ce que Brodeck découvre, pas besoin d'apporter de jugement, les faits se justifient d'eux-même, "l' Anderer" a payé de sa vie, la lacheté, la peur de l'inconnu, l'intolérance dans ce qu'il a de plus abject. L'histoire au final est intemporelle, la bétise humaine apporte son lot d'horreurs à n'importe qu'elle époque. Claudel réussit un roman qui hante, qui glace. Son écriture est nette, précise, sans fioriture et c'est tout simplement bouleversant. Ca sert aussi à ça la littérature.
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Au lendemain de la Seconde Guerre, dans un petit village frontalier de l'Allemagne, un drame est survenu.
Le meurtre d'un homme, un étranger, venu s'installer quelques mois plus tôt dans le village.
Parce qu'il a fait quelques études, Brodeck, le narrateur, est chargé par les villageois d'écrire un rapport sur les évènements qui ont conduit au drame.
Alors, endossant la charge de la parole collective, Brodeck écrit.
Consciencieux à l'extrême, il ne veut rien cacher de ce qu'il a vu.
Sous sa plume, peu à peu la vérité se dévoile, un ballet macabre se met en mouvement, le ballet des villageois capables des pires agissements quand la peur les anime, le ballet de la cruauté des hommes et de la collaboration.
Brodeck déroule ainsi le fil de la culpabilité, des crimes collectifs et des responsabilités individuelles, et montre toute l'ambivalence des liens entre l'écrivain qu'il est obligé d'être et la communauté qui le pousse à écrire tout en ayant peur du pouvoir de ses mots.

Philippe Claudel continue de scruter le visage du mal en approfondissant le thème de la haine de l'autre, et du mal infligé au nom de cette haine.
Formidablement construit, d'une écriture simple, limpide et poétique, « le rapport de Brodeck » pose la question de l'altérité et de la confrontation au collectif.
Qu'est-ce qu'une foule ? Qu'est-ce qu'une société et comment une société nous regarde-t-elle ? Comment intègre-t-elle, expulse-t-elle ou sacrifie-t-elle celui qui est différent ?
L'auteur met en roman le groupe, comment il se conduit et comment il devient inhumain.
Ni le mot Juif, ni le mot Shoah n'est ici évoqué et pourtant on comprend très vite que la catastrophe qui vient de se produire est de cette nature.
L'auteur, sans jamais rien nommer, ni la guerre, ni le problème de la différence, donne une portée universelle à son propos et explore le moment où une partie de l'humanité décide de façon génocidaire d'en supprimer un autre.
Tout le talent de Claudel consiste à toucher le lecteur par la suggestion plutôt que par l'évidence.
Ainsi la guerre l'est en arrière-plan, non de manière frontale mais de façon indirecte, intuitive, sensorielle, dans la suggestion et la mémoire. le lecteur est d'autant plus touché qu'il ne l'est pas de plein fouet mais plutôt par une sorte de perspicacité, d'empathie.
L'émotion est d'autant plus intense que l'action se déroule dans un petit village champêtre, au coeur d'une nature d'une exceptionnelle beauté. Claudel construit ainsi un roman de la nature, une histoire d'hommes souffrant au milieu du plus bel endroit du monde et par ce biais, montre l'abominable surgissant au milieu du beau.

