Une chance de trop

« La croisée des chemins, tout le monde connait ça. Des portes qui s'ouvrent, d'autres qui se ferment, les cycles de la vie, les changements de saisons. Mais la naissance de votre enfant... »


Tout est dit. Je peux me taire.
Car Harlan Coben joue ici sur le sentiment de paternité qui happe l'être humain pour le coloniser jusqu'à sa mort.
Marc en a fait l'expérience : « Votre monde se réduit aux dimensions d'une masse de trois kilos cinq ». Mais quand il se réveille dans une chambre d'hôpital après qu'il ait frôlé la mort, qu'on lui annonce que sa femme a été assassinée et que son bébé a disparu, ce monde s'effondre. Puis lui parvient une demande de rançon. Et avec cette demande, la course-poursuite est entamée, avec ou sans le FBI. Une course qui le pousse à s'interroger sur son sens de la famille et à prendre conscience des sentiments des autres, lui qui finalement ne vivait que pour son métier, chirurgien plasticien réparateur de blessures profondes. le passé refait surface, lui aussi...
L'être humain est beaucoup plus complexe qu'il ne le pensait, et surtout, surtout, l'être humain, quand il éprouve le besoin viscéral de procréer, est capable du meilleur comme du pire.


Courez sans hésiter avec Marc, vous ressortirez haletants de ce thriller aux multiples points de vue. Chaque fois qu'une piste est lancée, une autre vient s'interposer quand une troisième prend le relais. Pas de temps mort, pas de ton larmoyant ni pathétique, mais de l'action, de la réflexion et une approche véritable des valeurs de la famille.


Oui, le sentiment de paternité est profond comme la vie, dangereux comme la mort.
Expérimentez-le en lisant ce roman.

Le docteur Marc Seidman est chirurgien plastique. Il fait plus dans la chirurgie réparatrice de personnes handicapées physiquement que dans le profit issu de transformation ou embellissement du corps ou du visage.
Il partage son cabinet avec une doctoresse, Zia, dans la proche banlieue newyorkaise.
Il est retrouvé, à son domicile, grièvement blessé, par balle, sa femme, à côté de lui, tuée, également par balle et sa petite fille, Tara, de 6 mois disparue.
Après douze jours de coma, entre la vie et la mort, il se réveille sans avoir aucun souvenir de ce qui s'est passé.
Il lui reste à savoir ce qui s'est, réellement passé et ce qu'est devenu sa fille.
C'est aussi ce que veut savoir la police.

Tout d'abord la police soupçonne Marc, d'avoir voulu supprimer sa femme avec laquelle il ne s'entendait guère - il se serait marié contraint par la grossesse de cette dernière -, l'aimait-il, l'aimait-elle, le principal intéressé n'a pas de réponse?
Quelques temps après le drame, Marc reçoit une demande de rançon pour récupérer sa fille. Deux millions de $. Marc n'ayant pas la somme, c'est Edgar, le beau père et grand père qui paie.
L'opération se passe mal et les ravisseurs présumés se saisissent de la somme sans rendre l'enfant.

Dix-huit mois se passent quand une nouvelle demande de rançon parvient directement au grand père...

Quand on connaît un peu Harlan Coben, on sait que l'intrigue n'est jamais simple mais plutôt tarabiscotée. C'est le cas ici. de suspicion en suspicion, d'aventures en aventures, de mort en mort, l'affaire avance avec ou, parfois, sans la police ou le F.B.I qui est venu se greffer à l'enquête. Marc accompagné d'une ex-compagne se substituant, allégrement, aux enquêteurs.
Mais comme c'est bien emballé, ce que Coben sait faire et bien faire, j'ai été pris dans l'histoire avec, relativement, de bonheur pour que cette lecture soit plutôt bien agréable.
Certes on pourrait fustiger l'auteur pour son usage trop important d'hémoglobine mais, bast, le lecteur, moi, en a vu d'autres et puis n'est-ce point une marque de fabrique de H. Coben?
L'écriture est agréable (chapeau à Roxane Azimi, la traductrice), ça se lit bien, un bon moment, que demander de plus.




Lien : https://www.babelio.com/livr..

