On refuse d'admettre à quel point l'équilibre de notre vie ne tient qu'à un fil, sinon, on deviendrait fou.
Quand une fille sourit comme ça à son père, le père – quel que soit son statut dans la vie – se sent devenir roi.
Personne n'est à l'aise dans sa propre peau. Les gosses de pauvres veulent avoir l'air riches, avec leurs baskets de marque et tout le bling-bling. Les riches veulent ressembler aux pauvres, dans le genre bad boy, pour racheter leur mollasserie et ce qu'ils considèrent comme les excès de leurs parents et qu'ils ne manqueront pas de reproduire un jour ou l'autre
Sais-tu combien de temps il a duré, le règne des dinosaures, par rapport au nôtre ? Deux fois plus longtemps ? Cinq fois ? Dix fois ? [...] Quarante-quatre mille fois. C'est plus de cent vingt ans pour chaque jour qui passe. [...] Crois-tu qu'on va survivre quarante-quatre mille fois plus longtemps que ce qu'on a déjà vécu ? [...] Nous ne sommes rien. L'homme n'est rien. Et pourtant, nous nous croyons exceptionnels. Nous nous croyons importants, les chouchous de Dieu. Quelle rigolade !
Pour les amis, même les plus proches, c'est comme assister à la projection d'un film triste ; ça vous touche sincèrement, vous êtes malheureux, puis vient le moment où l'on n'a plus l'envie d'être triste, alors le film se termine et on rentre chez soi.
Seule la famille endure la mort jusqu'à ce que le deuil soit accompli.
On dit que vos possessions vous possèdent. C'est faux : ce sont les êtres aimés qui vous possèdent. Quand on aime, on est otage pour la vie.
En fin de compte, nombre de gens trouvent que le désir de vengeance est un sentiment stérile. On se sent vide après avoir fait du mal à un autre être humain, à supposer même qu'il l'ait mérité.
On dit que vos possessions vous possèdent c’est faux : ce sont les êtres aimés qui vous possèdent. Quand on aime, on est otage pour la vie.
Le cadet grandit différemment de l'aîné. Le premier enfant, on le couve. On surveille chacun de ses pas. Chaque fois qu'il respire, on croit que ça fait partie du plan divin. La terre, la lune, le soleil, les étoiles... tout tourne autour du premier-né.
[...] on refuse d'admettre à quel point l'équilibre de notre vie ne tient qu'à un fil, sinon on deviendrait fou. Ceux qui ont tout le temps peur, qui ont besoin de médicaments pour fonctionner, c'est qu'ils ont pris conscience de la réalité, de la ténuité du fil en question. Ce n'est pas qu'ils n'acceptent pas la vérité... Ils n'arrivent pas à l'occulter.