Peintre exceptionnel, l'auteur s'intéresse aux gens du quotidien et comme avec « Les âmes grises », dresse une galerie de portraits saisissants de réalité.
Les évènements s'entrelacent dans une chorégraphie admirable. le village, la vie quotidienne, sa nature, ses couleurs y sont décrits au plus fin pinceau.
Certes, le roman est grave, son atmosphère sombre, la noirceur des âmes et l'opacité des consciences soulignées à grand trait charbonneux.
Cependant, derrière le pessimisme et le tragique, émergent de belles lueurs d'espoir.
Car c'est aussi un roman de l'amour dont il s'agit.
L'amour entre Brodeck et sa femme Emélia sans qui il n'aurait pu surmonter l'atrocité des camps, cet amour qui est le sel même de la vie et qui fait tenir bon malgré tout.
Enfin le but ultime de ce roman n'est pas de montrer une humanité noire mais de souligner la noirceur pour justement l'éclaircir.
Que le lecteur fasse alors un travail sur lui-même, vis-à-vis des autres et du monde, pour dissiper cette abominable noirceur.
Brodeck nous dit à la fin de son rapport « de grâce, souvenez-vous ».
Assurément nous n'oublierons pas.
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Quelque part, dans la montagne, après une guerre mondiale qui ne dit pas son nom mais dont les camps de travail font partie des exactions, se trouve un petit village, pas très loin d'une frontière. Comme dans tous les villages, on trouve le maire, le curé, le tenancier… et un certain Brodeck, le lettré, celui qui écrit. Et écrire un rapport est justement la demande de son village : Brodeck doit raconter ce qu'il s'est passé au sujet de l'étranger, l'Anderer comme on l'appelait, avec son âne et ses manières différentes, son regard sans complaisance sur le village. Cet Anderer qui est mort à présent.
Comme on ne lui laisse pas vraiment le choix, Brodeck se met à l'ouvrage, alternant l'arrivée et la vie de l'étranger dans le village avec son vécu dans le camp de travail où il a (sur)vécu pendant un an. Il va évoquer sa femme également, qui depuis son retour, passe son temps à chantonner devant la fenêtre, incapable de s'exercer à d'autres activités. Et puis il va parler de sa fille, ou à sa fille aussi, peut-être et surtout.

Je suis tombée sous le charme de ce livre, dès les premières pages. Sous couvert d'un rapport administratif, Brodeck nous dépeint sans concession la lâcheté humaine, qu'elle soit la sienne propre face à l'impitoyable réalité des camps ou vis-à-vis de l'étranger, celle du curé qui tente d'oublier dans le vin le contenu des confessions dont il a la charge, celle de ce village où l'on reconnait tous les villages. P. Claudel démonte la mécanique qui amène à dénoncer son voisin, les hontes partagées, qu'il faut cacher à tout prix, surtout quand le regard de l'Autre menace de nous les dévoiler en plein jour. Il dénonce également l'intolérable intolérance faite aux étrangers, aux différents, en condamnant les modes de fonctionnement des petits villages bien de chez nous. Enfin, il fait la part belle à l'humanisme, et à l'espoir de pouvoir faire autrement.
Le rapport de Brodeck est un livre qui percute et dérange, qui interpelle et sonne comme une claque, et qui, bien que triste, n'est pas dépourvu d'une note d'espoir. A découvrir d'urgence !
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Brodeck est le seul capable d'écrire dans son village. Et c'est pour cette raison qu'il est convié à relater dans un rapport des faits qui se sont produits depuis l'arrivée d'un étranger dans le village. Ce rapport doit servir, si ce n'est à justifier, au moins à expliquer le meurtre de cet étranger qui avait la mauvaise habitude d'être différent. Différent dans ses rapports aux autres, dans sa manière de communiquer, de comprendre son environnement et les autres. Il était l'étranger.
Brodeck va cheminer intérieurement pendant la rédaction de ce rapport, lors duquel son passé de déporté va ressurgir par bribes laissant sa vie se dessiner peu à peu.

Pour rédiger son rapport il va porter son regard et sa réflexion sur les actes des villageois conditionnés par la peur de la différence, le replis communautaire, l'effet de groupe, les croyances superstitieuses... qui vont mener à cette frayeur irrationnelle de l'autre qui se transforme en haine pour enfin donner lieu au sentiment de la nécessité de son élimination.
Le rapport est écrit au nom de la communauté à travers le "je" de l'auteur, excluant les responsabilités individuelles il suggère un consentement tacite de l'ensemble de la population dont on semble ignorer l'origine.

Philippe Claudel explore donc les mécanismes qui mènent à la haine en décrivant le microcosme du village dont les personnages principaux sont très bien construits et détaillés. On y retrouvent les personnages influents tels le maire, l'instituteur, l'aubergiste qui trainent avec eux leurs responsabilités plus ou moins assumées et les autres villageois qui semblent soumis à leur instincts primitifs alors qu'ils sont victimes de manipulation. L'atmosphère est oppressante et sinistre et les seuls rayons de lumière ne semblent émaner que de l'innocence de l'enfance et de l'insouciance réservées à ceux qui ne savent pas.