Harlan Coben j'suis pas hyper fan, ma fille oui.
Donc je les retrouve systématiquement sur ma PAL sans rien demander.
Et vous connaissez le problème, les bouquins c'est comme le chocolat ... impossible d'y résister.
Le docteur Marc Seidman se retrouve à l'hosto après douze jours de coma. On lui a tiré dessus, sa femme est décédée, leur fille Tara, six mois, a disparu. Un pote avocat, une frangine toxico, le décor est planté.
Ce qui me gêne le plus c'est impression de similitude entre les bouquins de Harlan Coben. Oui c'est bien écrit, oui l'intrigue est bien ficelée, certes les personnages ont de l'épaisseur mais ça ne me passionne pas plus que ça.
Bref un chocolat sans trop de goût, un de ceux que l'on vous a offert pour Noël mais que vous ne rachèterez pas.

Peu de polars à mon actif et premier Harlan Coben. Mon appréciation sera donc celle d'un profane dans ce genre. C'est simple, j'ai été tenu en haleine du début à la fin. J'ai lu ce roman d'une traite, ne le terminant qu'un milieu de la nuit. On va suivre les aventures du Dr Marc Seidman retrouvé presque mort avec le cadavre de son épouse à ses côtés et la disparition de sa fille de quelques mois. Tous les éléments sont en place pour un thriller décapant et aux multiples rebondissements. Les personnages sont bien campés et l'environnement tout à fait crédible.
Comme d'autres lecteurs cependant, je mettrai juste un petit bémol pour la fin, un peu précipitée et en partie prévisible. Mais ça mérite quand même les cinq étoiles.

Livre audio

Un excellent thriller lu par José Heuze. Si les dialogues ne sont pas toujours bien rendus, l'ensemble reste agréable à écouter.

Un homme reçoit deux coups de feu alors qu'il prenait son petit déjeuner dans sa cuisine et on le croit mort, puis très grièvement blessé avec peu de chance de s'en sortir. Son épouse est tuée, son corps retrouvé nu. Leur bébé a disparu.
L'homme sort du coma et n'a de cesse de comprendre et surtout retrouver son enfant.

L'intrigue, narrée en partie à la première personne, est très complexe avec de nombreuses personnes impliquées et le dénouement se fait en plusieurs étapes. J'ai vraiment apprécié l'écriture mêlant suspens, émotions et humour, tout en ménageant diverses surprises au lecteur. A plusieurs reprises on soupçonne l'un ou l'autre de ses proches mais il y a toujours un détail qui ne colle pas. le personnage principal comprend avant nous de quoi il retourne exactement. le final est grandiose avec les dernières explications. Puis l'épilogue très touchant.

Une écriture efficace et addictive pour nous clouer dans notre fauteuil jusqu'au dernier mot !

Ce livre d'Harlan Coben se lit bien mais dans le genre policiers Mr Coben ne se renouvelle pas tant que ça la fin reste prévisible mais on est tenu en haleine tout du long avec un style plutôt fluide dont les pages défilent.

Marc à son réveil se trouve dans un hôpital, il comprend tout de suite sa situation car il est chirurgien, on lui annonce que sa femme a été tuée et que sa petite fille Tara à disparue.

Il va donc chercher à retrouver sa fille avec l'aide de son avocat, son beau-père etc....

Une enquête plutôt facile à lire mais qui ne marque pas plus que cela. Quelques cliffhangers mais pas tant que cela.

Marc Seidman est chirurgien de son état. Il vit avec sa ravissante femme Monica , et leur bébé Tara. Son meilleur ami, Lenny, est avocat. Mais dans ce tableau trop parfait, un évènement va bouleverser sa vie. Marc se fait tirer dessus, chez lui ,et sa femme est abattue. Leur fille Tara disparaît. Marc échappe de peu à la mort, et ensuite, fou de chagrin, il n'a de cesse de chercher sa fille. Sa vie bascule alors dans un cauchemar d'où il va lui être difficile de sortir. L'enquête soulèvera bien des secrets...
Très efficace , on ne peut plus le lâcher une fois commencé. de l'action permanente, du suspense...tous les ingrédients sont là pour un bon thriller !

Les happy end m'ennuie au plus haut point. C'est le cas pour ce roman d'Harlan Coben. Malgré un départ dans les starting -block avec des rebondissements qui peuvent tenir la route et entretenir le suspens, ce polar s'essouffle au fur et à mesure, pour atteindre la limite de l'asphyxie en fin de parcours.
Quelle déception, je pensais avoir l'appât nécessaire pour pêcher un marlin, et je me retrouve en bout de ligne avec un maquereau.