Brodeck, est le seul n'ayant pas participé au meurtre mais peut-il pour autant conserver un regard neutre sur les évènements? cela ne le positionne t'il pas d'emblée dans une position toute particulière au sein de sa communauté? Accepter en sachant tout et continuer à essayer de vivre avec son fardeau ou dénoncer au risque de tout bousculer?
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Brodeck. le passé de Brodeck, si douloureux quand nous devons concevoir que ce sont des êtres humains semblables à nous, et que nous aurions pu être, qui sont à l'origine de tant de douleur. le village de Brodeck, mais combien faut-il de générations pour prétendre en être originaire? (réponse impossible, il faut juste ne pas être le dernier arrivé). Les amis de Brodeck, rien de moins acquis. La famille de Brodeck, mutilée, issue de nulle part, et sa seule raison de vivre. Au milieu de toute cette bassesse, Brodeck doit sceller son destin….

J'ai hésité avant d'entamer ce livre, car des lectures antérieures, pourtant lointaines, m'ont déjà sufisamment choquée, blessée, traumatisée même pour que je n'ai ni l'envie ni le besoin de raviver ces souvenirs. Comme le dit Claudel “Raconter ne sert qu'à entretenir les plaies comme on entretient les braises d'un feu afin qu'à notre guise, quand nous le souhaiterons, il puisse repartir de plus belle”
C'est la magie de cette belle écriture qui m'a permis de traverser ce roman, poignant mais au combien désesperant. Nous ne sommes de nulle part, rien ne nous appartient, et tout peut basculer d'un jour à l'autre.

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Brodeck, s'il en a vu d'autres, le voilà quand même embarrassé par l'Ereigniës (l'Évènement) qui s'est produit un soir nauséabond de complot dans son village. Réchappé d'un camp de la mort au lendemain de la guerre, bravant la route pour retrouver son amour de toujours qui lui a donné la force d'échapper à la mort, il se croyait sûrement débarrassé de la saloperie, mais c'est sans compter sur les travers de la nature humaine et sa défiance envers l'autre. Un étranger débarqué avec son attelage de cheval et d'âne dans son village transformé en judas invisible pour cet indésirable surnommé l'Anderer (l'Autre) dans le dialecte local, un village quand même solidaire mais pour le renvoyer sous d'autres cieux, et un Brodeck passé au mauvais moment par l'auberge pour du beurre en fait un témoin que le village a tôt fait de désigner comme le futur rapporteur. Il faut dire qu'il a l'habitude des rapports Brodeck, c'est même son métier d'en écrire sur la nature pour l'administration. Lui qui se croyait enfin à l'abri avec ses proches, c'est raté. Alors Brodeck enquête, remonte le fil du temps, se remémore sa vie au village, étudiant ou au camp, s'attelle en parallèle au rapport à un vrai récit (celui qu'on lit), dans une narration faussement maladroite (normal, il a pas l'habitude d'écrire des histoires Brodeck), à vrai dire plutôt accrocheuse et maligne. Une narration qui remonte le temps du village et insère des temps du camp pour mieux inscrire la réflexion sur la différence, pour un régal de lecture qui met en relief les faiblesses humaines dont la peur d'autrui au quotidien ou en temps de guerre, dans un espace-temps indéfini que l'on a vite fait de situer quelque part près de la frontière allemande, au sortir de la seconde guerre mondiale.
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Bon bhen une fois encore un Goncourt , même lycéen me passe à côté!

J'avais décidé de lire Philippe Claudel, puisqu'il est le président cette année du livre dans la boucle qui va se dérouler en septembre. Comme je n'avais pas encore lu de roman de cet auteur , il fallait quand même que je fasse sa connaissance. Mais il semble que mon choix n'a pas été le bon.

Je n'ai absolument rien à redire sur la plume de Philippe Claudel, ni encore sur la façon dont l'histoire est amenée, mais bel et bien sur le fond. Malheureusement je n'ai absolument pas apprécié l'histoire. Déjà qu'en général je ne suis pas très grande fan des histoires qui traite des deux guerres mondiales ( à quelques exceptions près), ici l'accroche n'a absolument pas pris.

Bref un grand flop pour moi, qui suis passée à côté ! Mais je lirais d'autres roman de l'auteur puisque sa façon d'écrire m'a malgré tout bien plu.
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