Thriller de la côté Est américaine (Thriller romantique moderne, part 3)

Cette fois-ci après David et Will, c'est à Marc (médecin de son état) de s'y coller.
Et Marc en bon héros cobennien donne plutôt bien de sa personne puisqu'il se fait tirer dessus dès la première page.
Après douze jours de comas il apprend que sa femme a été tuée (pour de bon ?) et que sa fille a été enlevée...
Commence alors pour lui une longue traversée des enfers.
Pourvu qu'il surmonte toutes ces péripéties et s'en sorte ;).

[Petite digression sur la traduction des titres de roman]
Ayant fréquenté un temps une traductrice, je sais par expérience (personnelle) que l'adage : "Traduire, c'est trahir" n'est pas un vain mot ;).

Ce qui me surprend toujours, c'est la traduction des titres de roman.
Ici celui-ci s'appelle "No Second Chance" en VO ce que moi, j'aurai tendance à traduire spontanément par "Pas de seconde chance", eh bien non, le titre VF est : "Une Chance de Trop" ce qui vous en conviendrez, n'est pas tout à fait la même chose...

[/Digression]

[Digression sur la metastructure de l'oeuvre de Coben]
Par metastructure, j'entends la trame générale de l'oeuvre, ce qui lie les romans entre eux.
Attention tous ces romans sont bien des "One Shot" qui peuvent se lire indépendamment les uns des autres et mettent en avant des personnages principaux différents.
Pourtant l'auteur (comme d'autres d'ailleurs, je pense par exemple à Stephen King) ne résiste pas à lier ses romans entre eux à l'aide de quelques détails anodins glissés au fil des pages.
Cela donne au lecteur une impression d'unité : en gros, tous les romans se situent dans le même univers.

Dans Disparu à Jamais :
- le personnage de Hester Crimstein (qui s'est chargée de la défense du Dr Beck dans Ne le Dis à Personne) apparait brièvement pages 310 à 312.

Dans Une Chance de Trop :
- Il est précisé page 291 que Zia est une amie du Dr Beck. Et que Beck a aussi connu l'agent du FBI Tickner durant les événements de Ne le Dis à Personne.
- L'agent du FBI Claudia Fisher et son patron le directeur adjoint Joseph Pistillo (déjà rencontrés dans Disparu à Jamais) reprennent du service.
- Jerry Camp l'ex mari de Rachel a mené l'enquête qui a permis l'arrestation du tueur en série KillRoy (NlDàP)

[/Digression 2]

Alors que l'action de Disparu à Jamais évoluait en partie dans l'univers peu reluisant de la prostitution; Une Chance de Trop lève le voile sur une autre triste réalité celle des réseaux d'adoptions clandestines.

On y retrouve les personnages cobenniens archétypaux : le Héros "torturé" (dans tous les sens du termes), celle que le héros aime, le fidèle ami du héros, le (ou les) adversaires du héros, des tueurs impitoyables mais qui dans certaines situations peuvent avoir certains états d'âme, des flics qui systématiquement se fourvoient en imaginant un mauvais coupable.
Cette fois-ci, la première partie du livre est assez statique, l'action piétine et les retournements de situation chers à Coben se font attendre.
La suite rassurez-vous, apporte son lot d'actions multiples et de révélations improbables mais jubilatoires.

Un pur produit formaté Coben.
Et même si au bout du 3eme roman on commence à connaitre les ficelles de l'auteur, on se laisse quand même piéger avec plaisir.
Très agréable à lire comme d'habitude, on n'a pas le temps de s'ennuyer.

Tout d'abord, voilà un livre qui se lit incroyablement bien, incroyablement vite !
C'est un thriller comme je les aime : pas gore, pas sanguinolent, du suspense bien présent, de la tension, des secrets, des rebondissements.
Les personnages étaient bien dosés. Il arrive, dans ce genre de roman, d'avoir affaire à un ou deux personnages agaçants ; ce ne fut pas le cas ici. Je regrette peut-être de ne pas m'être vraiment attachée à l'un d'eux pourtant, je n'ai que bien trop peu compati à la douleur de Marc Seidman qui ne savait pas ce qu'était devenu sa fille pendant 18 mois…
J'avais deviné une petite partie de la fin mais pas tout : juste assez pour flatter mon égo mais pas trop pour garder le suspense et le mystère jusqu'au bout !
Donc, un très bon moment !

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